Il est de plus en plus question d'un audit au Port Autonome d'Abidjan, à en croire les révélations d’un proche du chef de l'Etat.
Selon un proche du chef de l'Etat qui s'est confié à nous sous le couvert de l'anonymat "La reprise de l'opération main propre n'épargnera pas le Port d'Abidjan”. Et de commenter : "En concédant à la Société Belge Sea Invest l'exploitation du quai minéralier, sans passer par un appel d'offres, la direction générale du PAA, a montré ses limites de manager", soutient-il. Avant de prévenir : “L' emplacement de ce quai (entrepôts 13 et 14), non loin d'entrepôts de riz ne met pas le PAA à l'abri d'un scandale d'intoxication alimentaire. Cette concession pourrait tuer l'activité de la cimenterie en Côte d'Ivoire. Car ces sociétés déjà existantes ne font pas parties du conseil d 'administration de Sea Invest. Ce qui laisse croire que la concession du quai minéralier est un arrangement de gré à gré ". Ce proche du chef de l'Etat touche aussi un pan très important qui militerait en défaveur de la compétitivité du PAA. La pollution environnementale. " C'est un aspect très important qui tient à cœur au président Gbagbo Laurent. L'emplacement de la société Socimat, spécialisée dans le traitement du ciment en plein domaine portuaire est très désavantageux pour le PAA qui se doit de respecter les normes internationales d'environnement après le déversement des déchets toxiques en août 2006. Une entreprise située en plein centre du domaine portuaire, à quelques encablures du populaire magasin Mefco village. Les responsables du PAA songent-ils à sa délocalisation ?", s'interroge t-il. Aussi, notre interlocuteur va plus loin en indexant les structures parallèles qui traitent avec le PAA dans le domaine de la communication. " Nous ne comprenons pas pourquoi les responsables du PAA traitent avec des structures parallèles, dont la crédibilité est mise en doute. Pis, sans laisser de trace, comme l'exigent les recommandations d'Amaq Imaq Afaq Afnor, l'organisme certificateur de ladite structure", soutient-il. A la question de savoir sur quelle base fait-il cette grave révélation, il répond : " La direction générale du PAA sait que le propriétaire de la structure de communication qui a par exemple révisé leur film institutionnel est un ex-employé du palais présidentiel en rupture de ban avec Laurent Gbagbo, pour ses magouilles et son amour pour le gain facile. Nous le savons car sa voix posée sur la bande est une preuve irréfutable ". Et de continuer : " Quand l'audit sera lancé, nous verrons si elle (direction générale du PAA) pourra produire les documents contraires à ce que je dis". Le proche du chef de l'Etat va encore plus loin en soulevant un autre voile : "Combien ont coûté les missions commerciales de grandes envergures orchestrées par le PAA entre 2007 et 2008 ? Combien a coûté la révision de ce fameux film institutionnel ?", assène t-il. Pour lui, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase est une mission de complaisance aux Etats-Unis. " Tenez vous bien ! Un de mes collègues du palais a rencontré une délégation du PAA censée être en mission aux Etats-Unis. A sa grande surprise, une personne de la délégation qui était normalement en congé participait à ce voyage. Cette personne est une des protégées d'un baron de ladite structure ", indique- t-il. " Nous avons demandé au chef de l'Etat de lancer l'opération main propre au PAA, au vu de toutes ces légèretés. Ce n'était pas la première fois que nous lui suggérons cela. Mais contrairement à ses habitudes, le patron a promis sécher l'eau dans la cabine du ''navire '' PAA ", a-t-il conclu.
Yenon R. Assi. assyelie@yahoo.fr
Selon un proche du chef de l'Etat qui s'est confié à nous sous le couvert de l'anonymat "La reprise de l'opération main propre n'épargnera pas le Port d'Abidjan”. Et de commenter : "En concédant à la Société Belge Sea Invest l'exploitation du quai minéralier, sans passer par un appel d'offres, la direction générale du PAA, a montré ses limites de manager", soutient-il. Avant de prévenir : “L' emplacement de ce quai (entrepôts 13 et 14), non loin d'entrepôts de riz ne met pas le PAA à l'abri d'un scandale d'intoxication alimentaire. Cette concession pourrait tuer l'activité de la cimenterie en Côte d'Ivoire. Car ces sociétés déjà existantes ne font pas parties du conseil d 'administration de Sea Invest. Ce qui laisse croire que la concession du quai minéralier est un arrangement de gré à gré ". Ce proche du chef de l'Etat touche aussi un pan très important qui militerait en défaveur de la compétitivité du PAA. La pollution environnementale. " C'est un aspect très important qui tient à cœur au président Gbagbo Laurent. L'emplacement de la société Socimat, spécialisée dans le traitement du ciment en plein domaine portuaire est très désavantageux pour le PAA qui se doit de respecter les normes internationales d'environnement après le déversement des déchets toxiques en août 2006. Une entreprise située en plein centre du domaine portuaire, à quelques encablures du populaire magasin Mefco village. Les responsables du PAA songent-ils à sa délocalisation ?", s'interroge t-il. Aussi, notre interlocuteur va plus loin en indexant les structures parallèles qui traitent avec le PAA dans le domaine de la communication. " Nous ne comprenons pas pourquoi les responsables du PAA traitent avec des structures parallèles, dont la crédibilité est mise en doute. Pis, sans laisser de trace, comme l'exigent les recommandations d'Amaq Imaq Afaq Afnor, l'organisme certificateur de ladite structure", soutient-il. A la question de savoir sur quelle base fait-il cette grave révélation, il répond : " La direction générale du PAA sait que le propriétaire de la structure de communication qui a par exemple révisé leur film institutionnel est un ex-employé du palais présidentiel en rupture de ban avec Laurent Gbagbo, pour ses magouilles et son amour pour le gain facile. Nous le savons car sa voix posée sur la bande est une preuve irréfutable ". Et de continuer : " Quand l'audit sera lancé, nous verrons si elle (direction générale du PAA) pourra produire les documents contraires à ce que je dis". Le proche du chef de l'Etat va encore plus loin en soulevant un autre voile : "Combien ont coûté les missions commerciales de grandes envergures orchestrées par le PAA entre 2007 et 2008 ? Combien a coûté la révision de ce fameux film institutionnel ?", assène t-il. Pour lui, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase est une mission de complaisance aux Etats-Unis. " Tenez vous bien ! Un de mes collègues du palais a rencontré une délégation du PAA censée être en mission aux Etats-Unis. A sa grande surprise, une personne de la délégation qui était normalement en congé participait à ce voyage. Cette personne est une des protégées d'un baron de ladite structure ", indique- t-il. " Nous avons demandé au chef de l'Etat de lancer l'opération main propre au PAA, au vu de toutes ces légèretés. Ce n'était pas la première fois que nous lui suggérons cela. Mais contrairement à ses habitudes, le patron a promis sécher l'eau dans la cabine du ''navire '' PAA ", a-t-il conclu.
Yenon R. Assi. assyelie@yahoo.fr