Une vingtaine de journalistes, toutes nationalités confondues, membres de l’instance dirigeante de l’APE – Association de la presse étrangère –, a rendu visite à la chancellerie ivoirienne le jeudi 4 juin dernier, à l’initiative de l’UJIF (Union des journalistes ivoiriens de France). Occasion pour l’ambassadeur Pierre Kipré d’éclairer la lanterne de ceux qui font l’actualité en France sur la situation sociopolitique et économique de la Côte d’Ivoire à quelques mois du premier tour de l’élection présidentielle.
Depuis que l’UJIF a vu le jour, son bureau, présidé par Clément Yao, multiplie les initiatives en vue de rendre l’information sur la Côte d’Ivoire plus accessible aux confrères correspondants en France ainsi qu’aux journalistes étrangers exerçant sur le territoire français. La rencontre entre l’ambassadeur ivoirien et l’APE fait partie de la stratégie de communication déployée à cet effet. La forte délégation de la Presse étrangère conduite par Ruggero De Pas, président du Conseil d’administration de ladite association, a été édifiée au sortir de cette première rencontre informelle avec SEM. Pierre Kipré, ambassadeur plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire auprès de la France. Au cours des échanges, l’ambassadeur Pierre Kipré s’est prononcé sur l’origine et le fondement de la Côte d’Ivoire à ce jour. L’ancien ministre ivoirien de l’Education nationale a délivré un lexique et code de compréhension de l’actualité évolutive ivoirienne à ses hôtes pour leur bonne gouverne. Il a évoqué l’actualité de la dernière décennie, marquée par le passage du monopartisme au multipartisme, le coup d’Etat de 1999, l’avènement du président Gbagbo au pouvoir, les tentatives intempestives de déstabilisation du pouvoir ivoirien en l’occurrence celle du 19 septembre 2002 qui s’est muée en conflit armé. Cette rencontre voulue interactive a permis aux confrères de l’APE d’interroger l’ambassadeur ivoirien sur l’actualité brûlante qui défraie la chronique en Côte d’Ivoire. A savoir, la tenue du premier tour de l’élection présidentielle le 29 novembre 2009. Devant la pertinence des questions des journalistes, SEM Pierre Kipré a apporté les réponses idoines. Il a surtout rassuré les uns et les autres qu’il n’y a pas de raison que cette consultation tant attendue par les Ivoiriens et la communauté internationale n’ait pas lieu à la date indiquée. Rappelant par la même occasion que la Côte d’Ivoire a renoué avec la paix et la croissance grâce à un dialogue inter-ivoirien volontariste et non contraignant, symbolisé par l’Accord politique de Ouagadougou de mars 2007 a contrario des accords confligènes signés à Marcoussis en France en janvier 2003. Sur le volet économique, le diplomate ivoirien a énuméré -chiffres à l’appui- les différents indicateurs économiques pour étayer sa thèse de la bonne conduite des affaires de l’Etat ivoirien. SEM. Pierre Kipré n’a pas non plus manqué de saluer le courage, la détermination et l’abnégation du président Gbagbo. Qui selon lui, s’est démarqué de ses prédécesseurs et de la plupart de ses homologues du continent en menant avec brio le combat pour acquérir la vraie indépendance des jeunes Etats africains. Un combat assumé avec toutes les conséquences que cela requiert. Allusion faite à la guerre de 2002. Pour l’ambassadeur ivoirien, en ce 21ème siècle, le nouveau rapport entre l’Afrique et les puissances occidentales ne peut être autrement qu’un partenariat de libre échange entre Etats souverains, de diversification des relations dans un nouveau contexte de « gagnant gagnant ». Il prévient que si d’aventure son pays changeait sa posture d’avant-gardiste pour se soumettre aux desiderata des ultra néocolonialistes et autres adeptes du sulfureux françafrique, il rendrait, sans hésiter, son tablier. Ce discours franc, direct et courageux, n’a laissé aucun confrère indifférent. L’APE par la voix de son président du Conseil d’administration, M. Ruggero De Pas, a formulé le vœu de se rendre en Côte d’Ivoire, par un voyage de presse, pour jauger elle-même la nouvelle donne ivoirienne exposée par le représentant de l’Etat, et rencontrer par la même occasion les autorités ivoiriennes. Dans cette dynamique, l’Association de la presse étrangère en France augure être le témoin privilégié d’une Côte d’Ivoire qui s’est réconciliée avec elle-même et prête à relever tous les défis. En réponse à la requête de l’APE, le Pr. Pierre Kipré a promis de faire le nécessaire pour que ce vœu de la Presse étrangère soit exaucé.
Koné André, correspondant permanent
Depuis que l’UJIF a vu le jour, son bureau, présidé par Clément Yao, multiplie les initiatives en vue de rendre l’information sur la Côte d’Ivoire plus accessible aux confrères correspondants en France ainsi qu’aux journalistes étrangers exerçant sur le territoire français. La rencontre entre l’ambassadeur ivoirien et l’APE fait partie de la stratégie de communication déployée à cet effet. La forte délégation de la Presse étrangère conduite par Ruggero De Pas, président du Conseil d’administration de ladite association, a été édifiée au sortir de cette première rencontre informelle avec SEM. Pierre Kipré, ambassadeur plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire auprès de la France. Au cours des échanges, l’ambassadeur Pierre Kipré s’est prononcé sur l’origine et le fondement de la Côte d’Ivoire à ce jour. L’ancien ministre ivoirien de l’Education nationale a délivré un lexique et code de compréhension de l’actualité évolutive ivoirienne à ses hôtes pour leur bonne gouverne. Il a évoqué l’actualité de la dernière décennie, marquée par le passage du monopartisme au multipartisme, le coup d’Etat de 1999, l’avènement du président Gbagbo au pouvoir, les tentatives intempestives de déstabilisation du pouvoir ivoirien en l’occurrence celle du 19 septembre 2002 qui s’est muée en conflit armé. Cette rencontre voulue interactive a permis aux confrères de l’APE d’interroger l’ambassadeur ivoirien sur l’actualité brûlante qui défraie la chronique en Côte d’Ivoire. A savoir, la tenue du premier tour de l’élection présidentielle le 29 novembre 2009. Devant la pertinence des questions des journalistes, SEM Pierre Kipré a apporté les réponses idoines. Il a surtout rassuré les uns et les autres qu’il n’y a pas de raison que cette consultation tant attendue par les Ivoiriens et la communauté internationale n’ait pas lieu à la date indiquée. Rappelant par la même occasion que la Côte d’Ivoire a renoué avec la paix et la croissance grâce à un dialogue inter-ivoirien volontariste et non contraignant, symbolisé par l’Accord politique de Ouagadougou de mars 2007 a contrario des accords confligènes signés à Marcoussis en France en janvier 2003. Sur le volet économique, le diplomate ivoirien a énuméré -chiffres à l’appui- les différents indicateurs économiques pour étayer sa thèse de la bonne conduite des affaires de l’Etat ivoirien. SEM. Pierre Kipré n’a pas non plus manqué de saluer le courage, la détermination et l’abnégation du président Gbagbo. Qui selon lui, s’est démarqué de ses prédécesseurs et de la plupart de ses homologues du continent en menant avec brio le combat pour acquérir la vraie indépendance des jeunes Etats africains. Un combat assumé avec toutes les conséquences que cela requiert. Allusion faite à la guerre de 2002. Pour l’ambassadeur ivoirien, en ce 21ème siècle, le nouveau rapport entre l’Afrique et les puissances occidentales ne peut être autrement qu’un partenariat de libre échange entre Etats souverains, de diversification des relations dans un nouveau contexte de « gagnant gagnant ». Il prévient que si d’aventure son pays changeait sa posture d’avant-gardiste pour se soumettre aux desiderata des ultra néocolonialistes et autres adeptes du sulfureux françafrique, il rendrait, sans hésiter, son tablier. Ce discours franc, direct et courageux, n’a laissé aucun confrère indifférent. L’APE par la voix de son président du Conseil d’administration, M. Ruggero De Pas, a formulé le vœu de se rendre en Côte d’Ivoire, par un voyage de presse, pour jauger elle-même la nouvelle donne ivoirienne exposée par le représentant de l’Etat, et rencontrer par la même occasion les autorités ivoiriennes. Dans cette dynamique, l’Association de la presse étrangère en France augure être le témoin privilégié d’une Côte d’Ivoire qui s’est réconciliée avec elle-même et prête à relever tous les défis. En réponse à la requête de l’APE, le Pr. Pierre Kipré a promis de faire le nécessaire pour que ce vœu de la Presse étrangère soit exaucé.
Koné André, correspondant permanent