Dans le cadre des travaux de réfection envisagés par les responsables, l’un des trois Centres hospitaliers et universitaires d’Abidjan ferme certains de ses services.
Dans les jours à venir, le Centre hospitalier et universitaire de Yopougon va engager des travaux de réfection à grande échelle. Le directeur général du Chu, Pr Kéita A. Kader, qui donne cette information, ajoute que dans le cadre de ces travaux, le service des urgences est fermé depuis quelques jours et ce, pour un minimum de deux mois.
«Nous allons procéder, explique Pr Kéita Kader, à une réhabilitation totale des urgences médicales et chirurgicales. Au cours de ces travaux, nous ne pourrons pas recevoir de patients. C’est pourquoi nous sommes obligés de fermer ces services pendant quelque temps. Nous tenons à en informer la population pour éviter des éventuels désagréments». Le DG du Chu précise, néanmoins, que «les urgences de gynécologie-obstétrique resteront ouvertes pour les accouchements, etc. Il en sera de même pour les urgences de pédiatrie pour accueillir les enfants malades».
A la question de savoir si ces travaux de réhabilitation sous-entendent l’amélioration de la qualité des prestations, Pr Kéita A. Kader répond : «Il y a une dégradation du service des urgences qui nécessite qu’on répare les toilettes, l’électricité, la peinture, les salles d’eau, etc. Nous avons aussi en projet de désengorger tant soit peu les urgences chirurgicales par l’ajout de conteneurs aménagés. Cela va améliorer la capacité d’accueil des urgences et les conditions de travail des médecins et infirmiers».
C’est le lieu de rappeler que la capacité actuelle d’accueil du service des urgences est la suivante : cinq box d’examen pour les urgences médicales adultes et pédiatriques alors que les urgences chirurgicales disposent d’un local où les malades étaient reçus ensemble. Cela ne garantissait pas la confidentialité des soins des malades, fait observer le directeur général, ajoutant qu’avec la proximité de la pédiatrie, il arrivait aux enfants de vivre des scènes parfois traumatisantes pour eux.
«La réhabilitation va corriger tout cela pour permettre aux urgences de pédiatrie d’être libérées pour que les enfants soient éloignés des scènes qui ne sont pas adaptées à leurs âges. Quant aux urgences médicales, elles pourront dès lors, recevoir les malades avec un minimum de confidentialité», assure Pr Kéita Kader. Qui salue la tutelle et toutes les bonnes volontés qui ont permis que les travaux de réhabilitation aient lieu pour une meilleure qualité des prestations.
Abel Doualy
Dans les jours à venir, le Centre hospitalier et universitaire de Yopougon va engager des travaux de réfection à grande échelle. Le directeur général du Chu, Pr Kéita A. Kader, qui donne cette information, ajoute que dans le cadre de ces travaux, le service des urgences est fermé depuis quelques jours et ce, pour un minimum de deux mois.
«Nous allons procéder, explique Pr Kéita Kader, à une réhabilitation totale des urgences médicales et chirurgicales. Au cours de ces travaux, nous ne pourrons pas recevoir de patients. C’est pourquoi nous sommes obligés de fermer ces services pendant quelque temps. Nous tenons à en informer la population pour éviter des éventuels désagréments». Le DG du Chu précise, néanmoins, que «les urgences de gynécologie-obstétrique resteront ouvertes pour les accouchements, etc. Il en sera de même pour les urgences de pédiatrie pour accueillir les enfants malades».
A la question de savoir si ces travaux de réhabilitation sous-entendent l’amélioration de la qualité des prestations, Pr Kéita A. Kader répond : «Il y a une dégradation du service des urgences qui nécessite qu’on répare les toilettes, l’électricité, la peinture, les salles d’eau, etc. Nous avons aussi en projet de désengorger tant soit peu les urgences chirurgicales par l’ajout de conteneurs aménagés. Cela va améliorer la capacité d’accueil des urgences et les conditions de travail des médecins et infirmiers».
C’est le lieu de rappeler que la capacité actuelle d’accueil du service des urgences est la suivante : cinq box d’examen pour les urgences médicales adultes et pédiatriques alors que les urgences chirurgicales disposent d’un local où les malades étaient reçus ensemble. Cela ne garantissait pas la confidentialité des soins des malades, fait observer le directeur général, ajoutant qu’avec la proximité de la pédiatrie, il arrivait aux enfants de vivre des scènes parfois traumatisantes pour eux.
«La réhabilitation va corriger tout cela pour permettre aux urgences de pédiatrie d’être libérées pour que les enfants soient éloignés des scènes qui ne sont pas adaptées à leurs âges. Quant aux urgences médicales, elles pourront dès lors, recevoir les malades avec un minimum de confidentialité», assure Pr Kéita Kader. Qui salue la tutelle et toutes les bonnes volontés qui ont permis que les travaux de réhabilitation aient lieu pour une meilleure qualité des prestations.
Abel Doualy