Les populations, plus précisément les fonctionnaires et les agents de l’Etat doivent accéder facilement aux soins médicaux. Ce souci permanent de leur outil de solidarité sociale, la MUGEFCI, vient de se concrétiser par la mise sur pied d’un guide de médicaments génériques. Dont l’objectif majeur est de permettre de soigner les mutualistes comme il se doit, à moindre coût. C’est ce qu’a expliqué hier dans les moindres détails, le médecin conseil de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat (Mugefci), lors d’une conférence de presse organisée au siège de la Mugefci (Plateau). “Les 900 médicaments génériques existaient déjà sur la liste des médicaments remboursables. Aujourd’hui, ils sont consignés dans un guide de façon précise pour les faire connaître aux médecins et aux pharmaciens. C’est un document consensuel”, explique le conférencier, le professeur de pharmacologie clinique (UFR des sciences médicales-Cocody). “Le médecin et le pharmacien voient tout de suite le prix du générique qui est une copie de même qualité, de même efficacité, de même sécurité mais de coût moindre”, se veut rassusant Pr. Dié Kakou-Henri. Comme pour dire que ce ne sont nullement des sous-médicaments destinés aux pauvres. Mais bien au contraire, une stratégie pour lutter contre la pauvreté. “Les Américains et les Canadiens font partie des pays qui consomment plus de génériques au monde. En Côte d’Ivoire, on est à 20%. La France est à 85% et équilibre les comptes de la sécurité sociale”, se veut-ils explicite, pour étayer ses propos.
La trouvaille de la Mugefci n’est pas basée sur le hasard. Loin s’en faut. Puisque, selon le conférencier, une loi sur la substitution du médicament existe déjà en Côte d’Ivoire. A tite d’exemple, le conférencier fait remarquer que là où le mutualiste paie 30% de 20 mille (médicament de référence ou de spécialité) habituellement, il paiera désormais 30% de 7 mille (médicament générique). “C’est un défi national à relever”, soutient-il. Etant entendu que cette politique est de nature à réduire les prix des médicaments.
Félix Téha Dessrait: dessrait@yahoo.fr
La trouvaille de la Mugefci n’est pas basée sur le hasard. Loin s’en faut. Puisque, selon le conférencier, une loi sur la substitution du médicament existe déjà en Côte d’Ivoire. A tite d’exemple, le conférencier fait remarquer que là où le mutualiste paie 30% de 20 mille (médicament de référence ou de spécialité) habituellement, il paiera désormais 30% de 7 mille (médicament générique). “C’est un défi national à relever”, soutient-il. Etant entendu que cette politique est de nature à réduire les prix des médicaments.
Félix Téha Dessrait: dessrait@yahoo.fr