L’Agence nationale de la salubrité urbaine a en son sein une brigade de salubrité. Le colonel Gui Nehinin, son commandant, livre dans cet entretien son rôle et comment elle fonctionne.
Quelles sont les attributions de la brigade de salubrité ?
La brigade est une unité mixte composée d’agents des eaux et forêts, de gendarmes, de militaires et de policiers. Elle a été créée par décret, notamment l’article 20 du décret n°2007-578 du 04 octobre 2007 qui crée l’Agence nationale de la salubrité urbaine (Anasur). Elle est une composante de l’Anasur. Elle a été créée pour apporter un appui logistique à cette agence. La brigade dispose d’un personnel civil chargé de la communication et de l’administration. Elle a pour mission de lutter contre les installations anarchiques, les nuisances de toutes formes et les occupations illicites du domaine de l’Etat.
Comment est-elle organisée ?
Elle est organisée en services : le service qui lutte contre les nuisances sous toutes les formes. Le service chargé de la salubrité, des installations anarchiques et de l’occupation illicite et le service des enquêtes et du contentieux.
Comment saisir cette brigade ?
Tout Ivoirien peut bénéficier des services de la brigade. Il ne s’agit pas de s’adresser à elle au téléphone ou verbalement. Il faut formuler une plainte et la déposer au siège de l’Anasur ou à la brigade située à la Riviera III derrière la station Shell. Cette plainte mentionne votre identité, le lieu et l’objet de la plainte. Une fois qu’elle parvient au niveau de la brigade, le commandant de brigade impute cette plainte à des officiers selon les services que nous venons d’énumérer et l’enquête commence. Les résultats de l’enquête font l’objet d’un rapport écrit adressé à la hiérarchie. C’est elle qui donne l’ordre de déguerpir ou de mener une action.
Combien de temps dure ce genre d’enquête ?
Une enquête dure tout au plus 72 heures selon les disponibilités.
Quels sont vos liens avec les mairies, celles d’Abidjan ou de l’intérieur du pays ?
Nous collaborons étroitement avec toutes les mairies. Elles nous réquisitionnent pour exercer des activités, pour leur apporter notre appui. Nous leur apportons un plus. Par exemple, la commune de Koumassi a sollicité de l’aide pour déguerpir les commerçants qui occupaient les trottoirs du grand carrefour. Ce que nous avons fait.
Avez-vous des représentants à l’intérieur du pays ?
Le ministère a commencé à s’implanter à l’intérieur du pays, comme l’a dit notre ministre à la télévision. Un responsable du ministère de la Salubrité a été nommé à Korhogo et un autre à Agnibilékrou. Mais, cela ne nous empêche pas de faire des missions sporadiques au niveau de Yamoussoukro, de Divo et de Gagnoa quand le besoin se fait sentir.
Comment se font vos missions dans ces villes et à quoi répondent-elles ?
Les missions se font avec la direction de la logistique et la direction technique. Nous constatons l’état des lieux et élaborons un plan spécifique. Chaque ville a son plan d’action. La plupart de nos missions concerne le ramassage des dépôts sauvages.
Que demandez-vous aux populations quand vous allez sur le terrain ?
On demande à chaque Ivoirien d’être propre chez lui et en dehors de chez lui. Que les trottoirs reviennent aux piétons, les chaussées aux véhicules. Les commerçants doivent se rendre dans les boutiques et dans les marchés. Tout automobiliste qui se déplace doit garder à l’intérieur de sa voiture les kleenex, les mégots de cigarettes…, dans un sachet ou dans le coffre de sa voiture. Une fois à la maison, qu’il le mette dans une poubelle pour que le pré-collecteur vienne le chercher.
Entretien réalisé par Adélaïde Konin (Stagiaire)
Quelles sont les attributions de la brigade de salubrité ?
La brigade est une unité mixte composée d’agents des eaux et forêts, de gendarmes, de militaires et de policiers. Elle a été créée par décret, notamment l’article 20 du décret n°2007-578 du 04 octobre 2007 qui crée l’Agence nationale de la salubrité urbaine (Anasur). Elle est une composante de l’Anasur. Elle a été créée pour apporter un appui logistique à cette agence. La brigade dispose d’un personnel civil chargé de la communication et de l’administration. Elle a pour mission de lutter contre les installations anarchiques, les nuisances de toutes formes et les occupations illicites du domaine de l’Etat.
Comment est-elle organisée ?
Elle est organisée en services : le service qui lutte contre les nuisances sous toutes les formes. Le service chargé de la salubrité, des installations anarchiques et de l’occupation illicite et le service des enquêtes et du contentieux.
Comment saisir cette brigade ?
Tout Ivoirien peut bénéficier des services de la brigade. Il ne s’agit pas de s’adresser à elle au téléphone ou verbalement. Il faut formuler une plainte et la déposer au siège de l’Anasur ou à la brigade située à la Riviera III derrière la station Shell. Cette plainte mentionne votre identité, le lieu et l’objet de la plainte. Une fois qu’elle parvient au niveau de la brigade, le commandant de brigade impute cette plainte à des officiers selon les services que nous venons d’énumérer et l’enquête commence. Les résultats de l’enquête font l’objet d’un rapport écrit adressé à la hiérarchie. C’est elle qui donne l’ordre de déguerpir ou de mener une action.
Combien de temps dure ce genre d’enquête ?
Une enquête dure tout au plus 72 heures selon les disponibilités.
Quels sont vos liens avec les mairies, celles d’Abidjan ou de l’intérieur du pays ?
Nous collaborons étroitement avec toutes les mairies. Elles nous réquisitionnent pour exercer des activités, pour leur apporter notre appui. Nous leur apportons un plus. Par exemple, la commune de Koumassi a sollicité de l’aide pour déguerpir les commerçants qui occupaient les trottoirs du grand carrefour. Ce que nous avons fait.
Avez-vous des représentants à l’intérieur du pays ?
Le ministère a commencé à s’implanter à l’intérieur du pays, comme l’a dit notre ministre à la télévision. Un responsable du ministère de la Salubrité a été nommé à Korhogo et un autre à Agnibilékrou. Mais, cela ne nous empêche pas de faire des missions sporadiques au niveau de Yamoussoukro, de Divo et de Gagnoa quand le besoin se fait sentir.
Comment se font vos missions dans ces villes et à quoi répondent-elles ?
Les missions se font avec la direction de la logistique et la direction technique. Nous constatons l’état des lieux et élaborons un plan spécifique. Chaque ville a son plan d’action. La plupart de nos missions concerne le ramassage des dépôts sauvages.
Que demandez-vous aux populations quand vous allez sur le terrain ?
On demande à chaque Ivoirien d’être propre chez lui et en dehors de chez lui. Que les trottoirs reviennent aux piétons, les chaussées aux véhicules. Les commerçants doivent se rendre dans les boutiques et dans les marchés. Tout automobiliste qui se déplace doit garder à l’intérieur de sa voiture les kleenex, les mégots de cigarettes…, dans un sachet ou dans le coffre de sa voiture. Une fois à la maison, qu’il le mette dans une poubelle pour que le pré-collecteur vienne le chercher.
Entretien réalisé par Adélaïde Konin (Stagiaire)