Poursuivi pour harcèlement sexuel, Bayéro Honoré, 47 ans fait partie désormais des pensionnaires de la MACA, (maison d'arrêt et de correction d'Abidjan) pour une période de 12 mois ferme. A la fin de son séjour, il devra payer la somme de 100 000 Fcfa à titre d'amende au trésor public de Côte d'Ivoire.
Les faits remontent en 2007, quand, Bayéro Honoré, de passage dans le quartier des Deux-Plateaux à Cocody, est attiré par le charme insupportable de Sindhia. Il s'approche cette jeune fille pour lui faire des avances amoureuses. La jeune demoiselle répond par la négative. Non satisfait, certainement blessé dans son orgueil d'homme, il décide alors de se rendre au domicile des parents de la jeune fille malgré son refus catégorique et les nombreuses supplications de celle-ci. Il pousse le bouchon de son courage plus loin et prend place dans les meubles de sa «belle famille». «Qui est ce monsieur ?», S'est interrogé le père de Sindhia qui découvre pour la première fois Honoré. «Je suis amoureux de votre fille et je veux qu'elle soit ma femme», répond sans attendre le visiteur effronté. Surpris de la réaction du visiteur, le père se tourne vers sa fille ! «Papa, c'est tout à l'heure qu'il m'a suivie sinon, je ne le connais pas, je
ne l'ai jamais vu», répons calmement et poliment Sindhia. Alors, le père demande à Honoré de reprendre la porte. Mais celui-ci refuse. Bayéro est donc conduit sans autre forme de procès au poste de police où il est gardé à vue. Dans les locaux de la police, l'amoureux renonce à Sindhia. Deux ans après c'est dire en 2009, Bayéro qui ne démord pas refait surface mais cette fois-ci Sindhia est fiancée et se trouve dans les préparatifs de son mariage. Bayéro devient encore plus fou de la jeune fille dont le cœur bat désormais pour un autre homme. Le jour du mariage de Sindhia, à la mairie, à la grande surprise de toute la salle, Bayéro surgit sur l'hôtel où se tient le mariage pour crier à la trahison : «Sindhia, je ne veux pas, tu es ma femme, tu m'as trahi, je reste ton mari». Il sera vite expédié hors des lieux par des agents des forces de l'ordre. L'homme qui veut par tous les moyens avoir Sindhia pour épouse poursuit le
cortège nuptial jusqu'à l'église où se tient la messe de bénédictions pour tout perturber. Devant cette situation jugée insupportable, le cortège fonce à la police avec le perturbateur toujours aux trousses du couple. Au poste de police où il s'est rendu, Bayéro a choisi de se faire garder à vue. Mis au violon et interrogé le lendemain, il a refusé de renoncer à son projet sans issue. Mis à la disposition du Parquet, il sera entendu par un juge d'instructions. Persistant toujours dans sa logique : celle d'avoir pour épouse Sindhia. Il a comparu le harcèlement sexuel. Interrogé par le président du tribunal, le prévenu, dans tous ses états a tenté de faire savoir l'amour qu'il a pour Sindhia:
«Cela fait deux ans que j'aime Sindhia. Ses parents m'ont envoyé à la police pour me mettre au violon et cette année, ils me conduisent devant vous. Vous êtes un homme comme moi, vous avez vos sentiments, mettez-vous à ma place. Vous aimez une fille et ses parents ne vous aiment pas parce que vous êtes pauvre. J'aime Sindhia, elle me trouble la tête. Quand je la vois mon cœur bat encore plus fort. Si le bon Dieu le veut, elle sera un jour ma femme» s'explique longuement Bayéro Honoré, qui médite depuis le mardi 7 juillet à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan pour 12 mois pour harcèlement sexuel.
H.B
Les faits remontent en 2007, quand, Bayéro Honoré, de passage dans le quartier des Deux-Plateaux à Cocody, est attiré par le charme insupportable de Sindhia. Il s'approche cette jeune fille pour lui faire des avances amoureuses. La jeune demoiselle répond par la négative. Non satisfait, certainement blessé dans son orgueil d'homme, il décide alors de se rendre au domicile des parents de la jeune fille malgré son refus catégorique et les nombreuses supplications de celle-ci. Il pousse le bouchon de son courage plus loin et prend place dans les meubles de sa «belle famille». «Qui est ce monsieur ?», S'est interrogé le père de Sindhia qui découvre pour la première fois Honoré. «Je suis amoureux de votre fille et je veux qu'elle soit ma femme», répond sans attendre le visiteur effronté. Surpris de la réaction du visiteur, le père se tourne vers sa fille ! «Papa, c'est tout à l'heure qu'il m'a suivie sinon, je ne le connais pas, je
ne l'ai jamais vu», répons calmement et poliment Sindhia. Alors, le père demande à Honoré de reprendre la porte. Mais celui-ci refuse. Bayéro est donc conduit sans autre forme de procès au poste de police où il est gardé à vue. Dans les locaux de la police, l'amoureux renonce à Sindhia. Deux ans après c'est dire en 2009, Bayéro qui ne démord pas refait surface mais cette fois-ci Sindhia est fiancée et se trouve dans les préparatifs de son mariage. Bayéro devient encore plus fou de la jeune fille dont le cœur bat désormais pour un autre homme. Le jour du mariage de Sindhia, à la mairie, à la grande surprise de toute la salle, Bayéro surgit sur l'hôtel où se tient le mariage pour crier à la trahison : «Sindhia, je ne veux pas, tu es ma femme, tu m'as trahi, je reste ton mari». Il sera vite expédié hors des lieux par des agents des forces de l'ordre. L'homme qui veut par tous les moyens avoir Sindhia pour épouse poursuit le
cortège nuptial jusqu'à l'église où se tient la messe de bénédictions pour tout perturber. Devant cette situation jugée insupportable, le cortège fonce à la police avec le perturbateur toujours aux trousses du couple. Au poste de police où il s'est rendu, Bayéro a choisi de se faire garder à vue. Mis au violon et interrogé le lendemain, il a refusé de renoncer à son projet sans issue. Mis à la disposition du Parquet, il sera entendu par un juge d'instructions. Persistant toujours dans sa logique : celle d'avoir pour épouse Sindhia. Il a comparu le harcèlement sexuel. Interrogé par le président du tribunal, le prévenu, dans tous ses états a tenté de faire savoir l'amour qu'il a pour Sindhia:
«Cela fait deux ans que j'aime Sindhia. Ses parents m'ont envoyé à la police pour me mettre au violon et cette année, ils me conduisent devant vous. Vous êtes un homme comme moi, vous avez vos sentiments, mettez-vous à ma place. Vous aimez une fille et ses parents ne vous aiment pas parce que vous êtes pauvre. J'aime Sindhia, elle me trouble la tête. Quand je la vois mon cœur bat encore plus fort. Si le bon Dieu le veut, elle sera un jour ma femme» s'explique longuement Bayéro Honoré, qui médite depuis le mardi 7 juillet à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan pour 12 mois pour harcèlement sexuel.
H.B