“Nos hôtes que nous avons accueillis à bras ouverts, nous les aimons d'autant plus que nous partageons tout ensemble. On se marie entre nous. Nous pardonnons tout ce qu'on nous a causé comme actes, demeurons unis”. Cet appel lancé hier, après-midi, au centre culturel d'Akoupé par le chef central des Akyé, Assi Yao Lambert, n'est pas tombé dans des oreilles de sourds. Puisque le vieux Tahirou Diarra, le représentant de la communauté allogène d'Akoupé a abondé dans le même sens que lui. “Il n'y a rien entre nous, depuis 1954, nous avons été accueillis volontairement par les premiers chefs d'ici. A partir d'aujourd'hui, il n'y a plus rien entre nous et nos tuteurs”, a-t-il fait remarquer.
Ces propos salués par un tonnerre d'applaudissements, scellaient ainsi la réconciliation entre les communautés autochtone et allogène. Qui, suite à la mort du jeune Adjé Djan Prince Rodrigue, élève en 6ème 1 au Lycée moderne d'Akoupé, la semaine dernière et originaire de Bécouéfin, s'affrontaient par jeunes interposés.
Raison pour laquelle, cette frange de la population n'a pas été ignorée et a pris l'engagement de jouer sa partition pour mettre un terme à la belligérance et préserver l'unité dans le département. “A partir d'aujourd'hui, les palabres sont terminées”, dira Adiko Achy, porte-parole de la jeunesse d'Akoupé.
Pour sa part, Dr Koné Losseni, président de la jeunesse du quartier Dioulakro, estime que faire la guerre à Akoupé entre communautés, c'est “faire la guerre contre moi-même”. Parce qu'il a révélé qu'après avoir fait ses études à Abidjan, il a bénéficié du soutien des cadres d'Akoupé où il est actuellement en service. Mais en plus, la mère de son épouse est d'Akoupé et qu'il est donc condamné à vivre en parfaite harmonie avec les populations Akyé. “La guerre est finie”, s'est-il exclamé à la grande joie du public. Tous ces engagements pris de part et d'autre, par les différents intervenants, le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, qui a passé deux jours à Akoupé pour régler ce conflit, leur a demandé de les traduire en actes concrets.
Pour sceller définitivement la paix entre les deux communautés, M. Tagro était présent, depuis samedi, à Akoupé. Il s'est d'abord rendu à Bécouéfin pour exprimer la compassion du président L aurent Gbagbo et présenter ses condoléances à la famille éplorée. Dans cette localité située à 8 km d'Akoupé, il a offert personnellement 500 000 FCFA à la famille endeuillée.
Désiré Tagro a prié les jeunes de ce village de mettre balle à terre malgré la douleur qui les frappe. Après quoi, il a mis le cap sur Akoupé où il a rencontré séparément les communautés Akyé et Malinké dans leurs quartiers respectifs en vue de rapprocher les positions.
Avant de prendre congé de ses hôtes hier, le ministre de l'Intérieur a offert un million à la jeunesse, à la chefferie traditionnelle. Mme Clotilde Ohouochi, Conseiller spécial du président de République chargé de la solidarité et des Affaires sociales, a remis un lot de médicaments d'un montant de 4 millions de FCFA de la part de Laurent Gbagbo et destinés aux blessés. Au nombre de 46 blessés, trois seulement, selon elle, sont encore hospitalisés dont deux cas ont été évacués sur Abidjan.
Vincent Deh Envoyé spécial à Akoupé
Ces propos salués par un tonnerre d'applaudissements, scellaient ainsi la réconciliation entre les communautés autochtone et allogène. Qui, suite à la mort du jeune Adjé Djan Prince Rodrigue, élève en 6ème 1 au Lycée moderne d'Akoupé, la semaine dernière et originaire de Bécouéfin, s'affrontaient par jeunes interposés.
Raison pour laquelle, cette frange de la population n'a pas été ignorée et a pris l'engagement de jouer sa partition pour mettre un terme à la belligérance et préserver l'unité dans le département. “A partir d'aujourd'hui, les palabres sont terminées”, dira Adiko Achy, porte-parole de la jeunesse d'Akoupé.
Pour sa part, Dr Koné Losseni, président de la jeunesse du quartier Dioulakro, estime que faire la guerre à Akoupé entre communautés, c'est “faire la guerre contre moi-même”. Parce qu'il a révélé qu'après avoir fait ses études à Abidjan, il a bénéficié du soutien des cadres d'Akoupé où il est actuellement en service. Mais en plus, la mère de son épouse est d'Akoupé et qu'il est donc condamné à vivre en parfaite harmonie avec les populations Akyé. “La guerre est finie”, s'est-il exclamé à la grande joie du public. Tous ces engagements pris de part et d'autre, par les différents intervenants, le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, qui a passé deux jours à Akoupé pour régler ce conflit, leur a demandé de les traduire en actes concrets.
Pour sceller définitivement la paix entre les deux communautés, M. Tagro était présent, depuis samedi, à Akoupé. Il s'est d'abord rendu à Bécouéfin pour exprimer la compassion du président L aurent Gbagbo et présenter ses condoléances à la famille éplorée. Dans cette localité située à 8 km d'Akoupé, il a offert personnellement 500 000 FCFA à la famille endeuillée.
Désiré Tagro a prié les jeunes de ce village de mettre balle à terre malgré la douleur qui les frappe. Après quoi, il a mis le cap sur Akoupé où il a rencontré séparément les communautés Akyé et Malinké dans leurs quartiers respectifs en vue de rapprocher les positions.
Avant de prendre congé de ses hôtes hier, le ministre de l'Intérieur a offert un million à la jeunesse, à la chefferie traditionnelle. Mme Clotilde Ohouochi, Conseiller spécial du président de République chargé de la solidarité et des Affaires sociales, a remis un lot de médicaments d'un montant de 4 millions de FCFA de la part de Laurent Gbagbo et destinés aux blessés. Au nombre de 46 blessés, trois seulement, selon elle, sont encore hospitalisés dont deux cas ont été évacués sur Abidjan.
Vincent Deh Envoyé spécial à Akoupé