Le Port de San Pedro et les partenaires au développement de la Côte d’Ivoire étaient en atelier de mobilisation de fonds, lundi dernier.
Un atelier de mobilisation de fonds destinés au financement d’un programme pilote de lutte contre la pauvreté s’est tenu lundi à San Pedro, sous la coprésidence effective du ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement, Paul Antoine Bouhoun Bouabré et du Coordonnateur résident du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Georg Charpentier. Ce projet pilote, essentiellement agropastoral, est d’un coût global de 2 074 389 672 francs Cfa dont 1 790 691 672 F CFA de subvention et 283 698 000 F à financer sous forme de microcrédit. Il porte précisément, dans sa composante agricole, sur la production rizicole (680 hectares), la production de maïs (100 hectares), la production de manioc (69 hectares), la production maraîchère (46 hectares) et 230 hectares d’hévéaculture. Et, dans sa composante production animale, sur l’aviculture, la production porcine. La pêche et la pisciculture sont également inscrites dans ce projet. 23 villages du Bas-Sassandra en sont bénéficiaires. L’initiateur du projet, le Port autonome de San Pedro (Pasp) qui bénéficie pour sa mise en œuvre de l’appui financier et technique des partenaires au développement et la participation des structures locales d’encadrement, participe à son financement à hauteur de 100 millions de francs dont 70 millions seront assurés par l’autorité portuaire. Au total, les parties nationales (Port autonome de San Pedro, la Banque régionale de solidarité (Brs-CI), le Fonds d’entretien routier (Fer) se sont engagés à contribuer à hauteur de 40% au financement du programme. Dans son allocution, Désiré Dallo, directeur général du Pasp, a expliqué que cette initiative rentre dans le cadre de la mission historique du port de San Pedro, fruit de la volonté de l’Etat ivoirien de réduire les disparités régionales en créant un pôle de développement pour le sud-ouest et l’ouest du pays. Aussi, “débutée en avril 2008, l’élaboration du programme pilote de lutte contre la pauvreté dans le Bas-Sassandra” s’inscrit-t-elle dans cette démarche. L’atelier de ce jour visait donc à mobiliser l’appui financier des partenaires au développement, multilatéraux et bilatéraux, régionaux et sous-régionaux. Lequel, estime Désiré Dallo, “n’ est pas seulement nécessaire, mais il nous est indispensable”. Un appel qui a reçu un écho favorable puisque Georg Charpentier, a assuré, à la suite du Représentant du Fmi en Côte d’Ivoire, Philippe Egoumé, que la formulation de ce programme rencontre leur adhésion, puisqu’il s’inscrit dans le cadre du document stratégique de réduction de la pauvreté (dsrp) validé par le gouvernement et les bailleurs de fonds internationaux. “Cette initiative s’inscrit dans le cadre du document de stratégie de réduction de pauvreté pour la période 2009-2013 et donc par voie de conséquence est en parfaite cohérence avec le plan cadre des Nations unies pour l’aide en Côte d’Ivoire pour la même période quinquennale”, a-t-il souligné. Cette implication des organismes du système des Nations unies dans ce projet a été saluée par le ministre d’Etat Bohoun Bouabré. “La présence de tous les représentants de nos partenaires du système des Nations unies à cet atelier,(…) voir tous ces partenaires s’associer à une initiative locale qui a valeur pilote, rassure. Je veux lire dans cette rencontre d’aujourd’hui, une volonté d’agir : celle des partenaires au développement, mais aussi celle des acteurs locaux”, a-t-il soutenu. Toujours selon Bohoun Bouabré, ce projet traduit une prise de conscience, celle que la pauvreté est une réalité dans notre pays. “Elle s’est surtout ruralisée, ce qui fait qu’agir dans le milieu rural, c’est agir effectivement pour la réduire”. Le ministre d’Etat a par ailleurs, souhaité que réalisation de ce programme de développement soit en cohérence avec le programme national de réduction de la pauvreté et s’inscrive strictement dans le cadre du Dsrp, avant de demander aux bailleurs de fonds de bien vouloir appuyer financièrement la mise en œuvre de ce projet pilote, dont le montant, environ 2 milliards de francs Cfa, est largement en dessous de ce qui est fait ailleurs. A sa suite, le ministre des Infrastructures économiques Achi Patrick a plaidé, pour une adhésion de tous à ce projet, en mettant en exergue les avantages comparatifs à réaliser un tel programme dans la région du Bas-Sassandra. Achi Patrick a, en outre, félicité les partenaires au développement, en particulier, la Fao, dont l’implication a permis non seulement de réaliser les études du projet mais aussi de mobiliser aux côtés des autorités ivoiriennes et celles du Port de San Pedro, les autres partenaires au développement du système de Nations unies. Au terme de l’atelier, un communiqué final a été validé sous réserve des observations qui pourraient intervenir ultérieurement. Aussi, l’embargo a-t-il été mis sur ledit communiqué.
David Ya
Envoyé spécial à San Pédro
Un atelier de mobilisation de fonds destinés au financement d’un programme pilote de lutte contre la pauvreté s’est tenu lundi à San Pedro, sous la coprésidence effective du ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement, Paul Antoine Bouhoun Bouabré et du Coordonnateur résident du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Georg Charpentier. Ce projet pilote, essentiellement agropastoral, est d’un coût global de 2 074 389 672 francs Cfa dont 1 790 691 672 F CFA de subvention et 283 698 000 F à financer sous forme de microcrédit. Il porte précisément, dans sa composante agricole, sur la production rizicole (680 hectares), la production de maïs (100 hectares), la production de manioc (69 hectares), la production maraîchère (46 hectares) et 230 hectares d’hévéaculture. Et, dans sa composante production animale, sur l’aviculture, la production porcine. La pêche et la pisciculture sont également inscrites dans ce projet. 23 villages du Bas-Sassandra en sont bénéficiaires. L’initiateur du projet, le Port autonome de San Pedro (Pasp) qui bénéficie pour sa mise en œuvre de l’appui financier et technique des partenaires au développement et la participation des structures locales d’encadrement, participe à son financement à hauteur de 100 millions de francs dont 70 millions seront assurés par l’autorité portuaire. Au total, les parties nationales (Port autonome de San Pedro, la Banque régionale de solidarité (Brs-CI), le Fonds d’entretien routier (Fer) se sont engagés à contribuer à hauteur de 40% au financement du programme. Dans son allocution, Désiré Dallo, directeur général du Pasp, a expliqué que cette initiative rentre dans le cadre de la mission historique du port de San Pedro, fruit de la volonté de l’Etat ivoirien de réduire les disparités régionales en créant un pôle de développement pour le sud-ouest et l’ouest du pays. Aussi, “débutée en avril 2008, l’élaboration du programme pilote de lutte contre la pauvreté dans le Bas-Sassandra” s’inscrit-t-elle dans cette démarche. L’atelier de ce jour visait donc à mobiliser l’appui financier des partenaires au développement, multilatéraux et bilatéraux, régionaux et sous-régionaux. Lequel, estime Désiré Dallo, “n’ est pas seulement nécessaire, mais il nous est indispensable”. Un appel qui a reçu un écho favorable puisque Georg Charpentier, a assuré, à la suite du Représentant du Fmi en Côte d’Ivoire, Philippe Egoumé, que la formulation de ce programme rencontre leur adhésion, puisqu’il s’inscrit dans le cadre du document stratégique de réduction de la pauvreté (dsrp) validé par le gouvernement et les bailleurs de fonds internationaux. “Cette initiative s’inscrit dans le cadre du document de stratégie de réduction de pauvreté pour la période 2009-2013 et donc par voie de conséquence est en parfaite cohérence avec le plan cadre des Nations unies pour l’aide en Côte d’Ivoire pour la même période quinquennale”, a-t-il souligné. Cette implication des organismes du système des Nations unies dans ce projet a été saluée par le ministre d’Etat Bohoun Bouabré. “La présence de tous les représentants de nos partenaires du système des Nations unies à cet atelier,(…) voir tous ces partenaires s’associer à une initiative locale qui a valeur pilote, rassure. Je veux lire dans cette rencontre d’aujourd’hui, une volonté d’agir : celle des partenaires au développement, mais aussi celle des acteurs locaux”, a-t-il soutenu. Toujours selon Bohoun Bouabré, ce projet traduit une prise de conscience, celle que la pauvreté est une réalité dans notre pays. “Elle s’est surtout ruralisée, ce qui fait qu’agir dans le milieu rural, c’est agir effectivement pour la réduire”. Le ministre d’Etat a par ailleurs, souhaité que réalisation de ce programme de développement soit en cohérence avec le programme national de réduction de la pauvreté et s’inscrive strictement dans le cadre du Dsrp, avant de demander aux bailleurs de fonds de bien vouloir appuyer financièrement la mise en œuvre de ce projet pilote, dont le montant, environ 2 milliards de francs Cfa, est largement en dessous de ce qui est fait ailleurs. A sa suite, le ministre des Infrastructures économiques Achi Patrick a plaidé, pour une adhésion de tous à ce projet, en mettant en exergue les avantages comparatifs à réaliser un tel programme dans la région du Bas-Sassandra. Achi Patrick a, en outre, félicité les partenaires au développement, en particulier, la Fao, dont l’implication a permis non seulement de réaliser les études du projet mais aussi de mobiliser aux côtés des autorités ivoiriennes et celles du Port de San Pedro, les autres partenaires au développement du système de Nations unies. Au terme de l’atelier, un communiqué final a été validé sous réserve des observations qui pourraient intervenir ultérieurement. Aussi, l’embargo a-t-il été mis sur ledit communiqué.
David Ya
Envoyé spécial à San Pédro