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Politique Publié le vendredi 15 mai 2009 | Le Patriote

Processus de sortie de crise - Propos du Premier ministre:“La date du 29 novembre est une date réaliste”

Un Conseil des ministres ordinaire s’est tenu hier au Palais présidentiel. A l’issue de cette réunion, la date du premier tour de l’élection présidentielle a été rendue public. Nous vous proposons ici la déclaration du chef du gouvernement à la presse.

Mme et MM les journalistes, ce jour s’est tenu un conseil de ministre ordinaire. Comme vous pouvez le constater, je suis avec le président de la Commission électorale indépendante. Il a été question au cours de ce conseil des ministres de l’analyse d’un projet de décret portant convocation du collège électoral de la République de Côte d’Ivoire en vue de l’élection du président de la République. Il me faut simplement rappeler que depuis quelques semaines déjà, le président de la Commission électorale a saisi le gouvernement d’un projet de décret pour fixer la date du premier tour de l’élection présidentielle. Après plusieurs séances de travail avec la Commission électorale indépendante et la dernière séance de travail s’est tenue hier en présence du chef de l’Etat, ce matin même le président de la Commission électorale indépendante nous a saisi d’un projet de décret qui a fait l’objet de discussions en Conseil des ministres. Ce décret a donc été adopté et je vous donne succinctement la lecture de l’article 1er de ce décret qui est libellé comme suit :
- le collège électoral de Côte d’Ivoire est convoqué le dimanche 29 novembre 2009 en vue de l’élection du président de la République. Le scrutin sera ouvert à 7 h et clos à 17 h.
Voici en partie, présenté l’article 1er du projet de décret qui a été adopté en Conseil de ministres de ce jour même.
Mmes et MM. les journalistes, il est simplement important de dire qu’à la différence de la date de l’année dernière, pour le gouvernement, la date du 29 novembre 2009, est une date réaliste. A ce jour, les opérations d’enrôlement ont permis à plus de six millions de personnes de s’inscrire dans les bureaux de vote et d’être aujourd’hui des potentiels électeurs. C’est une bonne chose et cela représente 70% des citoyens qui sont attendus. Donc, nous pensons que nous avons plus de lisibilité et de visibilité sur le processus électoral. A cela, s’ajoute toutes les dispositions que nous sommes en train de prendre pour faire en sorte que le vote se déroule dans la sérénité. Nous avons commencé le redéploiement des forces de sécurité sur l’ensemble du territoire. Vous avez pu le noter. Cette opération est en en cours et est en phase d’atteindre sa vitesse de croisière pour que tout le territoire national soit en mesure d’accueillir toutes ses forces dans l’optique de sécuriser les élections. Aussi le gouvernement s’est engagé à faire en sorte de mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante les moyens financiers pour mener à bien l’opération. Je peux signaler que l’autre opération de reconstitution des registres d’état-civil est en phase d’achèvement et comme je l’ai indiqué dans mes propos liminaires, sera terminé fin mai. Tout ceci pour dire que le gouvernement et la CEI, nous sommes dans les dispositions pour faire en sorte que l’élection se tienne à la date que je viens d’indiquer.
En ce qui concerne la question du désarmement, l’accord quatre est clair. Toutes les charges et les actions à mener dans le cadre militaire pour permettre des élections transparentes, démocratiques et sécurisées le seront pour permettre que les élections soient tenues à la date du 29 novembre 2009. Mieux, il est indiqué des délais dans l’accord quatre. Deux mois avant les élections, aussi bien le redéploiement que les autres phases de démobilisations et de regroupements doivent être achevés. Et je m’en tiens à l’application stricte de l’accord quatre complémentaire de Ouagadougou. En ce qui concerne les questions sur l’enrôlement à l’extérieur, il n’y a plus de difficultés. Il y avait simplement une difficulté financière. Le gouvernement entend prendre, je l’ai dit tout à l’heure, toutes les mesures pour mettre à la disposition du président de la CEI les moyens financiers pour que les élections se déroulent dans la sérénité.


Recueillis par Jean-Claude Coulibaly
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