La 5ème réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) se tient aujourd’hui dans la capitale burkinabé. La vedette de cette rencontre est Robert Beugré Mambé, le président de la Commission électorale indépendante, (CEI).
Tous les acteurs principaux du processus de paix sont à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, pour la 5ème réunion du Cadre permanent de concertation (CPC). C’est le président de la République, Laurent Gbagbo, qui a fermé la marche, hier, à 18h40. Le président ivoirien et sa délégation ont été accueillis par le président burkinabé, Blaise Compaoré. Ce même dimanche, Laurent Gbgabo avait été précédé, 6 h plus tôt à Ouagadougou, par le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, et sa délégation. La veille, c’est-à-dire le samedi, le président du RDR, Alassane Dramane Ouattara, avait retrouvé le Premier ministre, Guillaume Soro Kigbafori, qui, lui, avait déjà pris ses quartiers à Ouagadougou depuis le vendredi 15 mai.
A la 4ème réunion du CPC tenue le 10 novembre 2008, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, avait reçu mandat, dans l’impossibilité d’organiser le premier tour de l’élection présidentielle à la date du 30 novembre 2008, de tout mettre en œuvre pour proposer une date réaliste à la 5ème réunion de cette structure issue de l’Accord politique de Ouagadougou (APO).
Le jeudi 14 mai dernier, sur proposition du président de la CEI, le président de la République, Laurent Gbagbo, a signé, en conseil des ministres, le décret fixant l’élection présidentielle au 29 novembre 2009. “Ce n’est pas une date fétichiste parce que je ne sais pas comment fonctionnent les fétiches, mais c’est une date sûre ! ”, a ironisé, hier, Laurent Gbagbo face aux journalistes burkinabè présents à l’aéroport.
Pour Henri Konan Bédié, “il faut tout faire pour respecter cette date ,car une chose est de fixer une date, une chose est de la tenir”.
Du coup, l’intérêt du 5ème CPC de Ouaga réside désormais, non pas dans la date elle-même, mais dans l’exposé que Robert Beugré Mambé fera pour convaincre le facilitateur dans la résolution de la crise ivoirienne, Blaise Compaoré, et les opposants au régime Gbagbo, de sa capacité à effectivement organiser le premier tour de la présidentielle, le 29 novembre 2009. “Nous attendons du président de la CEI qu’il fournisse un chronogramme clair et détaillé des tâches à accomplir jusqu’à la date fixée en conseil des ministres”, nous a confié, dans la capitale burkinabé, un membre influent de l’entourage de Guillaume Soro , Secrétaire général des Forces nouvelles (ex-rébellion). Ce chronogramme devra préciser par exemple, la possibilité pour la CEI d’enrôler la quasi-totalité des électeurs ivoiriens à temps, de réaliser les croisements nécessaires, de confectionner les listings électoraux, de les afficher dans les délais requis et de distribuer les documents attendus (carte nationale d’identité et carte d’électeur) aux ayants droit. Pour leur part, les responsables des Forces Nouvelles ont confié à Notre Voie que le désarmement attendu par tous et la disparition des com’zones se feront effectivement “au moins deux mois avant la date des élections comme indiqué dans le 4ème Accord complémentaire de Ouaga”. Sur ce chapitre, ils se joignent au président Gbagbo qui se félicite de la mise en mouvement des agents chargés de la sécurité des élections dans le cadre du Centre de commandement intégré (CCI). Que proposera Beugré Mambé ce matin ? Tous les regards l’observent.
César Etou Envoyé spécial à Ouagadougou
Tous les acteurs principaux du processus de paix sont à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, pour la 5ème réunion du Cadre permanent de concertation (CPC). C’est le président de la République, Laurent Gbagbo, qui a fermé la marche, hier, à 18h40. Le président ivoirien et sa délégation ont été accueillis par le président burkinabé, Blaise Compaoré. Ce même dimanche, Laurent Gbgabo avait été précédé, 6 h plus tôt à Ouagadougou, par le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, et sa délégation. La veille, c’est-à-dire le samedi, le président du RDR, Alassane Dramane Ouattara, avait retrouvé le Premier ministre, Guillaume Soro Kigbafori, qui, lui, avait déjà pris ses quartiers à Ouagadougou depuis le vendredi 15 mai.
A la 4ème réunion du CPC tenue le 10 novembre 2008, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, avait reçu mandat, dans l’impossibilité d’organiser le premier tour de l’élection présidentielle à la date du 30 novembre 2008, de tout mettre en œuvre pour proposer une date réaliste à la 5ème réunion de cette structure issue de l’Accord politique de Ouagadougou (APO).
Le jeudi 14 mai dernier, sur proposition du président de la CEI, le président de la République, Laurent Gbagbo, a signé, en conseil des ministres, le décret fixant l’élection présidentielle au 29 novembre 2009. “Ce n’est pas une date fétichiste parce que je ne sais pas comment fonctionnent les fétiches, mais c’est une date sûre ! ”, a ironisé, hier, Laurent Gbagbo face aux journalistes burkinabè présents à l’aéroport.
Pour Henri Konan Bédié, “il faut tout faire pour respecter cette date ,car une chose est de fixer une date, une chose est de la tenir”.
Du coup, l’intérêt du 5ème CPC de Ouaga réside désormais, non pas dans la date elle-même, mais dans l’exposé que Robert Beugré Mambé fera pour convaincre le facilitateur dans la résolution de la crise ivoirienne, Blaise Compaoré, et les opposants au régime Gbagbo, de sa capacité à effectivement organiser le premier tour de la présidentielle, le 29 novembre 2009. “Nous attendons du président de la CEI qu’il fournisse un chronogramme clair et détaillé des tâches à accomplir jusqu’à la date fixée en conseil des ministres”, nous a confié, dans la capitale burkinabé, un membre influent de l’entourage de Guillaume Soro , Secrétaire général des Forces nouvelles (ex-rébellion). Ce chronogramme devra préciser par exemple, la possibilité pour la CEI d’enrôler la quasi-totalité des électeurs ivoiriens à temps, de réaliser les croisements nécessaires, de confectionner les listings électoraux, de les afficher dans les délais requis et de distribuer les documents attendus (carte nationale d’identité et carte d’électeur) aux ayants droit. Pour leur part, les responsables des Forces Nouvelles ont confié à Notre Voie que le désarmement attendu par tous et la disparition des com’zones se feront effectivement “au moins deux mois avant la date des élections comme indiqué dans le 4ème Accord complémentaire de Ouaga”. Sur ce chapitre, ils se joignent au président Gbagbo qui se félicite de la mise en mouvement des agents chargés de la sécurité des élections dans le cadre du Centre de commandement intégré (CCI). Que proposera Beugré Mambé ce matin ? Tous les regards l’observent.
César Etou Envoyé spécial à Ouagadougou