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Région Publié le lundi 20 avril 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Le Pont du Bandaman, un danger permanant

Long d’environ cents (100) mètres, le pont du Bandaman relie le chef-lieu de la Marahoué à la région du Haut-Sassandra via la ville de Bouaflé. Au terme d’un long virage dangereux, l’on découvre le pont de tous les dangers. Ce pont suscite à son entame une grande frayeur. Exiguë, vétuste avec de grosses crevasses, de gigantesques fissures et des garde-fous usés ou ayant volés en éclat par l’usure du temps, le pont du Bandaman n’autorise pas le dépassement. La nuit, le pont n’est pas suffisamment éclairé pour permettre aux conducteurs de savoir, surtout ceux qui ne l’empruntent que pour la première fois, d’éviter l’irréparable. A la traversée d’un camion remorque, les piétons, même les plus audacieux, n’osent pas s’aventurer, au risque de se retrouver projetés par-dessus bord. Et ce, à cause des secousses dégagées par le pont de tous les dangers. Aucun panneau de signalisation n’indique lequel des conducteurs bénéficie de la priorité de passage à l’entrée du pont. Pour effectuer une simple traversée, les véhicules se mettent à la queue leu-leu et avancent un par un à petit trot. Une anecdote locale relate que les autorités politiques et administratives de la région de la Marahoué avaient une fois entrepris d’effectuer des travaux de réhabilitation de ce pont. Ce projet avait été confié à une entreprise chinoise. Mais, dès l’amorce des travaux, le responsable du projet a péri dans des conditions rocambolesques dans les arcannes du fleuve Bandaman. Mythe ou réalité ? Ainsi, vont l’Afrique et ses mystères.
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