Le directeur général adjoint (DGA) de la Société Nouvelle Air Ivoire, Aboubakar Touré, a démissionné le mercredi dernier matin, sous la pression de l’actionnaire CFI Aérien. Il est remplacé par M. Joachim Ottro. L’information a été donnée hier, à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny, à Port-Bouët, par le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la Nouvelle Air Ivoire (SYNTAI), Arsène Gnagbo, lors de la présentation des résolutions de l’assemblée générale de son organisation tenue le 23 mai dernier.
“Le Syntai a entrepris des actions pour que les choses rentrent dans l’ordre à SN Air Ivoire qui a une mauvaise gestion. C’est en cela que l’actionnaire CFI Aérien a demandé au DGA Aboubakar Touré de démissionner. Nous souhaitons aussi que le DG de la SN Air Ivoire, Hanlls Mariefel démissionne”, a déclaré M. Arsène Gnagbo. Le Syntai exige en effet le départ du groupe CFI Aérien et de son partenaire Lufthansa consulting qui, selon Arsène Gnagbo, n’ont rien apporté à la compagnie nationale. La récapitalisation urgente de la SN Air Ivoire en y injectant les fonds nécessaires à sa survie, l’entrée dans le capital d’un partenaire technique et stratégique capable de fournir des aéronefs adaptés à l’exploitation pour que le personnel navigant demeure en activité et le retour du traitement en interne des recettes commerciales injustement délocalisées à l’Ile Maurice, sont les recommandations adoptées par l’assemblée générale du Syntai. Ainsi, l’entreprise pourra relancer ses activités pour le bonheur des employés.
Le SYNTAI dénonce la gestion calamiteuse de la SN Air Ivoire qui met en péril les emplois des 412 agents.
Cette mauvaise gestion se caractérise, selon lui, par un manque de flotte pour effectuer une exploitation génératrice de valeur ajoutée, la location des avions à la base du chômage technique du personnel navigant et le traitement des recettes à l’Ile Maurice avec un coût supplémentaire de 90 millions FCFA par an. Le Syntai dénonce la masse salariale des 24 agents du partenaire stratégique Lufthansa consulting estimée à 300 millions FCFA par mois alors que celle des 400 agents de la SN Air Ivoire atteint à peine 300 millions FCFA sur la même période. “Les salaires sont difficilement versés. Les agents devant souvent attendre jusqu’au 15 du mois suivant”, , a-t-il déploré.
En définitive, à en croire Arsène Gnagbo, les pertes de l’entreprise au 31 décembre 2008 sont estimées à environ 7 milliards FCFA. Au 30 avril 2009, ces pertes sont évaluées à 21 milliards FCFA. Or le capital de la SN Air Ivoire est de 5 milliards FCFA. L’Etat ivoirien détient 49,50% des actions de l’entreprise. Les 50,50% reviennent à CFI Aérien de Koné Dossongui.
Gomon Edmond
“Le Syntai a entrepris des actions pour que les choses rentrent dans l’ordre à SN Air Ivoire qui a une mauvaise gestion. C’est en cela que l’actionnaire CFI Aérien a demandé au DGA Aboubakar Touré de démissionner. Nous souhaitons aussi que le DG de la SN Air Ivoire, Hanlls Mariefel démissionne”, a déclaré M. Arsène Gnagbo. Le Syntai exige en effet le départ du groupe CFI Aérien et de son partenaire Lufthansa consulting qui, selon Arsène Gnagbo, n’ont rien apporté à la compagnie nationale. La récapitalisation urgente de la SN Air Ivoire en y injectant les fonds nécessaires à sa survie, l’entrée dans le capital d’un partenaire technique et stratégique capable de fournir des aéronefs adaptés à l’exploitation pour que le personnel navigant demeure en activité et le retour du traitement en interne des recettes commerciales injustement délocalisées à l’Ile Maurice, sont les recommandations adoptées par l’assemblée générale du Syntai. Ainsi, l’entreprise pourra relancer ses activités pour le bonheur des employés.
Le SYNTAI dénonce la gestion calamiteuse de la SN Air Ivoire qui met en péril les emplois des 412 agents.
Cette mauvaise gestion se caractérise, selon lui, par un manque de flotte pour effectuer une exploitation génératrice de valeur ajoutée, la location des avions à la base du chômage technique du personnel navigant et le traitement des recettes à l’Ile Maurice avec un coût supplémentaire de 90 millions FCFA par an. Le Syntai dénonce la masse salariale des 24 agents du partenaire stratégique Lufthansa consulting estimée à 300 millions FCFA par mois alors que celle des 400 agents de la SN Air Ivoire atteint à peine 300 millions FCFA sur la même période. “Les salaires sont difficilement versés. Les agents devant souvent attendre jusqu’au 15 du mois suivant”, , a-t-il déploré.
En définitive, à en croire Arsène Gnagbo, les pertes de l’entreprise au 31 décembre 2008 sont estimées à environ 7 milliards FCFA. Au 30 avril 2009, ces pertes sont évaluées à 21 milliards FCFA. Or le capital de la SN Air Ivoire est de 5 milliards FCFA. L’Etat ivoirien détient 49,50% des actions de l’entreprise. Les 50,50% reviennent à CFI Aérien de Koné Dossongui.
Gomon Edmond