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Société Publié le lundi 27 avril 2009 | Le Nouveau Réveil

Assemblée générale de l`OCAB le mardi prochain : Demain, le jour de vérité

Prévue pour le 28 mars 2008, l'assemblée générale de l'OCAB aura lieu effectivement ce mardi. Elle va permettre à chaque candidat de prouver sa majorité et de mettre ainsi fin aux querelles inutiles à l'intérieur de cette filière. Pour l'instant, deux camps se dégagent dans le cadre de cette élection. Ce sont d'une part, celui du président N'goan Aka Mathias et d'autre part des producteurs favorables à Gnui Michel.C'est en effet les partisans de ce dernier qui ont tenté en vain d'évincer le PCA de l'OCAB sous le prétexte fallacieux qu'il a trop duré à la tête de cette structure. Mais cette façon d'agir n'a nullement inquiété le président N'goan Mathias. "Allons-y à l'assemblée générale et celui qui a la majorité gagnera. Si je suis désavoué, je rends le tablier" a promis l'actuel et le seul PCA de l'OCAB à ses adversaires. D'ailleurs, face aux gesticulations des hommes de Gnui Michel, il est resté serein. La preuve, N'goan Aka Mathias n'a pas manqué de rassurer en ces termes : "Il n'y a pas de bicéphalisme. Pour l'instant, nous allons à l'assemblée générale." Cette rencontre en effet, verra la participation de tous les candidats qui sont en règle de leur cotisation. Il semble même que c'est ce qui fait peur à certaines personnes : "Nous avons lu dans les journaux qu'ils ne veulent pas aller à l'assemblée générale. On sait que pour y aller, il faut être à jour de ses cotisations. Je ne sais pas si c'est pour cela qu'ils ne veulent pas aller à cette assemblée" s'interroge le PCA de L'OCAB. Demain donc, la nation entière saura la vérité sur les vraies raisons des actions des éternels déstabilisateurs. En attendant, le produit c'est-à-dire l'ananas, continue sa traversée du désert "l'ananas bat de l'aile. Et on a vu cela venir. En 2002, il y a eu des grèves sauvages au moment où on partait chercher les nouvelles variétés…Dans une filière, quand il y a du bruit, les bailleurs n'y mettent pas leur argent. C'est ce qui a fait qu'on a pris du retard. Notre variété ne tient plus sur le marché. Elle a montré beaucoup de faiblesses…Quand les ananas arrivent, on ne peut pas les écouler rapidement comme avant. Or, notre variété ne peut pas aller au-delà d'une semaine. Après, il dévient marron et n'est plus comestible" a-t-il indiqué. Une situation qui, en principe, doit plutôt préoccuper les producteurs au lieu de se livrer à une bagarre pour des postes.

DJE KM
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