D’importantes ressources financières et matérielles ont été mobilisées pour assister les victimes.
A ce jour, le plan d’urgence Orsec a mobilisé des ressources de la part de plusieurs donateurs pour sauver les sinistrés des dernières pluies qui se sont abattues sur la ville d’Abidjan.
Une entreprise de la place a offert pour 37 millions de tôles et de pots de peinture, qui servent présentement à la réhabilitation de certains bâtiments de la cité policière, du camp commando et du lycée moderne de la commune d’Abobo. A côté de ce premier don, une compagnie pétrolière a offert 20 millions composés de bons de carburant, ciment, nattes, matelas et des ustensiles de cuisine. Le gouvernement, quant à lui, a dégagé une centaine de millions dès les premiers instants des inondations. Toutes ces ressources seront mises à la disposition des populations sinistrées, à la fin de cette semaine. Avec l’entrée dans sa phase opérationnelle du plan d’urgence Orsec. L’information nous a été donnée hier par le préfet de la région des lagunes, préfet d’Abidjan, Sam Etiassé, par ailleurs coordonnateur du plan d’urgence Orsec que nous avons rencontré à son cabinet.
Ce qui pourrait être considéré comme retard dans la mise en oeuvre effective dudit plan, selon le préfet d’Abidjan, s’explique par le souci des différents acteurs d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Il fallait donc prendre toutes les dispositions nécessaires à cet effet. Ce qui a occasionné la tenue de plusieurs réunions, dont celle d’hier matin avec les maires d’Adjamé, Abobo, Attécoubé, de Cocody et Yopougon, les communes les plus touchées par les effets des dernières pluies tombées à Abidjan. Ces derniers ont été instruits de produire hier soir, la liste des vraies victimes de leur commune, afin qu’une liste définitive soit arrêtée, pour faciliter les interventions à l’endroit des sinistrés. Dont le recasement au Parc des sports de Treichville n’est plus à l’ordre du jour. Selon le préfet d’Abidjan, le premier endroit n’ayant pas les commodités requises, des établissements scolaires ont été réquisitionnés pour accueillir provisoirement les sinistrés, qui sont plusieurs dizaines de milliers, dont la seule commune d’Attécoubé revendique 20.000 personnes vulnérables. Entre-temps, le ministère de la Construction et de l’urbanisme, dans le cadre du plan Orsec, a pour mission d’identifier des zones de recasements définitifs, pour lesquelles le gouvernement donnera son approbation.
Quant aux sites dits dangereux qui seront libérés, le préfet d’Abidjan prévient que toutes les dispositions seront prises afin que des personnes ne s’y installent plus jamais. A terme, indique Sam Etiassé, « nous voulons faire en sorte que le plan d’urgence Orsec ne se déclenche plus en Côte d’Ivoire ».
Marc Yevou
A ce jour, le plan d’urgence Orsec a mobilisé des ressources de la part de plusieurs donateurs pour sauver les sinistrés des dernières pluies qui se sont abattues sur la ville d’Abidjan.
Une entreprise de la place a offert pour 37 millions de tôles et de pots de peinture, qui servent présentement à la réhabilitation de certains bâtiments de la cité policière, du camp commando et du lycée moderne de la commune d’Abobo. A côté de ce premier don, une compagnie pétrolière a offert 20 millions composés de bons de carburant, ciment, nattes, matelas et des ustensiles de cuisine. Le gouvernement, quant à lui, a dégagé une centaine de millions dès les premiers instants des inondations. Toutes ces ressources seront mises à la disposition des populations sinistrées, à la fin de cette semaine. Avec l’entrée dans sa phase opérationnelle du plan d’urgence Orsec. L’information nous a été donnée hier par le préfet de la région des lagunes, préfet d’Abidjan, Sam Etiassé, par ailleurs coordonnateur du plan d’urgence Orsec que nous avons rencontré à son cabinet.
Ce qui pourrait être considéré comme retard dans la mise en oeuvre effective dudit plan, selon le préfet d’Abidjan, s’explique par le souci des différents acteurs d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Il fallait donc prendre toutes les dispositions nécessaires à cet effet. Ce qui a occasionné la tenue de plusieurs réunions, dont celle d’hier matin avec les maires d’Adjamé, Abobo, Attécoubé, de Cocody et Yopougon, les communes les plus touchées par les effets des dernières pluies tombées à Abidjan. Ces derniers ont été instruits de produire hier soir, la liste des vraies victimes de leur commune, afin qu’une liste définitive soit arrêtée, pour faciliter les interventions à l’endroit des sinistrés. Dont le recasement au Parc des sports de Treichville n’est plus à l’ordre du jour. Selon le préfet d’Abidjan, le premier endroit n’ayant pas les commodités requises, des établissements scolaires ont été réquisitionnés pour accueillir provisoirement les sinistrés, qui sont plusieurs dizaines de milliers, dont la seule commune d’Attécoubé revendique 20.000 personnes vulnérables. Entre-temps, le ministère de la Construction et de l’urbanisme, dans le cadre du plan Orsec, a pour mission d’identifier des zones de recasements définitifs, pour lesquelles le gouvernement donnera son approbation.
Quant aux sites dits dangereux qui seront libérés, le préfet d’Abidjan prévient que toutes les dispositions seront prises afin que des personnes ne s’y installent plus jamais. A terme, indique Sam Etiassé, « nous voulons faire en sorte que le plan d’urgence Orsec ne se déclenche plus en Côte d’Ivoire ».
Marc Yevou