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Faits Divers Publié le samedi 4 juillet 2009 | Nord-Sud

Vol à main armée à la Riviera Palmeraie : Un chef milicien chef de gang

Des bandits, lourdement armés de Kalachnikov et de pistolets automatiques, ont mis à sac le domicile de O. Amadou à la Riviera Palmeraie, 57 ans, contrôleur de budget. Sous la menace de leurs armes, les malfrats maîtrisent d’abord toute la maisonnée avant de faire main basse sur les bijoux de grande valeur de son épouse, un ordinateur portable, un appareil numérique, trois chevaliers en or, cinq portables, un pistolet automatique de marque Browning de calibre 7,65 mm, n°78452329 et de l’argent encore non évalué. Ce butin n’a pas suffi aux gangsters. Avant de quitter les lieux, ils s’offrent Mlle O. S, 17 ans, étudiante. Les faits se déroulent dans la nuit du 23 au 24 octobre 2007. Cette nuit-là, aux environs de 2 heures, la famille, les deux servantes et le vigile ont été tenus en respect par quatre individus lourdement armées. Il s’agit de Dao Aboubakar, Kian Tieu, Bationo Valentin et Koayi Bi Tra respectivement âgés de 24 ans, 28 ans, 29 ans et 35 ans. « Mon épouse et moi avons été tenus en respect par ces individus qui nous ont intimé l’ordre de nous coucher. Ensuite ils m’ont demandé de leur donner de l’argent. C’est ainsi qu’ils se sont mis à fouiller toute la maisonnée », raconte, le cœur serré, Amadou, le chef de famille. Selon lui, après avoir pris ses biens, l’un des bandits est entré dans la chambre de sa fille pour la violée. « Je suis en mesure de l’identifier formellement. Il l’a obligé à descendre jusqu’au rez-de-chaussée. Sous la menace de son arme à feu, il a abusé de ma fille avant de revenir vers ses acolytes », précise la victime. Admise dans une clinique de la place, O.S reçoit les soins appropriés après plusieurs examens médicaux dont celui du Vih-Sida qui, selon le père de la victime, s’est avéré négatif. Les investigations lancées tant par la police que la victime elle-même afin d’appréhender les malfaiteurs commencent à porter ses fruits. Ainsi, le 24 janvier 2008, une piste s’ouvre. « Comme d’habitude, j’ai acheté les journaux dont un Nord-Sud Quotidien. Mon épouse était en train de parcourir ce journal et un visage a attiré son attention. Elle a reconnu ce visage comme étant celui d’un de ceux qui nous ont braqués dans la nuit du 24 octobre 2007. La photo qu’elle a vu dans le journal était celle d’un chef milicien bien connu», soutient Amadou. Mais ce sont les fins limiers de la police criminelle qui mettent la main sur le gang. « Pendant que nos investigations se poursuivaient, nous avons été approchés par un individu digne de bonne foi, désirant garder l’anonymat, qui nous a fait savoir que les auteurs de l’attaque du domicile du sieur O. Amadou se trouvaient dans le quartier de la Riviera-Palmeraie », indique l’officier chargé de l’enquête. Après le recoupement de l’info, la police criminelle interpelle le 22 mai 2009, Dao Aboubacar et ses trois autres complices. Interrogé, Dao ne fait aucune difficulté à reconnaître qu’il fait partie du gang qui a attaqué à l’arme à feu le domicile de Amadou que Dao appelait affectueusement «le boss ». « C’est moi qui ait fourni toutes les informations nécessaires à la réalisation de cette attaque. Je faisais le guet pendant l’opération. J’ai reçu com­me part du butin la somme de 50.000 Fcfa », affirme-t-il à la barre des flagrants délits au Plateau, le 23 juin. Le procès se tient à huis clos sur décision du juge. Et les nommés Kian Tieu, Bationo Valentin et Koayi Bi Tra, nient en bloc les faits. Ils affirment n’appartenir à aucun gang encore moins avoir perpétré une attaque armée. Toutefois, ils reconnaissent le sieur Dao Aboubacar comme étant leur compagnon du quartier avec qui ils prennent un pot dans le cabaret. Mais O.S, qui se tient à côté de son père, à la barre, enfonce le clou. « Cette nuit-là, j’ai aperçu deux individus armés de pistolets qui sont entrés dans ma chambre. Ils m’ont intimé l’ordre de ne pas crier. L’un d’eux m’a invité à le suivre dans une chambre du rez-de-chaussée et a abusé de moi sous la menace de son arme. Il m’a même porté des coups », confie-t-elle. Les contre-vérités des malfaiteurs ne perturbent en rien la sérénité des magistrats. Le tribunal refuse de suivre les malfrats qui voulaient l’amener en bateau. Ainsi, les quatre malfrats ont été jugés et reconnus coupables des faits de vol en réunion à main armée, association de malfaiteurs et viol. Ils ont été tous mis à l’ombre de la Maca pour 20 ans fermes.

Bahi K.



Cambriolage : 4 hommes armés dans la mairie de Daloa

Dans la nuit de jeudi à vendredi, quatre individus en armes ont fait irruption dans les locaux des services techniques de la mairie de Daloa, sis à côté de la maison d’arrêt. Les visiteurs nocturnes sont arrivés aux environs de 4 heures du matin. Ils ont accédé aux locaux par le portail de l’entrée principale. Sous la menace d’un pistolet, ils ont maîtrisé les deux vigiles Seydou O. et C. Tiémoko, postés à cette entrée. Rassurés par l’absence des policiers municipaux, les malfaiteurs ont solidement ligoté les deux gardiens, tenus en respect par l’un d’eux sous la menace d’une arme. Les deux autres bandits ont fracturé la porte du bureau de M. Pouho Hiro Rufin, directeur des services techniques. En suite, ils ont visité le service du domaine. Après leur forfait, les deux malfrats sont sortis par le portail arrière, du côté de la 2e région militaire, sans rien emporter. Ils ont été rejoints par leur acolyte et ont disparu dans la nature. Selon M. Méïté Amadou, chef de section de ce service, aucun document n’a été emporté. Les dossiers de demandes de lots urbains des riverains, qu’il se charge de traiter ont été mis en vrac dans le bureau. Même constat au bureau du Dt où tout est en place, selon l’occupant lui-même. A la mairie, on s’interroge sur le mobile réel de cette visite armée. Que cherchaient-ils ? Dans la matinée, M. Pouho a porté plainte au 1er arrondissement de la police. L’adjoint au commissaire, Fofana Losseny, s’est rendu sur les lieux pour les constats d’usage. Les 3 gardiens ont été entendus sur procès-verbal. Une enquête a été ouverte pour élucider le mystère.

Bayo Fatim Correspondant régional



Coups et blessures volontaires : Cissé coupe le doigt de sa victime

Le 14 juin aux environs de 2 heures du matin, alors qu’ils revenaient d’une soirée épicée, G. Patrice, 21 ans, Fulgence, son frère et Nadège, sa sœur, ont été attaqués au couteau par Cissé Mamadou et ses deux complices, Abou « Major » et Ladji qui ont pu s’échapper. Lors de l’agression, ils arrachent à Nadège son téléphone portable. Mais, Patrice n’entend pas les choses de cette oreille. Il se jette sur Cissé. Une lutte épique s’engage entre les deux hommes. Voyant qu’il prenait le dessus, le malfrat sort son couteau caché sous son manteau. Puis, d’un geste sec coupe l’index droit de Patrice. Cependant, ce dernier n’abandonne pas la partie même avec la main ensanglantée. « Après leur forfait, ils ont pris la fuite. Aidés par les jeunes du quartier (Schneider, Ndlr), nous les avons poursuivis pour appréhender le nommé Cissé Mamadou au cimetière municipal d’Anyama sans le portable », confie Patrice à la barre aux flagrants délits du Plateau, le 23 juin. Quant au prévenu, Cissé, il reconnaît les faits. Selon lui, c’est l’effet de l’alcool et de la drogue qui l’ont poussé à commettre cet acte. « En cours de route, nous avons croisé Patrice et ses frères. Abou Major m’a remis un couteau pour agresser la jeune fille. Quand j’ai tenté de blesser Nadège avec le couteau, son frère Patrice s’est interposé. C’est ainsi que je l’ai blessé à la main droite. J’ai agi sous l’effet de l’alcool et de la drogue », soutient-il devant le juge qui lui a donné 5 ans fermes pour faire partir sa dose d’alcool et de stupéfiant.

Bahi K.




TELEX


Il donne des chèques sans provision

Pedjoko Wouadja payait ses clients avec des chèques en bois. Il est président du conseil d’administration d’un cabinet de construction et d’architecture. Pedjoko a floué son partenaire, Yao T., avec qui il était en affaires au sujet d’un projet de construction immobilier, à Angré Soleil 3. Ainsi, il a émis un chèque d’un montant de 1,5 million Fcfa pour régler ses charges vis-à-vis de son associé. Mais, ce dernier a constaté que le compte bancaire du Pca n’est pas fourni. « C’est donc un chèque sans provision qu’il m’a donné », s’est plaint la victime qui précise qu’elle a reçu au total trois chèques sans provision. «Il y a eu un début de résolution à l’amiable de cette affaire. Depuis la police criminelle, j’avais déjà réglé une partie de la dette », affirme Pedjoko à la barre le 2 juillet, aux flagrants délits du Plateau. L’avocat qui représentait les intérêts de la victime a soutenu que l’émission de chèque sans provision constituait une infraction. Et le tribunal est allé dans ce sens pour condamner le prévenu à 12 mois de prison avec sursis.


Kobenan dépouillait les malades

Adayé Kobenan, 34 ans, n’a aucune compassion pour les malades. Surtout, ceux qui se trouvent aux urgences du Chu de Treichville. Le 3 juin, aux environs de 2 heures, il s’est introduit dans la salle des urgences pour dépouiller dame X. Il lui a volé son téléphone portable. Au moment où il sortait, il tombe nez à nez avec l’infirmier de garde. Intrigué par la présence de cet étrange patient, ce dernier tente de l’appréhender. Adayé se sent dans une mauvaise posture. Il décide donc de fuir mais les vigiles parviennent à l’arrêter. A la barre le 2 juillet, au Palais de justice du Plateau, l’indélicat visiteur tente de nier les faits. Mais, le procureur le confond. Et le juge l’envoie au trou pour six mois fermes.


Et pourtant…

Toé Joseph, 37 ans, maçon, change de ligne de défense. Il nie l’accusation de vol portant sur la somme de 7.000 Fcfa. Aux flagrants délits, le 2 juillet au Plateau, Joseph réfute les faits dont il avait assumé la responsabilité lors de l’enquête préliminaire. «Je ne suis pas l’auteur de ce vol. Je ne con­nais même pas la dame en question», insiste-t-il. La réponse du prévenu fâche le juge qui lui demande alors le motif de sa présence à la barre. « Je n’ai jamais volé. Je passais et puis les gens sont venus me prendre », se persuade Joseph. « C’est une ligne de défense extrême. Vous avez affirmé dans le procès verbal reconnaître les faits. Prouvez alors votre innocence », l’invite le président du tribunal. Le procureur enfonce le clou en relevant que la victime ayant constaté le forfait a organisé une battue. « C’est dans un cabaret que vous avez été appréhendé en état d’ébriété avancé », rapporte le parquet. La mayonnaise du prévenu ne prend pas car sa culpabilité est établie. Trois mois fermes et une amende de 30.000 Fcfa.


Le jeu vidéo l’éblouit

Koné Aboubacar, 19 ans, couturier n’a pas résisté à la tentation. Après avoir fini une partie de jeu dans une salle de jeu à Angré le 13 juin, il refuse de rentrer à la maison les mains vides. Et c’est la recette qui l’intéresse. En compagnie de deux complices, Aboubacar neutralise Gervais, le gérant, pour faire main basse sur les 35.000 Fcfa qui se trouvaient dans le tiroir. Les complices se sauvent mais Aboubacar tombe aux mains de la victime deux jours après les faits. A la barre le 2 juillet, au Palais de justice, Aboubacar se noie dans ces déclarations. Selon le procès verbal, il reconnaissait les faits mais à l’audience le prévenu tente de les nier. Il ne pourra pas continuer car le procureur freine sa course. «Vous avez dit que vous connaissez ceux qui ont attaqué la salle de jeu vidéo. Et, c’est vous-même qui avez donné le signal à vos complices », soutient le magistrat. Ainsi, le tribunal l’a conduit derrières les barreaux où il restera pour deux mois fermes.


Le guérisseur escroque son collègue

Le mouton broute là où il est attaché, dit-on. Ce n’est pas Diallo Mamadou, 38 ans, guérisseur à Abobo Avocatier, qui dira le contraire. Il a soutiré 100.000 Fcfa des poches de K. Ali, qui est aussi un tradi-praticien mais également son voisin de quartier. Diallo propose le 3 juin à Ali un livre contenant des « secrets » sur les plantes médicinales. « Il m’a dit que le document coûtait 100.000 Fcfa. Je lui ai donné l’argent sans même recevoir le livre », soutient Ali qui précise que le livre n’est jamais arrivé. La plainte déposée par la victime atterrit dans les mains du juge. Le 2 juillet, aux flagrants délits du Plateau, Diallo reconnaît avoir escroqué son collègue. « On fait le même travail. Je vous demande de le relaxer car nous avons trouvé un règlement à l’amiable », plaide la victime. Malgré tout, Diallo ira démontrer ses talents à la Maca pour 15 jours.

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