Le député Yvonne Abané Bouabré est directrice locale de campagne (DLC) du président Laurent Gbagbo dans les campements et la commune de Divo. Dans l’entretien qu’elle accorde à Notre Voie, elle explique que l'enrôlement se déroule bien et que les Ivoiriens auront à choisir entre Gbagbo et ceux qui ont attaqué le pays.
Notre Voie : A quelques mois de l’élection présidentielle annoncée pour le 29 novembre 2009, quel est l’état de l’enrôlement et de l’identification dans votre circonscription ?
Yvonne Abané Bouabré: L’opération s’est déroulée normalement dans notre circonscription. Malgré quelques cas d’irrégularités constatées çà et là, surtout dans les quartiers considérés comme étant le fief de l’opposition. La direction départementale de campagne du président Laurent Gbagbo à Divo, nous a confié la gestion de la ville et les campements peuplés en général d’allochtones baoulé. De nombreux comités de sensibilisation, d’explication et de vigilance constitués surtout de jeunes et de femmes ont été mis en place et font un travail de proximité dans tous les îlots, les campements et villages. Aujourd’hui, avec la phase de rattrapage, nous pouvons dire que nous sommes à 97 % d’enrôlés dans notre sphère de compétence. Les populations dans la commune de Divo sont mobilisées et attendent, le 29 novembre 2009, pour réélire Gbagbo.
N.V. : La crise a fait beaucoup de déplacés venus des zones ex-occupées et elle a fait que la population a presque doublée dans la région où, déjà les communautés allochtones étaient en grand nombre. Quel message tenez-vous à ces nombreux déplacés et autres individus longtemps établis dans la région ?
Y.A.B. : Ecoutez, nous leur disons tout simplement que la seule personne qui peut sauver et développer la Côte d’Ivoire, c’est le président Laurent Gbagbo. Quand la guerre a éclaté, il n’a pas fui. Au contraire, il est rentré dans son pays et avec beaucoup de maestria, il est en train d’aider le pays à retrouver la paix. Surtout grâce à son concept de dialogue direct avec ceux qui ont pris les armes. Nous leur expliquons aussi que dès sa prise de pouvoir en 2000, il a réussi à harmoniser les salaires des enseignants, il a mis en place sa politique de décentralisation et grâce aux Conseils généraux, malgré la crise, de nombreux projets de développement sont en train d’être réalisés. L’école gratuite, l’Assurance maladie universelle (AMU) et sa vision politique de la bonne gouvernance, sont entre autres atouts majeurs qui militent en faveur de notre candidat face à ceux qui ont déjà montré leurs limites dans le cadre de la gestion des affaires de l’Etat et qui ont pillé et vidé les caisses de l’Etat. Dans la région, les chances de notre candidat sont intactes. Contrairement à ce que disent nos détracteurs, le fait d’être éligible au PPTE, est une bonne chose et nous devons attendre qu’on arrive au point d’achèvement. En tout cas, partout où nous passons, à chacune des cérémonies que nous parrainons, nous expliquons aux populations que le 29 novembre 2009, il faudra choisir entre Laurent Gbagbo, qui aime son pays et les autres qui l’ont défiguré. Le message est donc simple et chez nous à Divo, il est bien perçu. Les populations ne sont pas dupes.
N.V. : Mais il est aussi vrai qu’au sein de votre parti, la guerre de positionnement ou de leadership fait rage dans la région. Cela ne pourrait-il pas fragiliser tout l’effort que vous faites dans le cadre de la réélection du président Laurent Gbagbo ?
Y.A.B. : Ce qui arrive est tout à fait normal dans la société animée par des hommes. Surtout dans notre parti qui grandit avec l’arrivée de nombreux nouveaux partisans et non des moindres. Cela participe de la dynamique du parti. Ce qui est intéressant, c’est que tous, nous sommes d’accord que nous devons nous mobiliser pour œuvrer à la victoire de Laurent Gbagbo. Et c’est ce qui est essentiel. Le moment venu, l’union sacrée sera faite autour de notre candidat. Et l’éclatement de la région de Divo en trois départements, est une solution parce que cela va réduire les difficultés. Cela pourra mieux aider à une organisation rationnelle de la campagne de Laurent Gbagbo dans la région. Et lui permettre de gagner haut la main.
Notre Voie : A quelques mois de l’élection présidentielle annoncée pour le 29 novembre 2009, quel est l’état de l’enrôlement et de l’identification dans votre circonscription ?
Yvonne Abané Bouabré: L’opération s’est déroulée normalement dans notre circonscription. Malgré quelques cas d’irrégularités constatées çà et là, surtout dans les quartiers considérés comme étant le fief de l’opposition. La direction départementale de campagne du président Laurent Gbagbo à Divo, nous a confié la gestion de la ville et les campements peuplés en général d’allochtones baoulé. De nombreux comités de sensibilisation, d’explication et de vigilance constitués surtout de jeunes et de femmes ont été mis en place et font un travail de proximité dans tous les îlots, les campements et villages. Aujourd’hui, avec la phase de rattrapage, nous pouvons dire que nous sommes à 97 % d’enrôlés dans notre sphère de compétence. Les populations dans la commune de Divo sont mobilisées et attendent, le 29 novembre 2009, pour réélire Gbagbo.
N.V. : La crise a fait beaucoup de déplacés venus des zones ex-occupées et elle a fait que la population a presque doublée dans la région où, déjà les communautés allochtones étaient en grand nombre. Quel message tenez-vous à ces nombreux déplacés et autres individus longtemps établis dans la région ?
Y.A.B. : Ecoutez, nous leur disons tout simplement que la seule personne qui peut sauver et développer la Côte d’Ivoire, c’est le président Laurent Gbagbo. Quand la guerre a éclaté, il n’a pas fui. Au contraire, il est rentré dans son pays et avec beaucoup de maestria, il est en train d’aider le pays à retrouver la paix. Surtout grâce à son concept de dialogue direct avec ceux qui ont pris les armes. Nous leur expliquons aussi que dès sa prise de pouvoir en 2000, il a réussi à harmoniser les salaires des enseignants, il a mis en place sa politique de décentralisation et grâce aux Conseils généraux, malgré la crise, de nombreux projets de développement sont en train d’être réalisés. L’école gratuite, l’Assurance maladie universelle (AMU) et sa vision politique de la bonne gouvernance, sont entre autres atouts majeurs qui militent en faveur de notre candidat face à ceux qui ont déjà montré leurs limites dans le cadre de la gestion des affaires de l’Etat et qui ont pillé et vidé les caisses de l’Etat. Dans la région, les chances de notre candidat sont intactes. Contrairement à ce que disent nos détracteurs, le fait d’être éligible au PPTE, est une bonne chose et nous devons attendre qu’on arrive au point d’achèvement. En tout cas, partout où nous passons, à chacune des cérémonies que nous parrainons, nous expliquons aux populations que le 29 novembre 2009, il faudra choisir entre Laurent Gbagbo, qui aime son pays et les autres qui l’ont défiguré. Le message est donc simple et chez nous à Divo, il est bien perçu. Les populations ne sont pas dupes.
N.V. : Mais il est aussi vrai qu’au sein de votre parti, la guerre de positionnement ou de leadership fait rage dans la région. Cela ne pourrait-il pas fragiliser tout l’effort que vous faites dans le cadre de la réélection du président Laurent Gbagbo ?
Y.A.B. : Ce qui arrive est tout à fait normal dans la société animée par des hommes. Surtout dans notre parti qui grandit avec l’arrivée de nombreux nouveaux partisans et non des moindres. Cela participe de la dynamique du parti. Ce qui est intéressant, c’est que tous, nous sommes d’accord que nous devons nous mobiliser pour œuvrer à la victoire de Laurent Gbagbo. Et c’est ce qui est essentiel. Le moment venu, l’union sacrée sera faite autour de notre candidat. Et l’éclatement de la région de Divo en trois départements, est une solution parce que cela va réduire les difficultés. Cela pourra mieux aider à une organisation rationnelle de la campagne de Laurent Gbagbo dans la région. Et lui permettre de gagner haut la main.
