Une seule voiture pour couvrir les 13 communes d’Abidjan. Une seule équipe qui ne patrouille que le jour. La brigade de salubrité de l’Anasur fonctionne avec peu de moyens. Selon le lieutenant Ouattara Baba, un de ses responsables, il faut plus de moyens logistiques et humains à la brigade pour que le travail soit parfait. Il cite en exemple le contrôle du ramassage des ordures dans la commune d’Anyama. Celui-ci peut durer une semaine. « A supposer que le véhicule soit immobilisé au cours de cette période à un seul endroit, qu’en sera-t-il pour les autres communes », s’interroge-t-il. En outre, les éléments de la brigade sont souvent confrontés à certains ‘’hors la loi’’. Ce sont les étudiants et les chauffeurs de gbaka. Au cours d’une patrouille à Adjamé, ils ont eu maille à partir avec les chauffeurs de gbaka. L’un des chauffeurs a uriné sur le trottoir. La brigade l’a surpris et l’a embarqué. Ses collègues présents sur les lieux se sont interposés. Finalement, l’équipe a pu partir avec le fautif à la brigade. Ce fut également le cas d’un étudiant qui a uriné sur un mur à Port-Bouët. Après l’avoir jeté dans la cellule de la brigade, ils ont été assaillis par les éléments de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). L’affaire a pris une autre tournure à telle enseigne que le ministre de la Ville et de la Salubrité urbaine, Mel Eg Théodore, a ordonné la libération de l’étudiant.
A.K.
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