La situation de l’eau devient de plus en plus critique en Côte d’Ivoire, même si cela ne fait pas l’objet de débat public. A Abidjan, capitale économique, il y a encore des populations qui n’ont pas accès à l’eau potable. A l’intérieur du pays, des populations boivent des retenues d’eau issues des eaux de ruissellement en provenance des centres-villes. Les plus exposés à cette situation difficile et catastrophique sont les enfants de moins de 5 ans.
Tous ces détails ont été donnés le samedi 25 avril 2009, par le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, à travers un film institutionnel réalisé lors de ses tournées dans plusieurs villes et villages de l’intérieur. Cette situation difficile que vivent de nombreux Ivoiriens chaque jour, a fortement choqué Mme N’diaye Koné AIDA, présidente du Club Soroptimist Ivoire, initiatrice de la conférence- débat sur le thème : «L’accès à l’eau potable pour les populations vulnérables». Le souci du ministre Patrick Achi est le fait que la question de l’eau ne fasse pas l’objet de débat comme l’on en fait pour la politique. Alors que sur le terrain, des Ivoiriens meurent de manque d’eau et surtout de sa mauvaise qualité dans les zones rurales. Ainsi, en ce 21è siècle, des femmes sont obligées de faire la corvée à des heures tardives pour obtenir de l’eau. Dans certains quartiers de la capitale économique (Abidjan), il n’existe pas de l’eau potable. Enfants, grands…. tous boivent de l’eau de puits. Cette eau qui n’est pas traitée est source de beaucoup de maladies chez la petite enfance de moins de 5 ans. Selon le film institutionnel réalisé par les services du ministère des Infrastructures économiques, les décès enregistrés chez les enfants dus à la mauvaise qualité de l’eau représentent 50%. Au regard de cette situation alarmante, Patrick Achi craint le pire. Car, il est probable dans certaines villes de l’intérieur qu’il n’y ait plus d’eau par manque d’infrastructures (absence de pièces de rechange pour la réparation des pompes villageoises ou assèchement de forages…). Cette situation de crise de l’eau latente, selon le ministre, est réelle. Malheureusement, Patrick Achi dit constater que personne ne prend au sérieux la question de l’eau. «Beaucoup de gens circulent, mais n’ont pas d’yeux pour voir», déplore-t-il. La question évidente est de savoir si c’est par ignorance que les gens évitent d’aborder les questions de l’eau ou tout simplement si c’est une méchanceté de laisser des Ivoiriens mourir de l’eau. Toujours est-il que c’est une interpellation qui s’adresse aux décideurs, particulièrement les politiciens ivoiriens. Ceux-ci doivent dorénavant intégrer la question de l’eau dans leur programme de gouvernance. Car, il est inadmissible que des Ivoiriens meurent de la mauvaise qualité de l’eau ou de son absence totale, alors qu’ils ont la possibilité de sauver des vies humaines. Pour permettre à un nombre important d’Ivoiriens de bénéficier de l’accès à l’eau potable, il faut, selon Patrick Achi, près de 200 milliards de FCFA, dans le cadre d’un projet d’urgence à moyen terme. Cet investissement à rechercher devra prendre en compte la réhabilitation des pompes villageoises et la construction de nouvelles pompes, pour ce qui est de la zone rurale. Dans les villes, la priorité sera de raccorder les communes et les quartiers en circuits de distributions de l’eau. Concernant la prévision de garantie de l’eau à long terme, le ministre préconise un investissement de près de 600 milliards de FCFA qu’il faudrait chercher maintenant. Tous ces détails ont édifié la présidente du Club Soroptimist Ivoire, Mme N’diaye Koné AIDA. Sensible à la situation des couches vulnérables, elle s’est dit également interpellée. Membre du Soroptimist International, le Soroptimist Ivoire œuvre pour la promotion des Droits de l’Homme pour tous, favorise la promotion de la femme, contribue à l’amélioration de l’accès à l’éducation pour les filles, l’équité et l’égalité. En Côte d’Ivoire, cette structure intervient beaucoup dans le social. C’est dans la continuité des actions que Mme N’diaye Koné AIDA et ses camarades ont organisé cette conférence- débat à laquelle a été associé le ministère des Infrastructures économiques.
Honoré Kouassi
Tous ces détails ont été donnés le samedi 25 avril 2009, par le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, à travers un film institutionnel réalisé lors de ses tournées dans plusieurs villes et villages de l’intérieur. Cette situation difficile que vivent de nombreux Ivoiriens chaque jour, a fortement choqué Mme N’diaye Koné AIDA, présidente du Club Soroptimist Ivoire, initiatrice de la conférence- débat sur le thème : «L’accès à l’eau potable pour les populations vulnérables». Le souci du ministre Patrick Achi est le fait que la question de l’eau ne fasse pas l’objet de débat comme l’on en fait pour la politique. Alors que sur le terrain, des Ivoiriens meurent de manque d’eau et surtout de sa mauvaise qualité dans les zones rurales. Ainsi, en ce 21è siècle, des femmes sont obligées de faire la corvée à des heures tardives pour obtenir de l’eau. Dans certains quartiers de la capitale économique (Abidjan), il n’existe pas de l’eau potable. Enfants, grands…. tous boivent de l’eau de puits. Cette eau qui n’est pas traitée est source de beaucoup de maladies chez la petite enfance de moins de 5 ans. Selon le film institutionnel réalisé par les services du ministère des Infrastructures économiques, les décès enregistrés chez les enfants dus à la mauvaise qualité de l’eau représentent 50%. Au regard de cette situation alarmante, Patrick Achi craint le pire. Car, il est probable dans certaines villes de l’intérieur qu’il n’y ait plus d’eau par manque d’infrastructures (absence de pièces de rechange pour la réparation des pompes villageoises ou assèchement de forages…). Cette situation de crise de l’eau latente, selon le ministre, est réelle. Malheureusement, Patrick Achi dit constater que personne ne prend au sérieux la question de l’eau. «Beaucoup de gens circulent, mais n’ont pas d’yeux pour voir», déplore-t-il. La question évidente est de savoir si c’est par ignorance que les gens évitent d’aborder les questions de l’eau ou tout simplement si c’est une méchanceté de laisser des Ivoiriens mourir de l’eau. Toujours est-il que c’est une interpellation qui s’adresse aux décideurs, particulièrement les politiciens ivoiriens. Ceux-ci doivent dorénavant intégrer la question de l’eau dans leur programme de gouvernance. Car, il est inadmissible que des Ivoiriens meurent de la mauvaise qualité de l’eau ou de son absence totale, alors qu’ils ont la possibilité de sauver des vies humaines. Pour permettre à un nombre important d’Ivoiriens de bénéficier de l’accès à l’eau potable, il faut, selon Patrick Achi, près de 200 milliards de FCFA, dans le cadre d’un projet d’urgence à moyen terme. Cet investissement à rechercher devra prendre en compte la réhabilitation des pompes villageoises et la construction de nouvelles pompes, pour ce qui est de la zone rurale. Dans les villes, la priorité sera de raccorder les communes et les quartiers en circuits de distributions de l’eau. Concernant la prévision de garantie de l’eau à long terme, le ministre préconise un investissement de près de 600 milliards de FCFA qu’il faudrait chercher maintenant. Tous ces détails ont édifié la présidente du Club Soroptimist Ivoire, Mme N’diaye Koné AIDA. Sensible à la situation des couches vulnérables, elle s’est dit également interpellée. Membre du Soroptimist International, le Soroptimist Ivoire œuvre pour la promotion des Droits de l’Homme pour tous, favorise la promotion de la femme, contribue à l’amélioration de l’accès à l’éducation pour les filles, l’équité et l’égalité. En Côte d’Ivoire, cette structure intervient beaucoup dans le social. C’est dans la continuité des actions que Mme N’diaye Koné AIDA et ses camarades ont organisé cette conférence- débat à laquelle a été associé le ministère des Infrastructures économiques.
Honoré Kouassi