America.gov - Washington - La visite du président Obama au Ghana, ces 10 et 11 juillet, représente la troisième par un chef de l'exécutif américain dans ce pays d'Afrique de l'Ouest qui se distingue par l'exemple admirable de sa gouvernance démocratique solide et sa société civile dynamique, et qui a accompli d'immenses progrès sur le plan du développement au cours de la dernière décennie, a déclaré une responsable de haut rang de la Maison-Blanche le 9 juillet.
Lors d'un point de presse au sommet économique du G8 à L'Aquila, en Italie, la directrice principale des affaires africaines au Conseil de la sécurité nationale, Michelle Gavin, a dit que le voyage de M. Obama visait aussi à montrer que l'Afrique fait partie intégrante de la politique étrangère des États-Unis et que ce continent « n'est pas une sorte de région à part où l'on s'engage (...) sans lien avec le reste de nos priorités de politique étrangère ».
S'exprimaient à la même occasion, le secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, et Denis McDonough, le conseiller adjoint pour les communications stratégiques au Conseil de la sécurité nationale.
Au cours de son séjour au Ghana, le président Obama s'entretiendra « assez longuement de bonne gouvernance et de son l'importance pour le développement mais aussi de l'importance d'intégrer les voix africaines aux débats internationaux », a souligné Mme Gavin.
Les 24 heures que M. Obama passera au Ghana « comprendront une journée entière de travail… qui commencera par une rencontre bilatérale avec le président John Atta Mills ».
Mme Gavin a précisé que M. Obama et son épouse rendront visite à un hôpital d'Accra pour attirer surtout l'attention sur les questions de santé maternelle et infantile. Puis, le président prononcera un discours au parlement ghanéen à l'issue duquel il se rendra avec son épouse Michelle Obama au Cape Coast Castle, un fort qui avait servi à la traite transatlantique des esclaves. Le couple présidentiel rentrera ensuite à Accra où il prendra part à une cérémonie marquant la fin de sa visite avant de quitter la capitale ghanéenne pour Washington.
Le secrétaire de presse de la Maison-Blanche, M. Gibbs, a indiqué qu'une stratégie dynamique favorisant les nouveaux médias à l'occasion de la visite du président au Ghana permettra à celui-ci de s'adresser directement aux populations du continent.
Des réceptions pour suivre la visite de M. Obama sur les médias électroniques seront organisées dans de nombreuses ambassades américaines sur tout le continent. « Nos ambassadeurs, nos ambassades sont très impliqués », a dit M. McDonough. « Il y aura des événements dans les ambassades, mais aussi des diffusions électroniques, des radiodiffusions du discours dans des endroits publics, comme par exemple dans des cinémas et autres lieux de rassemblement ».
« Nous comptons énormément aussi sur le savoir-faire de nos centres spécialisés dans les nouveaux médias à la Maison-Blanche et au département d'État », a indiqué M. McDonough, pour encourager la participation des Africains à la visite de M. Obama. À cette fin, on a utilisé des textos et des sites de réseautage social pour inviter les Africains à poser des questions ou offrir leurs commentaires.
M. McDonough a précisé que la Maison-Blanche avait beaucoup fait pour « tenter de déterminer comment utiliser au mieux ces nouveaux médias pour engager le plus possible les Africains ».
Au sujet de l'allocution du président Obama, Mme Gavin a dit : « C'est un discours sur l'Afrique, sur l'engagement avec l'Afrique que souhaite le gouvernement Obama, sur nos responsabilités et les leurs pour que ce partenariat soit aussi productif que possible afin de promouvoir les possibilités de progrès pour tous les Africains.
M. Obama prononcera ce discours devant les députés ghanéens et d'autres invités de marque. « Le parlement a été choisi spécifiquement pour souligner l'importance des institutions gouvernementales ; quant au message que le discours vise à transmettre : l'impératif d'une bonne gouvernance et certains de ses exemples sur le continent. Il ne s'agira pas seulement de parler des responsables élus qui font ce qu'il faut en termes de gouvernance ou de la tenue d'élections, mais aussi de la société civile, de l'engagement civil et de la responsabilité civique qui permettent aux sociétés africaines d'aller de l'avant et de créer les possibilités de développement. »
« Alors que les gouvernements se succèdent, que le pouvoir se déplace au Ghana, et que les gouvernements changent aux États-Unis, les relations bilatérales entre nos deux pays demeurent solides, et je pense que cela en dit long sur nos liens », a déclaré Mme Gavin.
« Alors le but principal est de mettre en relief l'importance de la question des transferts de pouvoir, ce dont conviendra l'Afrique, j'en suis sûre. L'Union africaine a réellement fait beaucoup à ce niveau, s'exprimant en termes bien plus fermes que jadis sur les transferts inconstitutionnels du pouvoir, et vous pouvez voir l'émergence de sociétés civiles de plus en plus mûres et efficaces, dans différentes régions du continent, œuvrant pour promouvoir la bonne gouvernance. Nous souhaitons appuyer et étayer ces efforts. »
Par Charles Corey
Rédacteur
Lors d'un point de presse au sommet économique du G8 à L'Aquila, en Italie, la directrice principale des affaires africaines au Conseil de la sécurité nationale, Michelle Gavin, a dit que le voyage de M. Obama visait aussi à montrer que l'Afrique fait partie intégrante de la politique étrangère des États-Unis et que ce continent « n'est pas une sorte de région à part où l'on s'engage (...) sans lien avec le reste de nos priorités de politique étrangère ».
S'exprimaient à la même occasion, le secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, et Denis McDonough, le conseiller adjoint pour les communications stratégiques au Conseil de la sécurité nationale.
Au cours de son séjour au Ghana, le président Obama s'entretiendra « assez longuement de bonne gouvernance et de son l'importance pour le développement mais aussi de l'importance d'intégrer les voix africaines aux débats internationaux », a souligné Mme Gavin.
Les 24 heures que M. Obama passera au Ghana « comprendront une journée entière de travail… qui commencera par une rencontre bilatérale avec le président John Atta Mills ».
Mme Gavin a précisé que M. Obama et son épouse rendront visite à un hôpital d'Accra pour attirer surtout l'attention sur les questions de santé maternelle et infantile. Puis, le président prononcera un discours au parlement ghanéen à l'issue duquel il se rendra avec son épouse Michelle Obama au Cape Coast Castle, un fort qui avait servi à la traite transatlantique des esclaves. Le couple présidentiel rentrera ensuite à Accra où il prendra part à une cérémonie marquant la fin de sa visite avant de quitter la capitale ghanéenne pour Washington.
Le secrétaire de presse de la Maison-Blanche, M. Gibbs, a indiqué qu'une stratégie dynamique favorisant les nouveaux médias à l'occasion de la visite du président au Ghana permettra à celui-ci de s'adresser directement aux populations du continent.
Des réceptions pour suivre la visite de M. Obama sur les médias électroniques seront organisées dans de nombreuses ambassades américaines sur tout le continent. « Nos ambassadeurs, nos ambassades sont très impliqués », a dit M. McDonough. « Il y aura des événements dans les ambassades, mais aussi des diffusions électroniques, des radiodiffusions du discours dans des endroits publics, comme par exemple dans des cinémas et autres lieux de rassemblement ».
« Nous comptons énormément aussi sur le savoir-faire de nos centres spécialisés dans les nouveaux médias à la Maison-Blanche et au département d'État », a indiqué M. McDonough, pour encourager la participation des Africains à la visite de M. Obama. À cette fin, on a utilisé des textos et des sites de réseautage social pour inviter les Africains à poser des questions ou offrir leurs commentaires.
M. McDonough a précisé que la Maison-Blanche avait beaucoup fait pour « tenter de déterminer comment utiliser au mieux ces nouveaux médias pour engager le plus possible les Africains ».
Au sujet de l'allocution du président Obama, Mme Gavin a dit : « C'est un discours sur l'Afrique, sur l'engagement avec l'Afrique que souhaite le gouvernement Obama, sur nos responsabilités et les leurs pour que ce partenariat soit aussi productif que possible afin de promouvoir les possibilités de progrès pour tous les Africains.
M. Obama prononcera ce discours devant les députés ghanéens et d'autres invités de marque. « Le parlement a été choisi spécifiquement pour souligner l'importance des institutions gouvernementales ; quant au message que le discours vise à transmettre : l'impératif d'une bonne gouvernance et certains de ses exemples sur le continent. Il ne s'agira pas seulement de parler des responsables élus qui font ce qu'il faut en termes de gouvernance ou de la tenue d'élections, mais aussi de la société civile, de l'engagement civil et de la responsabilité civique qui permettent aux sociétés africaines d'aller de l'avant et de créer les possibilités de développement. »
« Alors que les gouvernements se succèdent, que le pouvoir se déplace au Ghana, et que les gouvernements changent aux États-Unis, les relations bilatérales entre nos deux pays demeurent solides, et je pense que cela en dit long sur nos liens », a déclaré Mme Gavin.
« Alors le but principal est de mettre en relief l'importance de la question des transferts de pouvoir, ce dont conviendra l'Afrique, j'en suis sûre. L'Union africaine a réellement fait beaucoup à ce niveau, s'exprimant en termes bien plus fermes que jadis sur les transferts inconstitutionnels du pouvoir, et vous pouvez voir l'émergence de sociétés civiles de plus en plus mûres et efficaces, dans différentes régions du continent, œuvrant pour promouvoir la bonne gouvernance. Nous souhaitons appuyer et étayer ces efforts. »
Par Charles Corey
Rédacteur