Le produit intérieur brut de la Côte d’Ivoire se situe à 2,3% à la fin décembre 2008 contre 1,5% en 2007, le taux d’inflation à 6,3% en moyenne annuelle (contre une norme communautaire de 3% du fait de la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques), et l’excédent budgétaire réalisé est de 0,3% du Pib. L’information a été donnée, hier, par le ministre de l’Economie et des Finances dans son discours d’orientation pour l’année 2009 dans le cadre du séminaire bilan des activités du ministère au titre de l’année 2008, qui s’est tenu à l’auditorium de la Caistab. Toujours selon le ministre, les avances de trésorerie se sont situées à 113,7 milliards FCFA (hors charges du personnel, dette et régies d’avances), pour un plafond de 120 milliards FCFA, et la situation monétaire s’est caractérisée par un accroissement de la masse monétaire de 158 milliards FCFA, lié à l’effet conjugué de la hausse des avoirs extérieurs nets et du crédit intérieur. Il a également indiqué que la masse monétaire est ressortie à 2.994,5 milliards FCFA contre 2.836,5 milliards FCFA.
Cependant, souligne le ministre Charles Koffi Diby, il n’ y a pas de place à l’autosatisfaction. “La reprise économique, perceptible, est fragile. Nous devons donc redoubler d’efforts pour accélérer le rythme de la croissance et nous mettre définitivement à l’abri des fluctuations. C’est en cela qu’en 2009, nous mettons l’accent sur de nouvelles orientations tout en continuant à travailler pour consolider les acquis”, a-t-il indiqué.
Ainsi, dans le cadre des perspectives, le ministre Koffi Diby, a indiqué qu’il s’agit, en priorité de “conclure et gérer efficacement le programme économique et financier, en vue de créer les conditions de la relance et de la compétitivité de l’économie ivoirienne”. Cet objectif prioritaire va se décliner en dix objectifs spécifiques. A savoir : la mise en œuvre satisfaisante du programme économique et financier, l’exploitation maximale des opportunités de l’intégration sous-régionale, l’amélioration de l’environnement des affaires, l’optimisation du recouvrement du potentiel fiscal. Il s’agit également de la poursuite de la rationalisation de la gestion des finances publiques, de l’optimisation de la gestion de la trésorerie, du renforcement des actions de coordination et de contrôle, de l’accroissement de la performance des structures sous-tutelle, et l’amélioration de la gestion administrative.
Pour le ministre de l’Economie et des Finances, la Côte d’Ivoire doit réussir le pari de “créer une situation meilleure et un mieux-être pour les populations. Nous ne pouvons que réussir, au regard de notre détermination à réaliser, au cours de cette année 2009, les engagements pris avec nos partenaires au développement”. Il a insisté sur la discipline budgétaire et la stricte observance de l’orthodoxie financière.
“Aucun dérapage budgétaire ne sera toléré au niveau de la chaîne de la dépense publique. Certes, nous comptons sur l’appui des partenaires au développement, mais c’est bien à nous qu’il incombe de donner une âme à ce beau pays. Nous avons l’impérieux devoir de rassurer ce peuple qui a tant souffert, et de lui donner des raisons de croire en son génie créateur propre”, a-t-il averti.
Dans le cadre de la politique de renforcement des capacités, 362 agents du ministère ont reçu leur diplôme. Il s’agit des agents qui ont été formés, en collaboration avec HEC-Paris, dans le programme MIRI.
J-S Lia
Cependant, souligne le ministre Charles Koffi Diby, il n’ y a pas de place à l’autosatisfaction. “La reprise économique, perceptible, est fragile. Nous devons donc redoubler d’efforts pour accélérer le rythme de la croissance et nous mettre définitivement à l’abri des fluctuations. C’est en cela qu’en 2009, nous mettons l’accent sur de nouvelles orientations tout en continuant à travailler pour consolider les acquis”, a-t-il indiqué.
Ainsi, dans le cadre des perspectives, le ministre Koffi Diby, a indiqué qu’il s’agit, en priorité de “conclure et gérer efficacement le programme économique et financier, en vue de créer les conditions de la relance et de la compétitivité de l’économie ivoirienne”. Cet objectif prioritaire va se décliner en dix objectifs spécifiques. A savoir : la mise en œuvre satisfaisante du programme économique et financier, l’exploitation maximale des opportunités de l’intégration sous-régionale, l’amélioration de l’environnement des affaires, l’optimisation du recouvrement du potentiel fiscal. Il s’agit également de la poursuite de la rationalisation de la gestion des finances publiques, de l’optimisation de la gestion de la trésorerie, du renforcement des actions de coordination et de contrôle, de l’accroissement de la performance des structures sous-tutelle, et l’amélioration de la gestion administrative.
Pour le ministre de l’Economie et des Finances, la Côte d’Ivoire doit réussir le pari de “créer une situation meilleure et un mieux-être pour les populations. Nous ne pouvons que réussir, au regard de notre détermination à réaliser, au cours de cette année 2009, les engagements pris avec nos partenaires au développement”. Il a insisté sur la discipline budgétaire et la stricte observance de l’orthodoxie financière.
“Aucun dérapage budgétaire ne sera toléré au niveau de la chaîne de la dépense publique. Certes, nous comptons sur l’appui des partenaires au développement, mais c’est bien à nous qu’il incombe de donner une âme à ce beau pays. Nous avons l’impérieux devoir de rassurer ce peuple qui a tant souffert, et de lui donner des raisons de croire en son génie créateur propre”, a-t-il averti.
Dans le cadre de la politique de renforcement des capacités, 362 agents du ministère ont reçu leur diplôme. Il s’agit des agents qui ont été formés, en collaboration avec HEC-Paris, dans le programme MIRI.
J-S Lia