Un atelier de validation des documents de politique et de stratégie du Programme national de lutte contre le cancer se tient depuis hier à l’Institut national de la santé publique (Insp) d’Adjamé. Ce document va situer le contexte, et poser le problème du cancer en Afrique et en Côte d’Ivoire en particulier. Il va aussi, selon le Pr Echimane Kouassi Antoine, président du comité scientifique, montrer que le cancer est un problème préoccupant, et les données du registre du cancer l’attestent suffisamment. «Nous nous rendons compte que chez la femme, le premier cancer est celui du col de l’utérus. Viennent ensuite le cancer du sein et les autres. Chez l’homme, c’est le cancer du foi, ensuite le cancer de la prostate pour les personnes du deuxième et troisième âges». Le Pr Echimane a relevé le fait que la bronchopneumonie n’a pas encore un chiffre affolant, «mais quand nous savons que le tabagisme est un élément important dans le milieu de la jeunesse, et prend de l’ampleur, nous sommes en droit de nous inquiéter».
Les chiffres donnés par le directeur général de la Santé, Pr Anongba Danho Simplice, qui représentait le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Alla Kouadio Rémy, sont alarmants. En 2005, l’Oms estimait, selon lui, à environ 12 millions les nouveaux cas de cancer par an. Avec une proportion assez importante pour les pays émergents et les pays en voie de développement. Sur le continent africain, l’organisation enregistre un million de cas par an, pour 540.000 décès. A côté de ce tableau, le Dg de la Santé dénonce une insuffisance en ressources humaines qualifiées, une insuffisance de plateau technique adapté pour le diagnostic et la prise en charge. Et surtout un coût excessif de la prise en charge. Face à cette situation, la Côte d’Ivoire se doit, selon lui, de définir ses objectifs pour la prise en charge des cancers.
Deux documents majeurs ont été élaborés en vue de permettre une bonne visibilité au niveau du processus de mise en œuvre de la lutte contre le cancer: politique nationale de lutte contre le cancer et plan stratégique 2009-2013 de lutte contre le cancer. L’atelier vise à obtenir la validation consensuelle de ces documents avec l’ensemble des partenaires du système de santé ivoirien.
Marie-Adèle Djidjé
Les chiffres donnés par le directeur général de la Santé, Pr Anongba Danho Simplice, qui représentait le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Alla Kouadio Rémy, sont alarmants. En 2005, l’Oms estimait, selon lui, à environ 12 millions les nouveaux cas de cancer par an. Avec une proportion assez importante pour les pays émergents et les pays en voie de développement. Sur le continent africain, l’organisation enregistre un million de cas par an, pour 540.000 décès. A côté de ce tableau, le Dg de la Santé dénonce une insuffisance en ressources humaines qualifiées, une insuffisance de plateau technique adapté pour le diagnostic et la prise en charge. Et surtout un coût excessif de la prise en charge. Face à cette situation, la Côte d’Ivoire se doit, selon lui, de définir ses objectifs pour la prise en charge des cancers.
Deux documents majeurs ont été élaborés en vue de permettre une bonne visibilité au niveau du processus de mise en œuvre de la lutte contre le cancer: politique nationale de lutte contre le cancer et plan stratégique 2009-2013 de lutte contre le cancer. L’atelier vise à obtenir la validation consensuelle de ces documents avec l’ensemble des partenaires du système de santé ivoirien.
Marie-Adèle Djidjé