La Coopérative fruitière d'ananas et de bananes n'entend pas cautionner «le faux ». Selon le Pca de cette structure Kaboré Zabdanimba, N'Goan Mathias n'étant plus le président de l'Ocab, sa coopérative ne saurait participer à une quelconque assemblée générale convoquée par ce dernier.
La Coopérative fruitière d'ananas et de bananes (Cofab) ne reconnait pas avoir participé à l'assemblée générale organisée le 28 avril par N'Goan Mathias, président déchu de l'Organisation centrale des producteurs-exportateurs d'ananas et bananes (Ocab). Selon le président du conseil d'administration de la Cofab (membre de l'Ocab), Kaboré Zabdanimba Antoine, contrairement à ce que veut faire croire M. N'Goan, sa structure n'a été ni de près de ni de loin associée à cette «assemblée générale qui est nulle et de nul effet, puisque ce dernier n'est plus le président de l'Ocab. » «Vous avez fait apparaître notre structure sur une feuille de présence de l'Ocab en qualité de sociétaire par deux voix. Nous contestons formellement la présence de la Cofab à votre assemblée générale du 28/04/09. Car nous n'avons mandaté à aucun moment M. Dembélé Aboubacar pour agir au nom de la Cofab », a signifié Kaboré Zabdanimba dans son courrier en date du 29 avril adressé à N'Goan Mathias. Pour lui, il s'agit d'une usurpation de fonction dont s'est rendu coupable M. Dembélé. En conséquence sa coopérative ne se reconnaît pas dans les actes posés par ce dernier. «Nous vous interdisons de laisser croire que la Cofab a voté favorablement aux questions de l'ordre du jour. A défaut de rectification officielle de vos documents, nous réservons tous nos droits pour suite éventuelle à donner », prévenu le président Kaboré. Il faut noter que depuis le 2 avril le Conseil d'administration de l'Ocab a procédé à une restructuration qui a abouti à l'élection d'un nouveau Pca (Gnui Michel en remplacement de N'Goan Mathias). Les petits planteurs dans leur majorité reprochent au président de ne plus se consacrer à leur organisation. Alors qu'ils sont assaillis par de multiples problèmes dont les difficultés liées à la commercialisation, la baisse de la production, les questions de financements. Ils dénoncent également une « mauvaise gestion» de l'ancienne équipe qui est restée dans un «l'immobilisme et l'opacité totale».
Cissé Cheick Ely
La Coopérative fruitière d'ananas et de bananes (Cofab) ne reconnait pas avoir participé à l'assemblée générale organisée le 28 avril par N'Goan Mathias, président déchu de l'Organisation centrale des producteurs-exportateurs d'ananas et bananes (Ocab). Selon le président du conseil d'administration de la Cofab (membre de l'Ocab), Kaboré Zabdanimba Antoine, contrairement à ce que veut faire croire M. N'Goan, sa structure n'a été ni de près de ni de loin associée à cette «assemblée générale qui est nulle et de nul effet, puisque ce dernier n'est plus le président de l'Ocab. » «Vous avez fait apparaître notre structure sur une feuille de présence de l'Ocab en qualité de sociétaire par deux voix. Nous contestons formellement la présence de la Cofab à votre assemblée générale du 28/04/09. Car nous n'avons mandaté à aucun moment M. Dembélé Aboubacar pour agir au nom de la Cofab », a signifié Kaboré Zabdanimba dans son courrier en date du 29 avril adressé à N'Goan Mathias. Pour lui, il s'agit d'une usurpation de fonction dont s'est rendu coupable M. Dembélé. En conséquence sa coopérative ne se reconnaît pas dans les actes posés par ce dernier. «Nous vous interdisons de laisser croire que la Cofab a voté favorablement aux questions de l'ordre du jour. A défaut de rectification officielle de vos documents, nous réservons tous nos droits pour suite éventuelle à donner », prévenu le président Kaboré. Il faut noter que depuis le 2 avril le Conseil d'administration de l'Ocab a procédé à une restructuration qui a abouti à l'élection d'un nouveau Pca (Gnui Michel en remplacement de N'Goan Mathias). Les petits planteurs dans leur majorité reprochent au président de ne plus se consacrer à leur organisation. Alors qu'ils sont assaillis par de multiples problèmes dont les difficultés liées à la commercialisation, la baisse de la production, les questions de financements. Ils dénoncent également une « mauvaise gestion» de l'ancienne équipe qui est restée dans un «l'immobilisme et l'opacité totale».
Cissé Cheick Ely
