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Politique Publié le samedi 20 juin 2009 | Notre Voie

Conférence sur les armes légères et de petit calibre-Gl Désiré Adjoussou: “Le corollaire du trop plein d’armes est la montée de la criminalité”

Le général Désiré Adjoussou, président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation des armes légères et de petit calibre (CNLPIALPC), a déclaré mercredi dernier, que “le corollaire du trop plein d’armes est la montée de la criminalité”, dans les pays de l’espace CEDEAO. Il a co-animé une conférence sur le phénomène des armes légères et de petit calibre, en compagnie de MM. Mohamed Coulibaly, directeur d’ECOSAP, Armand-Michel Broux, Conseiller national post-crise au PNUD-CI, le colonel Meissié Niang, secrétaire permanent de la commission sénégalaise pour la lutte contre la circulation des armes légères et Michèle Pépé, présidente du RASALAO-CI, dans les locaux de l’hôtel Pullman, à Abidjan-Plateau. Le Gl Désiré Adjoussou a indiqué que la Côte d’Ivoire, qui était, un passé récent un havre de paix dans la sous-région, est gagnée par le phénomène de l’insécurité.

“La criminalité est à nos portes”, a-t-il déclaré. Cette situation, le président de la Comnat l’a attribué aux conflits armés en Sierra-Leone, au Libéria et la guerre en Côte d’Ivoire, qui a favorisé une prolifération des armes légères et de petit calibre. Le général Désiré Adjoussou a indiqué que la guerre a développé un sentiment d’insécurité chez les populations ivoiriennes au point où, aujourd’hui, beaucoup éprouvent la nécessité de posséder une arme pour se défendre.
Pour avoir une idée précise de l’ampleur du phénomène, le président Adjoussou a annoncé une enquête pour bientôt. “L’enquête servira de base à la mise en place d’un plan d’action”, a-t-il déclaré. Le général Désiré Adjoussou a réaffirmé la volonté de la commission nationale à œuvrer pour l’éradication de ce phénomène. Pour y arriver, il a plaidé pour que la structure soit dotée de moyens conséquents.

Au Sénégal où la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation des armes légères fonctionne depuis 2000, le Colonel Meissé Niang a indiqué qu’en avril 2004 plus de 8000 armes collectées ont été détruites. Par ailleurs, il a soutenu que le programme arme contre développement a permis à plusieurs jeunes de se caser. Mohamed Coulibaly, directeur d’ECOSAP, a soutenu que la problématique de la circulation des armes légères et de petits calibre est un problème de développement qui ne peut être traité efficacement que de façon globale. Dans cette optique il a relevé que l’enquête, qui sera faite, permettra de cerner l’ampleur du phénomène dans tous les pays de la sous-région.

Cette conférence se situe dans le cadre de la semaine mondiale d’actions contre la violence armée (du 15 au 21 juin). Elle est l’initiative du RASALAO-CI et du Réseau des journalistes pour la paix et la sécurité (RJPS).


César Ebrokié
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