La conférence internationale sur l’industrialisation a abouti à d’importantes résolutions.
La conférence internationale, organisée la semaine dernière par l’Association pour le développement de la filière cajou africaine (Adefica), s’est achevée sur la ferme volonté des acteurs africains de booster très rapidement l’industrialisation du secteur. On note qu’ils se proposent de construire chaque année, une unité industrielle de 3 mille tonnes. Autour de ces unités, de petites autres, d’une capacité de transformation de 150 à 500 tonnes seront installées.
Pour que l’industrialisation de la filière ait des chances d’aboutir, les acteurs en appellent à une politique fiscale incitative. A savoir : l’exonération totale des droits et taxes d’entrée et de TVA sur le matériel d’usine quel que soit le montant des investissements, l’exonération de la TVA sur le matériel de construction, de la patente, des impôts fonciers sur 5 à 10 ans, des impôts sur le bénéfice, l’exonération de la TVA sur les intrants, de la TPS sur les crédits bancaires.
En plus des mesures fiscales, la conférence internationale d’Abidjan propose d’autres dispositions économiques qui, à terme, favoriseront le développement du secteur. On pense à la mise en œuvre d’une politique commune d’appui à la transformation et à l’amélioration de la qualité. Au niveau du financement, la conférence souhaite, entre autres, la mise en place auprès des institutions financières de lignes de crédits à taux réduit au bénéfice des acteurs de la filière.
Les opérateurs de la filière anacarde se préoccupent de la qualité de leur produit. D’où leur vœu que soient mis en place, notamment, des programmes nationaux de démarche qualité et une politique de certification et de traçabilité des produits.
Alakagni Hala
La conférence internationale, organisée la semaine dernière par l’Association pour le développement de la filière cajou africaine (Adefica), s’est achevée sur la ferme volonté des acteurs africains de booster très rapidement l’industrialisation du secteur. On note qu’ils se proposent de construire chaque année, une unité industrielle de 3 mille tonnes. Autour de ces unités, de petites autres, d’une capacité de transformation de 150 à 500 tonnes seront installées.
Pour que l’industrialisation de la filière ait des chances d’aboutir, les acteurs en appellent à une politique fiscale incitative. A savoir : l’exonération totale des droits et taxes d’entrée et de TVA sur le matériel d’usine quel que soit le montant des investissements, l’exonération de la TVA sur le matériel de construction, de la patente, des impôts fonciers sur 5 à 10 ans, des impôts sur le bénéfice, l’exonération de la TVA sur les intrants, de la TPS sur les crédits bancaires.
En plus des mesures fiscales, la conférence internationale d’Abidjan propose d’autres dispositions économiques qui, à terme, favoriseront le développement du secteur. On pense à la mise en œuvre d’une politique commune d’appui à la transformation et à l’amélioration de la qualité. Au niveau du financement, la conférence souhaite, entre autres, la mise en place auprès des institutions financières de lignes de crédits à taux réduit au bénéfice des acteurs de la filière.
Les opérateurs de la filière anacarde se préoccupent de la qualité de leur produit. D’où leur vœu que soient mis en place, notamment, des programmes nationaux de démarche qualité et une politique de certification et de traçabilité des produits.
Alakagni Hala