Nouveau rebondissement dans l’actualité politique refait surface avec une décision du tribunal à l’endroit de l’ancien président.
Quatre ans de prison par contumace et 70 millions de dollars d’amende. Telle est la sentence que le tribunal d’Antananarivo, par la voix du ministre malgache de la Justice, Christine Razanamahasoa, a prononcée. A l’encontre de l’ancien président Marc Ravalomanana exilé en Afrique du Sud après son renversement en mars dernier.
Poursuivi pour abus de pouvoir, Ravalomanana, selon France 24, est condamné pour l’achat d’un jet de 60 millions de dollars pour ses déplacements.
L’ancien ministre malgache des Finances et du Budget, Haja Razafinjatovo, pour le même «délit», n’a pas été épargné. Il écope de la même peine que le président déchu.
A la presse, le ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, a révélé que «Ravalomanana a mélangé les intérêts publics et ses intérêts personnels». Faut-il le noter, ce dernier a été contraint de démissionner à la suite de violentes manifestations conduites par le nouveau président Andry Rajoelina, alors maire d’Antananarivo et de la défection des forces armées malgaches.
Rajoelina contestait notamment un projet de location, par le groupe sud-coréen Daewoo, de terres agricoles malgaches.
La grande île a été, par ailleurs, mise en quarantaine politique par l’Union africaine (Ua) et la Communauté de développement d’Afrique australe (Sadc). Ces organisations panafricaine et d’Afrique australe dénoncent un coup d’Etat contre le président élu, Marc Ravalomanana.
Ernest Aka Simon
Quatre ans de prison par contumace et 70 millions de dollars d’amende. Telle est la sentence que le tribunal d’Antananarivo, par la voix du ministre malgache de la Justice, Christine Razanamahasoa, a prononcée. A l’encontre de l’ancien président Marc Ravalomanana exilé en Afrique du Sud après son renversement en mars dernier.
Poursuivi pour abus de pouvoir, Ravalomanana, selon France 24, est condamné pour l’achat d’un jet de 60 millions de dollars pour ses déplacements.
L’ancien ministre malgache des Finances et du Budget, Haja Razafinjatovo, pour le même «délit», n’a pas été épargné. Il écope de la même peine que le président déchu.
A la presse, le ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, a révélé que «Ravalomanana a mélangé les intérêts publics et ses intérêts personnels». Faut-il le noter, ce dernier a été contraint de démissionner à la suite de violentes manifestations conduites par le nouveau président Andry Rajoelina, alors maire d’Antananarivo et de la défection des forces armées malgaches.
Rajoelina contestait notamment un projet de location, par le groupe sud-coréen Daewoo, de terres agricoles malgaches.
La grande île a été, par ailleurs, mise en quarantaine politique par l’Union africaine (Ua) et la Communauté de développement d’Afrique australe (Sadc). Ces organisations panafricaine et d’Afrique australe dénoncent un coup d’Etat contre le président élu, Marc Ravalomanana.
Ernest Aka Simon