La Côte d’Ivoire vient de bénéficier d’un appui budgétaire de 135 milliards de francs CFA des institutions de Bretton Woods, 75 milliards de la Banque mondiale et 60 milliards du Fonds monétaire international (Fmi). La nouvelle a été donnée, hier-après midi, par M. Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, qui sortait d’une audience de plus d’une heure avec le Premier ministre, M. Guillaume Soro, à la Primature.
Sur l’objet de cette rencontre, le représentant de la Banque mondiale a précisé qu’il était venu faire le point de la gestion du dossier de la dette de la Côte d’Ivoire, celle du Document national de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp) et les réformes nécessaires pour arriver au point de décision des Ppte au Premier ministre, après le conseil d’administration qui vient de se tenir. Il a ajouté que l’appui budgétaire de 135 milliards de francs CFA devrait permettre d’apurer la dette intérieure. Cependant, le critère de transparence dans la gestion des ressources de l’Etat, notamment en matière de paiement de la dette intérieure, reste de rigueur, selon M. Tall. Il faut éviter les pratiques tels les prélèvements systématiques de 10 % non légaux et réglementaires sur les factures à payer aux fournisseurs de l’Etat.
M. Tall a relevé également la nécessité de mettre en œuvre pendant une année, un ensemble de réformes dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et des infrastructures. La conduite de façon satisfaisante de projets sectoriels devrait être entre autres conditions, pour aboutir au point d’achèvement du processus du Ppte.
Cissé Mamadou
Sur l’objet de cette rencontre, le représentant de la Banque mondiale a précisé qu’il était venu faire le point de la gestion du dossier de la dette de la Côte d’Ivoire, celle du Document national de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp) et les réformes nécessaires pour arriver au point de décision des Ppte au Premier ministre, après le conseil d’administration qui vient de se tenir. Il a ajouté que l’appui budgétaire de 135 milliards de francs CFA devrait permettre d’apurer la dette intérieure. Cependant, le critère de transparence dans la gestion des ressources de l’Etat, notamment en matière de paiement de la dette intérieure, reste de rigueur, selon M. Tall. Il faut éviter les pratiques tels les prélèvements systématiques de 10 % non légaux et réglementaires sur les factures à payer aux fournisseurs de l’Etat.
M. Tall a relevé également la nécessité de mettre en œuvre pendant une année, un ensemble de réformes dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et des infrastructures. La conduite de façon satisfaisante de projets sectoriels devrait être entre autres conditions, pour aboutir au point d’achèvement du processus du Ppte.
Cissé Mamadou