Le secteur des produits vivriers vient de s'enrichir d'une Confédération, depuis le 16 juin dernier, en présence des autorités de l'OCPV, des ministères de l'Agriculture et du Commerce. Et c'est Mme Botti née Irié Lou Rosalie qui préside aux destinées de la nouvelle structure nationale. Mais déjà, Mme Irié Lou Collette (présidente de la Fenacovici) ne reconnaît pas cette Confédération dirigée par Mme Botti.
Pour Collette, il aurait fallu bien organiser le secteur avant de mettre en place une Confédération. Aussi, après des tractations pour le report de l'Assemblée constitutive, Mme Irié Lou Collette n'a-t-elle pas assisté à l'élection de Mme Botti qui était face à Mme Kipré Odile représentant la Région du Fromager.
Elue, Mme Botti Rosalie ne veut pas engager de polémique. Pour elle : "L'heure n'est pas aux palabres inutiles. Je ne suis pas venue dans le secteur du vivrier pour faire des palabres. Cependant, ma soeur Collette devrait savoir qu'on ne peut pas attendre indéfiniment pour créer notre Confédération. Car la mise en place de cette structure nationale peut booster les activités et mettre en confiance nos partenaires et autres bailleurs de fonds pour nous aider à promouvoir le secteur et lutter contre la pauvreté dans le milieu. Elle et moi luttons pour obtenir la sécurité alimentaire dans notre pays. Il aurait été intéressant d'unir nos forces. C'est son droit de ne pas reconnaître la nouvelle structure", nous a-t-elle confié.
Mme Botti n'est pas une arriviste dans le vivrier en Côte d'Ivoire. Présider la Confédération est le signe de reconnaissance de ses frères et sœurs du secteur pour ses actions en leur faveur, depuis 1993.
En effet, assez discrète mais travailleuse, un peu trop altruiste, Mme Botti avance sans tambour ni trompette. Les actes concrets posés pour assainir le milieu du vivrier et mettre en confiance les bailleurs de fonds pour le développement et la lutte contre la pauvreté dans le milieu sont ses armes. La preuve, c'est qu'aujourd'hui, elle vient de réaliser son plus gros projet né depuis 1993, au moment de son entrée dans le milieu : le grand marché du vivrier de Cocody-Angré, 8ème Tranche, d'une valeur de plus de 2 milliards. Une fierté pour la Côte d'Ivoire. Ses grands projets en tant que présidente de la Coopérative des commerçants du vivrier de Cocody (Cocovico) lui ont valu des responsabilités en Afrique. Son ambition pour organiser le secteur du vivrier lui vaut aujourd'hui le poste de Présidente du Réseau des opérateurs économiques du secteur agroalimentaire de l'Afrique de l'Ouest (Roesao) dont le siège est à Bamako (Mali). Elle a été élue au Togo en 2004.
Aujourd'hui, à la tête de la Confédération des acteurs du secteur vivrier de Côte d'Ivoire, elle ne cesse de prôner l'unité de tous les acteurs du secteur. "Il est vrai que nous sommes dans un pays libéral, mais si nous n'unissons pas nos forces, il nous sera difficile de convaincre les bailleurs de fonds. Si nous parlons d'une seule voix, nous arriverons à la sécurité alimentaire ou l'autosuffisance alimentaire. C'est donc pour renforcer notre unité que nous avons créé la Confédération. Car nous ne pouvons pas seulement compter sur l'Etat, mais sur nous-mêmes et nos actions sont les témoins de notre réussite. Nous devons arriver à mettre en plus une vraie bourse du vivrier en Afrique de l'Ouest qui garantira la confiance entre nous, l'Etat et les bailleurs de fonds, c'est mon plus grand vœu. Sinon pour moi, il n'y a pas de crise entre ma sœur Collette et moi", a-t-elle révélé.
Guy-Starise KOFFI
Pour Collette, il aurait fallu bien organiser le secteur avant de mettre en place une Confédération. Aussi, après des tractations pour le report de l'Assemblée constitutive, Mme Irié Lou Collette n'a-t-elle pas assisté à l'élection de Mme Botti qui était face à Mme Kipré Odile représentant la Région du Fromager.
Elue, Mme Botti Rosalie ne veut pas engager de polémique. Pour elle : "L'heure n'est pas aux palabres inutiles. Je ne suis pas venue dans le secteur du vivrier pour faire des palabres. Cependant, ma soeur Collette devrait savoir qu'on ne peut pas attendre indéfiniment pour créer notre Confédération. Car la mise en place de cette structure nationale peut booster les activités et mettre en confiance nos partenaires et autres bailleurs de fonds pour nous aider à promouvoir le secteur et lutter contre la pauvreté dans le milieu. Elle et moi luttons pour obtenir la sécurité alimentaire dans notre pays. Il aurait été intéressant d'unir nos forces. C'est son droit de ne pas reconnaître la nouvelle structure", nous a-t-elle confié.
Mme Botti n'est pas une arriviste dans le vivrier en Côte d'Ivoire. Présider la Confédération est le signe de reconnaissance de ses frères et sœurs du secteur pour ses actions en leur faveur, depuis 1993.
En effet, assez discrète mais travailleuse, un peu trop altruiste, Mme Botti avance sans tambour ni trompette. Les actes concrets posés pour assainir le milieu du vivrier et mettre en confiance les bailleurs de fonds pour le développement et la lutte contre la pauvreté dans le milieu sont ses armes. La preuve, c'est qu'aujourd'hui, elle vient de réaliser son plus gros projet né depuis 1993, au moment de son entrée dans le milieu : le grand marché du vivrier de Cocody-Angré, 8ème Tranche, d'une valeur de plus de 2 milliards. Une fierté pour la Côte d'Ivoire. Ses grands projets en tant que présidente de la Coopérative des commerçants du vivrier de Cocody (Cocovico) lui ont valu des responsabilités en Afrique. Son ambition pour organiser le secteur du vivrier lui vaut aujourd'hui le poste de Présidente du Réseau des opérateurs économiques du secteur agroalimentaire de l'Afrique de l'Ouest (Roesao) dont le siège est à Bamako (Mali). Elle a été élue au Togo en 2004.
Aujourd'hui, à la tête de la Confédération des acteurs du secteur vivrier de Côte d'Ivoire, elle ne cesse de prôner l'unité de tous les acteurs du secteur. "Il est vrai que nous sommes dans un pays libéral, mais si nous n'unissons pas nos forces, il nous sera difficile de convaincre les bailleurs de fonds. Si nous parlons d'une seule voix, nous arriverons à la sécurité alimentaire ou l'autosuffisance alimentaire. C'est donc pour renforcer notre unité que nous avons créé la Confédération. Car nous ne pouvons pas seulement compter sur l'Etat, mais sur nous-mêmes et nos actions sont les témoins de notre réussite. Nous devons arriver à mettre en plus une vraie bourse du vivrier en Afrique de l'Ouest qui garantira la confiance entre nous, l'Etat et les bailleurs de fonds, c'est mon plus grand vœu. Sinon pour moi, il n'y a pas de crise entre ma sœur Collette et moi", a-t-elle révélé.
Guy-Starise KOFFI
