Le président de la diaspora France-Europe, Jean Baptiste Dauphoud, a indiqué, récemment, que sa structure soutient le Chef de l’Etat dans ses efforts de sortie de crise. Il a fait cette déclaration au cours d’une conférence de presse à Cocody. Pour Jean-Baptiste Dauphoud, par ailleurs président du Mouvement des associations ivoiriennes de France pour la victoire de Gbagbo, l’Accord politique de Ouagadougou, en particulier le quatrième accord complémentaire, doit être respecté. Aussi a-t-il appelé les Forces nouvelles à vite désarmer pour permettre la réunification de la Côte d’Ivoire. Le conférencier a également appelé la Commission électorale indépendante notamment, à tout mettre en œuvre pour que l’opération d’identification des populations et d’enrôlement des électeurs, qui est le préalable aux élections censées mettre fin à la crise, prenne effectivement en compte toutes les populations du pays.
Jean Baptiste Dauphoud a estimé que c’est faire de la «démagogie» que de dire que le premier tour de la présidentielle peut être organisé en 2009. D’autant que, a-t-il défendu, bien des tâches, la reconstitution des registres de l’état civil détruits ou disparus, le désarmement, la rétrocession des pleins pouvoirs au corps préfectoral, la réunification du pays, etc. restent à exécuter. Pour lui, pour que cette élection se tienne dans les conditions que tout le monde souhaite, il faut l’organiser dans le dernier trimestre de 2010. Ekissi Béhou, opérateur économique résidant en Côte d’Ivoire et qui a co-animé la conférence avec le président de la diaspora France-Europe, a ajouté que la Côte d’Ivoire doit utiliser au mieux l’argent du Ppte. Pour remettre les bailleurs de fonds en confiance et organiser les élections.
Pascal Soro
Jean Baptiste Dauphoud a estimé que c’est faire de la «démagogie» que de dire que le premier tour de la présidentielle peut être organisé en 2009. D’autant que, a-t-il défendu, bien des tâches, la reconstitution des registres de l’état civil détruits ou disparus, le désarmement, la rétrocession des pleins pouvoirs au corps préfectoral, la réunification du pays, etc. restent à exécuter. Pour lui, pour que cette élection se tienne dans les conditions que tout le monde souhaite, il faut l’organiser dans le dernier trimestre de 2010. Ekissi Béhou, opérateur économique résidant en Côte d’Ivoire et qui a co-animé la conférence avec le président de la diaspora France-Europe, a ajouté que la Côte d’Ivoire doit utiliser au mieux l’argent du Ppte. Pour remettre les bailleurs de fonds en confiance et organiser les élections.
Pascal Soro
