Le Premier ministre, M. Guillaume Soro, a sollicité lundi dernier, auprès des autorités de l’Organisation internationale du travail (OIT), à l’occasion de la célébration des 90 ans de cette institution du système des Nations unies, à la Bourse du travail, à Treichville, le retour du siège régional du Bureau international du travail (BIT) délocalisé à Dakar, à Abidjan. “Je pense qu’au regard des acquis indéniables pour notre pays, il faut que le siège régional du BIT revienne définitivement en Côte d’Ivoire. Il n’y a plus de raison qu’il reste hors de la Côte d’Ivoire. De la même façon que la BAD a fait un pas important pour son retour en Côte d’Ivoire, nous attendons aussi le BIT”, a indiqué le chef du gouvernement qui a ajouté que la date électorale sera connue sous peu. Car, a-t-il précisé, le chronogramme des dates des élections proposé par la Commission électorale indépendante (CEI) a été transmis au Président de la République. “Les élections auront lieu en 2009 et le chef de l’Etat et moi sommes en train de travailler pour verrouiller les dates. Je sais que les travailleurs attendent les dates des élections qui permettront de renforcer la sécurité des institutions et à un Etat fort de mettre en œuvre des réformes courageuses pour le bien-être de tous”, a relevé M. Guillaume Soro qui a annoncé par ailleurs le redéploiement de la police et de la gendarmerie sur l’ensemble du territoire national aux côtés des forces armées des Forces nouvelles dans les tout prochains jours.
Tout en saluant les sacrifices faits par les travailleurs ivoiriens pour accompagner le gouvernement en cette période de sortie de crise, le Premier ministre s’est réjoui de l’obtention du point de décision à l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés) et la facilité de réduction de la pauvreté et pour la croissance qui ouvrent des perspectives meilleures pour alléger, voire effacer la dette de plus de 6000 milliards FCFA de la Côte d’Ivoire.
Pour le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, le professeur Hubert Oulaye, le thème des présentes manifestations de l’OIT : “Promotion du travail décent pour la reconstruction post-crise”, est une invite au dialogue social entre le gouvernement, le patronat et les travailleurs pour l’amélioration des conditions de travail en cette période de sortie de crise. D’ailleurs, outre la création du Conseil national du travail, le monde ivoirien du travail signera ce mercredi 29 avril, le protocole d’accord pour la stabilité sociale. Le ministre Hubert Oulaye a enfin exprimé son infinie gratitude au BIT pour les projets tels que le projet-pilote de développement des initiatives génératrices d’emplois basé à l’Ouest, les projets Himo et de lutte contre la traite des enfants ainsi que le programme-pays pour la promotion du travail décent.
Didier Kéï
Tout en saluant les sacrifices faits par les travailleurs ivoiriens pour accompagner le gouvernement en cette période de sortie de crise, le Premier ministre s’est réjoui de l’obtention du point de décision à l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés) et la facilité de réduction de la pauvreté et pour la croissance qui ouvrent des perspectives meilleures pour alléger, voire effacer la dette de plus de 6000 milliards FCFA de la Côte d’Ivoire.
Pour le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, le professeur Hubert Oulaye, le thème des présentes manifestations de l’OIT : “Promotion du travail décent pour la reconstruction post-crise”, est une invite au dialogue social entre le gouvernement, le patronat et les travailleurs pour l’amélioration des conditions de travail en cette période de sortie de crise. D’ailleurs, outre la création du Conseil national du travail, le monde ivoirien du travail signera ce mercredi 29 avril, le protocole d’accord pour la stabilité sociale. Le ministre Hubert Oulaye a enfin exprimé son infinie gratitude au BIT pour les projets tels que le projet-pilote de développement des initiatives génératrices d’emplois basé à l’Ouest, les projets Himo et de lutte contre la traite des enfants ainsi que le programme-pays pour la promotion du travail décent.
Didier Kéï
