Une délégation d’industriels portugais séjourne en Côte d’Ivoire, depuis samedi dernier. Hier, elle était à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-CI). En l’absence du président de cette structure, Jean-Louis Billon, c’est Douka Christophe qui a reçu les visiteurs en son nom.
La délégation est composée d’une dizaine de personnes représentant 6 entreprises spécialisées dans la métallurgie et l’électromécanique. Le Centre de formation en métallurgie et électromécanique est représenté par trois personnes. Enfin, il y a Agua-Em-Processo, déjà présente en Côte d’Ivoire. Les industriels portugais sont venus en Côte d’Ivoire à l’initiative de l’Association nationale des entreprises métallurgiques et électromécaniques (ANEMM), de la CCI-CI et de Gnazokola Adjehi, directeur général adjoint de Agua-Em-Processo. Ce dernier a salué la présence de cette délégation en Côte d’Ivoire. Il a déploré la fermeture de la représentation diplomatique et de la compagnie aérienne portugaises. Il a indiqué que la présence de la délégation portugaise est porteuse d’espoir de revoir les industriels de ce pays revenir. “La Chambre de commerce et d’industrie mettra tout à votre disposition pour que votre visite soit fructueuse”, a-t-il dit à ses hôtes.
“Il est possible de travailler ensemble, de coopérer. Pourquoi sommes-nous là ? Nous sommes des Portugais. Ce qui nous caractérise, c’est la possibilité d’être en communion avec d’autres personnes. Nous avons une culture de coopération, de respect des différences”, a dit d’entrée Jose De Oliveira Guia, président de l’ANEMM, qui conduisait la délégation. Pour lui, Ivoiriens et Portugais doivent apprendre les uns avec les autres. Il a également déploré fermeture de la représentation diplomatique portugaise et de la compagnie aérienne. Cependant, il l’a expliqué par le fait que des informations erronées circulent sur le compte de la Côte d’Ivoire en Europe. Concernant la coopération entre les deux pays, Jose De Oliveira Guia a dit en substance : “Dites de quoi vous avez besoin et nous verrons ce que nous pouvons faire (…) Mais pour commencer, acceptons d’apprendre les uns des autres”. Il a ensuite terminé : “Nous sommes prêts pour construire l’avenir si vous voulez, comme vous voulez et quand vous voulez”.
Quant au représentant du ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Idrissa Fofana, il a révélé que les Ivoiriens ont longtemps déploré l’absence des Portugais dans leur environnement économique. Cependant, pour lui, ils arrivent au bon moment, au moment où la Côte d’Ivoire amorce sa sortie de crise. Selon lui, la Côte d’Ivoire aura besoin des industriels portugais dans le secteur naval et dans l’industrie métallurgique. “Je vous invite à ne pas attendre la sortie de crise, comme d’autres, pour venir investir. Il faut éviter de confondre élection et développement économique. Nous sommes convaincus que le développement économique entraînera une paix durable”.
Koné Modeste: konemo2002@yahoo.fr
La délégation est composée d’une dizaine de personnes représentant 6 entreprises spécialisées dans la métallurgie et l’électromécanique. Le Centre de formation en métallurgie et électromécanique est représenté par trois personnes. Enfin, il y a Agua-Em-Processo, déjà présente en Côte d’Ivoire. Les industriels portugais sont venus en Côte d’Ivoire à l’initiative de l’Association nationale des entreprises métallurgiques et électromécaniques (ANEMM), de la CCI-CI et de Gnazokola Adjehi, directeur général adjoint de Agua-Em-Processo. Ce dernier a salué la présence de cette délégation en Côte d’Ivoire. Il a déploré la fermeture de la représentation diplomatique et de la compagnie aérienne portugaises. Il a indiqué que la présence de la délégation portugaise est porteuse d’espoir de revoir les industriels de ce pays revenir. “La Chambre de commerce et d’industrie mettra tout à votre disposition pour que votre visite soit fructueuse”, a-t-il dit à ses hôtes.
“Il est possible de travailler ensemble, de coopérer. Pourquoi sommes-nous là ? Nous sommes des Portugais. Ce qui nous caractérise, c’est la possibilité d’être en communion avec d’autres personnes. Nous avons une culture de coopération, de respect des différences”, a dit d’entrée Jose De Oliveira Guia, président de l’ANEMM, qui conduisait la délégation. Pour lui, Ivoiriens et Portugais doivent apprendre les uns avec les autres. Il a également déploré fermeture de la représentation diplomatique portugaise et de la compagnie aérienne. Cependant, il l’a expliqué par le fait que des informations erronées circulent sur le compte de la Côte d’Ivoire en Europe. Concernant la coopération entre les deux pays, Jose De Oliveira Guia a dit en substance : “Dites de quoi vous avez besoin et nous verrons ce que nous pouvons faire (…) Mais pour commencer, acceptons d’apprendre les uns des autres”. Il a ensuite terminé : “Nous sommes prêts pour construire l’avenir si vous voulez, comme vous voulez et quand vous voulez”.
Quant au représentant du ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Idrissa Fofana, il a révélé que les Ivoiriens ont longtemps déploré l’absence des Portugais dans leur environnement économique. Cependant, pour lui, ils arrivent au bon moment, au moment où la Côte d’Ivoire amorce sa sortie de crise. Selon lui, la Côte d’Ivoire aura besoin des industriels portugais dans le secteur naval et dans l’industrie métallurgique. “Je vous invite à ne pas attendre la sortie de crise, comme d’autres, pour venir investir. Il faut éviter de confondre élection et développement économique. Nous sommes convaincus que le développement économique entraînera une paix durable”.
Koné Modeste: konemo2002@yahoo.fr