Le secteur privé de l’informatique en Côte d’Ivoire se meurt pendant que la SNDI règne en maître absolu. En effet, le constat est clair. La Société nationale de développement de l’informatique fait une concurrence déloyale aux opérateurs privés. Dans notre parution n° 149, nous avons montré le vrai visage de cette société. Pour rappel, sachez que cette structure bénéficie de tous les avantages d’une société d’Etat. Mais elle répond et gagne sans surprise les différents marchés juteux de l’administration. Ce faisant, la SNDI viole les textes de l’UEMOA et même ceux régissant la concurrence en Côte d’Ivoire. Face à cette situation, le groupement interprofessionnel des métiers de l’informatique (GIMI), organe qui veille sur l’intérêt des opérateurs de cette filière a décidé de prendre le taureau par les cornes. Après plusieurs observations et interpellations faites aux dirigeants de la SNDI, le groupement a décidé de porter les illégalités fragrantes de cette société à la connaissance du ministre de l’Economie et des Finances. (Voir Fac Similé). Selon le président de ce groupement, M. Simon Pierre Sourou, “si le ministre Diby ne se penche pas sur ce problème, nous serons obligés de saisir la commission de Ouagadougou et les tribunaux ivoiriens pour que justice soit faite,’’ a-t-il menacé. Et d’ajouter que le GIMI, face à la démission de l’Etat, quant à la mise en place d’un environnement propice aux affaires, doit prendre des mesures vigoureuses pour mettre fin à la position dominante de la SNDI ou même demander purement et simplement la dissolution de cette Société-écran créée selon certaines sources par des proches du président Gbagbo pour s’enrichir. En attendant de dévoiler tous les mercenaires qui ont fait de la SDNI une société puissante, les autorités ivoiriennes et surtout le ministre de l’Economie et des Finances, sont interpellées à se saisir de ce dossier pour la reprise économique de la Côte d’Ivoire après plusieurs années de guerre. Cela y va de la crédibilité de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Par Edmond Kouadio.
gnakouadjokouame@yahoo.fr
Par Edmond Kouadio.
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