Le voleur de gaz cueilli sur le toit
Au nombre de trois, ils se sont rendus au domicile de C.M, à Akéikoi-Destin (Abobo), le 16 juillet pour y voler des bouteilles de gaz. Pendant que ses deux complices montent la garde, Siaba Franck, 20 ans, monte sur le toit. Il est 3h du matin et le gang ne s’attend pas à voir un résident de la maison dehors. Pourtant, c’est ce qui se passe. C.M., attirée par le craquement des tôles, sous le poids du cambrioleur, se réveille. Plusieurs fois victime de vol elle ne ferme plus l’œil de la nuit. Elle sort, ses voisins aussi ont été alertés. Les amis de « Franckis » qui ont vu les choses foirer prennent la tangente. Franck est cueilli et conduit au 13ème arrondissement d’Abobo. Là-bas il en veut à ses copains qui l’on lâché. « Je les connais tous et je sais où ils habitent », dit-il aux flics.
Silence, David se repose !
Quand on revient d’un boulot harassant comme celui de menuisier on a droit à un bon repos. C’est ce que Haba David, 45 ans, fait quand il rentre, fatigué, à Koumassi-Campement, ce 9 juillet. Il se repose. Mais, il est 19h, l’heure du feuilleton télévisé et David habite une cour commune. Ses voisines s’adonnent à toutes sortes de commentaires à la fin du film. Elles bavardent à haute voix, crient, rient. David sort de sa maison rouge de colère. Une bagarre éclate. Quelques heures plus tard, le menuisier est conduit au 20ème arrondissement pour coups et blessures. Au commissariat, chacun donne sa version des faits. « Il est sorti et m’a frappée au visage, je saignais. Mon mari est venu le calmer », raconte T.D.V., la plaignante. David dément : « Elles bavardaient, je leur ai dit de se taire, elle m’a rétorqué d’aller prendre une maison à Cocody (...) Son mari m’a attrapé et elle m’a frappé, elle et sa nièce ».
«Je fume, mais je n’en vends pas»
Les 9 boulettes de cannabis trouvées aux mains de Diaby Mamadou étaient si révélatrices qu’il a choisi le délit le moins grave. Celui du consommateur. « Je fume, mais je n’en vends pas », a-t-il déclaré aux policiers qui l’on arrêté le 7 juillet à Abobo-Avocatier. Ce commerçant de 52 ans a été pourtant pris dans un couloir qui laissait présager qu’il attendait des clients. Il sera conduit à la police des stupéfiants. Aux flagrants délits, Diaby devra miser sur une peine légère.
Les contre-plaqués étaient lourds
Bazié Valentin a été pris le 11 juillet alors qu’il tentait de voler des contre-plaqués dans une cour d’Abobo-Avocatier à 1h du matin. Son complice qui connaissait le terrain a pris ses jambes à son cou. Conduit au 21ème arrondissement, Bazié a tenté de justifier son acte. « Je cherchais des contre-plaqués pour aller faire des tables-bancs. Mon ami A.K. m’a dit de l’accompagner et qu’il allait m’en donner », affirme-t-il aux policiers. Contre toute attente, le fameux A.K. lui aurait proposé d’entrer dans cette cour pour voler les contre-plaqués qui s’y trouvaient. Lesdits objets ont été trop lourds pour Bazié. Il devra espérer que la peine du juge des flagrants délits n’en soit pas autant.
Une sélection de Raphaël Tanoh
Au nombre de trois, ils se sont rendus au domicile de C.M, à Akéikoi-Destin (Abobo), le 16 juillet pour y voler des bouteilles de gaz. Pendant que ses deux complices montent la garde, Siaba Franck, 20 ans, monte sur le toit. Il est 3h du matin et le gang ne s’attend pas à voir un résident de la maison dehors. Pourtant, c’est ce qui se passe. C.M., attirée par le craquement des tôles, sous le poids du cambrioleur, se réveille. Plusieurs fois victime de vol elle ne ferme plus l’œil de la nuit. Elle sort, ses voisins aussi ont été alertés. Les amis de « Franckis » qui ont vu les choses foirer prennent la tangente. Franck est cueilli et conduit au 13ème arrondissement d’Abobo. Là-bas il en veut à ses copains qui l’on lâché. « Je les connais tous et je sais où ils habitent », dit-il aux flics.
Silence, David se repose !
Quand on revient d’un boulot harassant comme celui de menuisier on a droit à un bon repos. C’est ce que Haba David, 45 ans, fait quand il rentre, fatigué, à Koumassi-Campement, ce 9 juillet. Il se repose. Mais, il est 19h, l’heure du feuilleton télévisé et David habite une cour commune. Ses voisines s’adonnent à toutes sortes de commentaires à la fin du film. Elles bavardent à haute voix, crient, rient. David sort de sa maison rouge de colère. Une bagarre éclate. Quelques heures plus tard, le menuisier est conduit au 20ème arrondissement pour coups et blessures. Au commissariat, chacun donne sa version des faits. « Il est sorti et m’a frappée au visage, je saignais. Mon mari est venu le calmer », raconte T.D.V., la plaignante. David dément : « Elles bavardaient, je leur ai dit de se taire, elle m’a rétorqué d’aller prendre une maison à Cocody (...) Son mari m’a attrapé et elle m’a frappé, elle et sa nièce ».
«Je fume, mais je n’en vends pas»
Les 9 boulettes de cannabis trouvées aux mains de Diaby Mamadou étaient si révélatrices qu’il a choisi le délit le moins grave. Celui du consommateur. « Je fume, mais je n’en vends pas », a-t-il déclaré aux policiers qui l’on arrêté le 7 juillet à Abobo-Avocatier. Ce commerçant de 52 ans a été pourtant pris dans un couloir qui laissait présager qu’il attendait des clients. Il sera conduit à la police des stupéfiants. Aux flagrants délits, Diaby devra miser sur une peine légère.
Les contre-plaqués étaient lourds
Bazié Valentin a été pris le 11 juillet alors qu’il tentait de voler des contre-plaqués dans une cour d’Abobo-Avocatier à 1h du matin. Son complice qui connaissait le terrain a pris ses jambes à son cou. Conduit au 21ème arrondissement, Bazié a tenté de justifier son acte. « Je cherchais des contre-plaqués pour aller faire des tables-bancs. Mon ami A.K. m’a dit de l’accompagner et qu’il allait m’en donner », affirme-t-il aux policiers. Contre toute attente, le fameux A.K. lui aurait proposé d’entrer dans cette cour pour voler les contre-plaqués qui s’y trouvaient. Lesdits objets ont été trop lourds pour Bazié. Il devra espérer que la peine du juge des flagrants délits n’en soit pas autant.
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