Deux cars d’une capacité de 50 places chacun, estampillés mairie d’Adjamé, ont déversé jeudi à Williamsville, précisément au centre d’enrôlement Labat, des individus convoyés d’Anyama par les soins de M. Youssouf Sylla, pour se faire enrôler afin de se voir délivrés des cartes nationales d’identité et prendre part au vote, au cours des échéances électorales à venir. Mais l’opération a tourné en eau de boudin grâce à la vigilance du comité de surveillance mis sur pied par les responsables FPI de la commune d’Adjamé.
Ces derniers, qui refusent que des individus qui n’ont pas droit de figurer sur les listes électorales parce que non Ivoiriens, les ont empêchés d’aller plus loin dans la supercherie en s’opposant à l’enrôlement de ces quidams venus de la cité de la cola et dont le dessein, en se livrant à de tels actes, est d’influencer le scrutin qui se profile à l’horizon en faveur du parti, en l’occurrence le Rassemblement des républicains (RDR), dont les responsables de la commune d’Adjamé ont manifestement pris le parti de la fraude pour triompher.
A ce propos, il faut se rappeler que lors des audiences foraines visant à délivrer des jugements supplétifs d’acte de naissance à ceux des Ivoiriens qui n’ont pas de papier pour des raisons diverses, la mairie d’Adjamé avait été le théâtre de ces mêmes scènes de tentative de fraude ou même de fraude avérée. Il avait fallu là aussi toute la vigilance de ce même comité de vigilance pour sinon annihiler du moins amoindrir l’ampleur de la forfaiture. Du reste, cette mairie, selon des informations récurrentes, est réputée pour délivrer des papiers à ceux qui n’en ont pas le droit. Et l’on devine aisément les raisons.
En tout état de cause, les Ivoiriens doivent faire preuve de grande vigilance pour ne pas fausser les résultats des prochaines échéances électorales que d’aucuns considèrent comme les plus importantes de la Côte d’Ivoire post-indépendante. Ces élections de l’après-crise permettront de doter les Ivoiriens d’autorités qui entreprendront la reconstruction d’un pays ravagé dans certaines de ces régions par la guerre, comme on a pu le constater avec la dernière visite d’Etat que le président de la république vient d’effectuer dans les 18 Montagnes, le Bafing et le Denguélé. C’est pourquoi ceux qui vont choisir ces autorités doivent être des nationaux.
Lou Agnès
correspondance
particulière
Lou Agnès
Ces derniers, qui refusent que des individus qui n’ont pas droit de figurer sur les listes électorales parce que non Ivoiriens, les ont empêchés d’aller plus loin dans la supercherie en s’opposant à l’enrôlement de ces quidams venus de la cité de la cola et dont le dessein, en se livrant à de tels actes, est d’influencer le scrutin qui se profile à l’horizon en faveur du parti, en l’occurrence le Rassemblement des républicains (RDR), dont les responsables de la commune d’Adjamé ont manifestement pris le parti de la fraude pour triompher.
A ce propos, il faut se rappeler que lors des audiences foraines visant à délivrer des jugements supplétifs d’acte de naissance à ceux des Ivoiriens qui n’ont pas de papier pour des raisons diverses, la mairie d’Adjamé avait été le théâtre de ces mêmes scènes de tentative de fraude ou même de fraude avérée. Il avait fallu là aussi toute la vigilance de ce même comité de vigilance pour sinon annihiler du moins amoindrir l’ampleur de la forfaiture. Du reste, cette mairie, selon des informations récurrentes, est réputée pour délivrer des papiers à ceux qui n’en ont pas le droit. Et l’on devine aisément les raisons.
En tout état de cause, les Ivoiriens doivent faire preuve de grande vigilance pour ne pas fausser les résultats des prochaines échéances électorales que d’aucuns considèrent comme les plus importantes de la Côte d’Ivoire post-indépendante. Ces élections de l’après-crise permettront de doter les Ivoiriens d’autorités qui entreprendront la reconstruction d’un pays ravagé dans certaines de ces régions par la guerre, comme on a pu le constater avec la dernière visite d’Etat que le président de la république vient d’effectuer dans les 18 Montagnes, le Bafing et le Denguélé. C’est pourquoi ceux qui vont choisir ces autorités doivent être des nationaux.
Lou Agnès
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Lou Agnès
