La grève des dockers qui a embrasé la plate forme portuaire d'Abidjan faisant 60 blessés dont 18 cas graves livrera t-il ses secrets un jour? La question mérite d'être posée. Et pour cause, la Coordination nationale des dockers et dockers transits pour la défense de leurs droits (Cndd), le syndicat le plus représentatif des ports d'Abidjan et de San-Pedro vient d'en rajouter officiellement à ses revendications. "Nous demandons la création d'une seule et unique nouvelle structure de gestion des dockers en lieu et place du Syndicat des entreprises de manutention des ports de Côte d'Ivoire-Bureau de la main d'œuvre dockers (Sempa/Bmod)", a révélé Guehi Adéhi Ka Pliké, secrétaire général, par ailleurs nouveau porte-parole du Cndd, à la conférence de presse qu'il a co-animée le jeudi 25 juin dernier avec Pierre Guigréhi, le 1er vice-président à Yopougon. A en croire le conférencier, "le docker est un auxiliaire de manutention. Il n'est pas directement employé par les entreprises de manutention", a-t-il dit. Avant de demander qu'on leur "rétrocède leur propre gestion". Parce que, soutient-il," le Sempa étant un syndicat, il crée beaucoup de problèmes aux syndicats qui revendiquent et qui s'engagent résolument dans la défense des droits des travailleurs". Pour ce faire, le Cndd demande "la prise d'un nouveau décret qui instituera une gestion des dockers".
Voici la raison fondamentale pour laquelle les dockers ont cherché à rencontrer le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo à Touba. Rappelons qu'au sortir de ce conclave qui aura duré de 9h à 11h entre le Président Gbagbo, le Cndd et l'Union nationale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Unatrci) à Touba ont rendu public un communiqué pour la reprise effective du travail.
Le masque tombe enfin !
" Un projet était déjà en gestation et on nous demandait simplement de faire des propositions pour donner un vernis de moralité à ce qui était en train d'être fait par la Direction générale du port. Ce que nous avons purement et simplement refusé". Tels sont en substance les propos tenus par Pierre Guigréhi, 1er vice-président du Cndd pour faire la lumière sur leur position. "La réalité c'est que les dockers revendiquent purement et simplement une gestion par eux-mêmes", a-t-il expliqué.
Sériba K.
Voici la raison fondamentale pour laquelle les dockers ont cherché à rencontrer le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo à Touba. Rappelons qu'au sortir de ce conclave qui aura duré de 9h à 11h entre le Président Gbagbo, le Cndd et l'Union nationale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Unatrci) à Touba ont rendu public un communiqué pour la reprise effective du travail.
Le masque tombe enfin !
" Un projet était déjà en gestation et on nous demandait simplement de faire des propositions pour donner un vernis de moralité à ce qui était en train d'être fait par la Direction générale du port. Ce que nous avons purement et simplement refusé". Tels sont en substance les propos tenus par Pierre Guigréhi, 1er vice-président du Cndd pour faire la lumière sur leur position. "La réalité c'est que les dockers revendiquent purement et simplement une gestion par eux-mêmes", a-t-il expliqué.
Sériba K.