Des instances internationales et des hommes politiques mauritaniens ont salué mercredi la décision de la junte de reporter l'élection présidentielle du 6 juin au 18 juillet et de mettre en place une administration provisoire pour sortir de l'impasse politique.
La formation d'un gouvernement de transition et une plus large participation au scrutin reporté sont considérés comme de premiers pas vers une sortie de l'isolement dans lequel se trouve la Mauritanie depuis le renversement, en août dernier, du premier chef d'Etat librement élu par le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Les partis d'opposition mauritaniens avaient rejeté la date du 6 juin parce qu'elle avait été imposée sans consultation par la junte. Des diplomates et des observateurs estimaient qu'un scrutin boycotté par l'opposition ne représenterait pas un retour à l'ordre constitutionnel réclamé par la communauté internationale.
Reuters
La formation d'un gouvernement de transition et une plus large participation au scrutin reporté sont considérés comme de premiers pas vers une sortie de l'isolement dans lequel se trouve la Mauritanie depuis le renversement, en août dernier, du premier chef d'Etat librement élu par le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Les partis d'opposition mauritaniens avaient rejeté la date du 6 juin parce qu'elle avait été imposée sans consultation par la junte. Des diplomates et des observateurs estimaient qu'un scrutin boycotté par l'opposition ne représenterait pas un retour à l'ordre constitutionnel réclamé par la communauté internationale.
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