Ce dimanche 19 avril 2009, une cinquantaine de jeunes garçons et filles sont rassemblés depuis 8 heures au stade Robert Champroux de Marcory. Tous en kimonos, assis sagement sous la loge officielle, ces jeunes karaté-kas issus de plusieurs styles attendent de subir des visites médicales dans une pièce attenante. Ils s’y soumettent tous plus tard. Cette étape terminée, ils se rendent du côté de la tribune d’en face pour des tests physiques pratiqués pour apprécier leur capacité d’endurance, de résistance. Rien n’est laissé au hasard.
Tout ce travail se fait sous les regards vigilants des Mes Fanny Aboubacar, directeur technique national, Ouattara Vamara en charge des -21 ans, Nda Kan Armand qui s’occupe des cadets et juniors garçons, Bazan Eric (cadets et juniors filles) pour le kumite et de Kouadio de Gaulle en charge des équipes de kata garçons et filles.
Les prétendants travaillent dur pour faire partie des 33 qui seront retenus au terme de cette présélection. Les heureux élus seront rangés en cadets, juniors et -21 ans pour défendre les couleurs nationales lors de la première édition du Tikazones réservé à ces différentes catégories et qui aura lieu du 3 au 9 mai prochain à Abidjan.
Et parce qu’il s’agit précisément d’une cause nationale, certains maîtres ont effectué le déplacement du stade Robert Champroux de Marcory pour suivre les présélectionnés qui doivent dans quelques jours s’acquitter d’une délicate mission. A 12 h30, Me Yai Vincent, le président de la Fédération ivoirienne de karaté et disciplines associées, fait arrêter les activités. Il invite techniciens et présélectionnés à se regrouper pour écouter les visiteurs du jour. Mes Joseph M’bégnon, président de l’Association ivoirienne de karaté shotokan (AIKASH) et Bahi Patrice, expert en karaté do, fondateur du sankudo kikai, prennent alors la parole. Le message qu’ils livrent est clair. Ils insistent sur l’importance du nationalisme, du patriotisme dont doivent faire preuve ceux qui seront sur le tatami lors du Tikazones 2009. Puis ils se retirent pour laisser les pratiquants et les entraîneurs à leurs exercices. A 13 h 30, tout est enfin fini. Les présélectionnés dont certains viennent de l’intérieur du pays peuvent rentrer chez eux.
Au terme de ce regroupement, Me Ouattara confie : “Il y a quelques-uns (présélectionnés) chez qui nous avons décelé de bonnes aptitudes. Pour les autres, un travail d’endurance reste à faire. Il y a certes quelques motifs de satisfaction mais avec les enfants, on n’est jamais sûr de rien s’ils ne sont pas encore regroupés”. Et à ce niveau, il existe un problème car ils sont élèves. “En raison de leurs programmes scolaires, on ne peut les garder plus d’une semaine. Notre grand souhait est que les athlètes retenus comprennent qu’ils ont été choisis pour une mission spécifique, c’est-à-dire se battre pour faire triompher la Côte d’Ivoire. Ils doivent faire preuve de patriotisme”, conclut-il.
R.O.V: rogerokou@yahoo.fr
Tout ce travail se fait sous les regards vigilants des Mes Fanny Aboubacar, directeur technique national, Ouattara Vamara en charge des -21 ans, Nda Kan Armand qui s’occupe des cadets et juniors garçons, Bazan Eric (cadets et juniors filles) pour le kumite et de Kouadio de Gaulle en charge des équipes de kata garçons et filles.
Les prétendants travaillent dur pour faire partie des 33 qui seront retenus au terme de cette présélection. Les heureux élus seront rangés en cadets, juniors et -21 ans pour défendre les couleurs nationales lors de la première édition du Tikazones réservé à ces différentes catégories et qui aura lieu du 3 au 9 mai prochain à Abidjan.
Et parce qu’il s’agit précisément d’une cause nationale, certains maîtres ont effectué le déplacement du stade Robert Champroux de Marcory pour suivre les présélectionnés qui doivent dans quelques jours s’acquitter d’une délicate mission. A 12 h30, Me Yai Vincent, le président de la Fédération ivoirienne de karaté et disciplines associées, fait arrêter les activités. Il invite techniciens et présélectionnés à se regrouper pour écouter les visiteurs du jour. Mes Joseph M’bégnon, président de l’Association ivoirienne de karaté shotokan (AIKASH) et Bahi Patrice, expert en karaté do, fondateur du sankudo kikai, prennent alors la parole. Le message qu’ils livrent est clair. Ils insistent sur l’importance du nationalisme, du patriotisme dont doivent faire preuve ceux qui seront sur le tatami lors du Tikazones 2009. Puis ils se retirent pour laisser les pratiquants et les entraîneurs à leurs exercices. A 13 h 30, tout est enfin fini. Les présélectionnés dont certains viennent de l’intérieur du pays peuvent rentrer chez eux.
Au terme de ce regroupement, Me Ouattara confie : “Il y a quelques-uns (présélectionnés) chez qui nous avons décelé de bonnes aptitudes. Pour les autres, un travail d’endurance reste à faire. Il y a certes quelques motifs de satisfaction mais avec les enfants, on n’est jamais sûr de rien s’ils ne sont pas encore regroupés”. Et à ce niveau, il existe un problème car ils sont élèves. “En raison de leurs programmes scolaires, on ne peut les garder plus d’une semaine. Notre grand souhait est que les athlètes retenus comprennent qu’ils ont été choisis pour une mission spécifique, c’est-à-dire se battre pour faire triompher la Côte d’Ivoire. Ils doivent faire preuve de patriotisme”, conclut-il.
R.O.V: rogerokou@yahoo.fr
