La journée internationale de la liberté de la presse commémorée le dimanche 3 mai dernier, et dont la célébration au plan national, a eu lieu le lendemain, lundi au Plateau, aura permis aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens, mais également à tous ceux qui ont choisi de vivre sur le territoire national de se faire une idée exacte des uns et des autres sur ce droit cher aux journalistes. La loi de 2004 portant régime juridique de la presse en Côte d'Ivoire, votée par les parlementaires comporterait-elle des zones d'ombre au profit de ces hommes et femmes dont le souci majeur serait de nuire aux journalistes ? On a entendu, lors des communications, ce lundi 3, des hommes de droit insister sur la nette possibilité de conduire un journaliste professionnel à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, (Maca).
Le substitut du procureur l'a affirmé avec une telle énergie, que même les participants "étrangers" à la corporation ont dû se poser la question de savoir, si les journalistes avaient ou ont un problème particulier avec la justice ivoirienne représentée à un niveau tout de même respectable à la table des communications, disons, croisées. Puisque des intervenants journalistes (patrons d'associations professionnelles) ont clairement dit la volonté des hommes et femmes des médias ivoiriens : celle de pouvoir travailler dans un environnement sécurisé par la loi, comme le recommande celle mentionnée plus haut. Ainsi, pendant que l'Observatoire de la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie (Olped), l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci), le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci), le Conseil national de la presse (Cnp),…défendaient farouchement cette liberté de la presse, baromètre incontestable de démocratie réelle (dans les pays comme les Etats-Unis d'Amérique, la France, la Grande Bretagne…la réalité positive ou normalisée de la liberté de la presse participe d'une gouvernance satisfaisante pour les populations, et un rappel est constamment fait aux politiques, qui après élection, font preuve d'un oubli royal des promesses faites à leurs concitoyens), des pratiquants du droit, s'évertuaient à dire autre chose. Il y en a même qui ont déclaré, sûrement, joyeux, que si le chef de l'Etat ne veut pas qu'un journaliste aille en prison ( ?!), il n'est pas question pour eux que les journalistes jouissent d'un telle liberté. Et le discours tenu n'a pas manqué de jeter un grand froid dans le dos des journalistes présents ou qui ont lu après les comptes rendus des différents journaux. C'est donc la preuve que beaucoup reste à faire. Car, la possibilité pour les journalistes ivoiriens d'exercer au mieux leur activité pour le bonheur du peuple qui brûle d'envie de savoir ce qui se passe dans le pays, semble réduite. Au moment où les journalistes de Côte d'Ivoire oeuvrent pour une amélioration rassurante de leurs conditions de travail et de vie. "L'homme est son propre sorcier", dit le penseur. Le sorcier étant vu, ici, sous un aspect purement positif, c'est-à-dire constructif, évolutif…, le bureau exécutif de l'Unjci a décidé d'avoir une séance de travail avec le procureur de la République. Afin de lever toute équivoque. Parce qu'"il n'est pas bon pour un pays d'avoir des journalistes en prison", avait averti Eugène Kacou, président du Cnp, quand notre confrère Gnamantêh était à la Maca, pour "offense au chef de l'Etat". En tout cas, une "liberté en valeur absolue" ne saurait aucunement faire la fierté d'une nation comme la Côte d'Ivoire. La liberté de la presse, c'est la liberté de la presse. Evitons donc d'interpréter la loi…pour faire mal à la corporation.
par Parfait Tadjau
Le substitut du procureur l'a affirmé avec une telle énergie, que même les participants "étrangers" à la corporation ont dû se poser la question de savoir, si les journalistes avaient ou ont un problème particulier avec la justice ivoirienne représentée à un niveau tout de même respectable à la table des communications, disons, croisées. Puisque des intervenants journalistes (patrons d'associations professionnelles) ont clairement dit la volonté des hommes et femmes des médias ivoiriens : celle de pouvoir travailler dans un environnement sécurisé par la loi, comme le recommande celle mentionnée plus haut. Ainsi, pendant que l'Observatoire de la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie (Olped), l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci), le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci), le Conseil national de la presse (Cnp),…défendaient farouchement cette liberté de la presse, baromètre incontestable de démocratie réelle (dans les pays comme les Etats-Unis d'Amérique, la France, la Grande Bretagne…la réalité positive ou normalisée de la liberté de la presse participe d'une gouvernance satisfaisante pour les populations, et un rappel est constamment fait aux politiques, qui après élection, font preuve d'un oubli royal des promesses faites à leurs concitoyens), des pratiquants du droit, s'évertuaient à dire autre chose. Il y en a même qui ont déclaré, sûrement, joyeux, que si le chef de l'Etat ne veut pas qu'un journaliste aille en prison ( ?!), il n'est pas question pour eux que les journalistes jouissent d'un telle liberté. Et le discours tenu n'a pas manqué de jeter un grand froid dans le dos des journalistes présents ou qui ont lu après les comptes rendus des différents journaux. C'est donc la preuve que beaucoup reste à faire. Car, la possibilité pour les journalistes ivoiriens d'exercer au mieux leur activité pour le bonheur du peuple qui brûle d'envie de savoir ce qui se passe dans le pays, semble réduite. Au moment où les journalistes de Côte d'Ivoire oeuvrent pour une amélioration rassurante de leurs conditions de travail et de vie. "L'homme est son propre sorcier", dit le penseur. Le sorcier étant vu, ici, sous un aspect purement positif, c'est-à-dire constructif, évolutif…, le bureau exécutif de l'Unjci a décidé d'avoir une séance de travail avec le procureur de la République. Afin de lever toute équivoque. Parce qu'"il n'est pas bon pour un pays d'avoir des journalistes en prison", avait averti Eugène Kacou, président du Cnp, quand notre confrère Gnamantêh était à la Maca, pour "offense au chef de l'Etat". En tout cas, une "liberté en valeur absolue" ne saurait aucunement faire la fierté d'une nation comme la Côte d'Ivoire. La liberté de la presse, c'est la liberté de la presse. Evitons donc d'interpréter la loi…pour faire mal à la corporation.
par Parfait Tadjau