Avoir un logement aujourd’hui au Burkina Faso est un véritable souci pour les populations. L’accroissement des difficultés financières n’est pas fait pour améliorer les choses.
Avec le coût sans cesse grandissant de la vie et des salaires qui sont divisés à l’infini (famille africaine oblige), avoir un toit en zone urbanisée relève aujourd’hui du parcours du combattant. Pour les mairies, la politique du logement consiste à parcelliser à-tout-va et à réclamer aux attributaires le paiement des taxes de résidence et autres. Pour le reste, Dieu est grand. Cette manière de faire non seulement permet aux citadins toutes sortes de manœuvres pour se faire attribuer un maximum de parcelles mais surtout installe la spéculation au cœur même des conseils municipaux. Le peu de probité de certains élus étant le cadre idéal pour faire perdurer cer état de fait. Le résultat de cette option est maintenant bien connu. Querelles récurrentes au sein des conseils municipauxs, enrichissements illicites sur la vente des parcelles et autres services de la mairie. Pendant ce temps, la commune ne se construit pas et le surenchérissement des prix autour des zones urbanisées au forceps est tel que l’achat de la moindre parcelle se négocie en termes de millions. Connaissant les salaires au Burkina, combien de temps faut-il à un travailleur moyen pour avoir ces millions destinés à l’achat de sa parcelle et combien de temps lui faut-il encore pour réunir les autres millions destinés à la construction de sa maison ? Résultat, tout le monde choisit le chemin le plus court. Les commerçants s’adonnent à la fraude dont certaines formes sont hautement sophistiquées. Les fonctionnaires se laissent corrompre sans aucun état d’âme, les sans-emploi font preuve de ruse et d’imagination dont aucune ne vogue sur les eaux de l’honnêteté et de l’intégrité. La marmite sociale bout en douce parce que trop d’adultes et de responsables de familles n’ont pas de toit et sont exposés chaque mois à l’impitoyable rapacité des spéculateurs immobiliers. Pour toutes ces raisons, il faut retirer aux mairies la gestion des parcelles sur les territoires communaux au profit des structures appropriées. Les mairies resteront chargées de la parcellisation mais, ce travail terminé, la structure spécialisée créée à cet effet prendra la relève. Les taxes habituellement reversées par les attributaires seront perçues par cette nouvelle structure qui les reversera aux mairies concernées et un prix social plafonné à un montant raisonnable et représentatif du portefeuille du burkinabè moyen sera fixée et imposée à chaque demandeur. La nouvelle structure percevra, elle aussi, des taxes par attributaire au titre de ses charges de fonctionnement. Bien entendu, des garde-fous seront installés pour rendre impossible l’intrusion des spéculateurs immobiliers qui, ayant des capitaux mais pas d’idées, font de la surenchère sur une terre qui appartient à tous les Burkinabès. L’ordinateur à ce moment peut se révéler d’une incomparable utilité car il suffit d’y introduire une très grande variété de questions et réponses sur les postulants pour débusquer aussitôt ceux qui, par des voies détournées, tenteront d’acquérir plusieurs parcelles. La vente ou la cession de ces dernières sera également interdite sauf autorisation de l’organe gérant. A cause même des spécificités du terroir burkinabè, il faut dès à présent changer de cap avant que la marmite n’explose.
Avec le coût sans cesse grandissant de la vie et des salaires qui sont divisés à l’infini (famille africaine oblige), avoir un toit en zone urbanisée relève aujourd’hui du parcours du combattant. Pour les mairies, la politique du logement consiste à parcelliser à-tout-va et à réclamer aux attributaires le paiement des taxes de résidence et autres. Pour le reste, Dieu est grand. Cette manière de faire non seulement permet aux citadins toutes sortes de manœuvres pour se faire attribuer un maximum de parcelles mais surtout installe la spéculation au cœur même des conseils municipaux. Le peu de probité de certains élus étant le cadre idéal pour faire perdurer cer état de fait. Le résultat de cette option est maintenant bien connu. Querelles récurrentes au sein des conseils municipauxs, enrichissements illicites sur la vente des parcelles et autres services de la mairie. Pendant ce temps, la commune ne se construit pas et le surenchérissement des prix autour des zones urbanisées au forceps est tel que l’achat de la moindre parcelle se négocie en termes de millions. Connaissant les salaires au Burkina, combien de temps faut-il à un travailleur moyen pour avoir ces millions destinés à l’achat de sa parcelle et combien de temps lui faut-il encore pour réunir les autres millions destinés à la construction de sa maison ? Résultat, tout le monde choisit le chemin le plus court. Les commerçants s’adonnent à la fraude dont certaines formes sont hautement sophistiquées. Les fonctionnaires se laissent corrompre sans aucun état d’âme, les sans-emploi font preuve de ruse et d’imagination dont aucune ne vogue sur les eaux de l’honnêteté et de l’intégrité. La marmite sociale bout en douce parce que trop d’adultes et de responsables de familles n’ont pas de toit et sont exposés chaque mois à l’impitoyable rapacité des spéculateurs immobiliers. Pour toutes ces raisons, il faut retirer aux mairies la gestion des parcelles sur les territoires communaux au profit des structures appropriées. Les mairies resteront chargées de la parcellisation mais, ce travail terminé, la structure spécialisée créée à cet effet prendra la relève. Les taxes habituellement reversées par les attributaires seront perçues par cette nouvelle structure qui les reversera aux mairies concernées et un prix social plafonné à un montant raisonnable et représentatif du portefeuille du burkinabè moyen sera fixée et imposée à chaque demandeur. La nouvelle structure percevra, elle aussi, des taxes par attributaire au titre de ses charges de fonctionnement. Bien entendu, des garde-fous seront installés pour rendre impossible l’intrusion des spéculateurs immobiliers qui, ayant des capitaux mais pas d’idées, font de la surenchère sur une terre qui appartient à tous les Burkinabès. L’ordinateur à ce moment peut se révéler d’une incomparable utilité car il suffit d’y introduire une très grande variété de questions et réponses sur les postulants pour débusquer aussitôt ceux qui, par des voies détournées, tenteront d’acquérir plusieurs parcelles. La vente ou la cession de ces dernières sera également interdite sauf autorisation de l’organe gérant. A cause même des spécificités du terroir burkinabè, il faut dès à présent changer de cap avant que la marmite n’explose.