Il n’aurait pas dû…
Aflani, 26 ans, commerçant, n’aurait pas dû avoir une confiance aveugle en Adama Aboudou. Il lui a remis deux paires de chaussures à vendre. Mais, surprise. Adama donne la moitié de l’argent. « Il a promis me désintéresser entièrement les jours suivants. Chaque fois que je passe lui réclamer les 15.000 Fcfa restants, il me tourne en bourrique. Excédé j’ai donc porté plainte contre lui », déclaré Aflani au commissariat de police du 36ème arrondissement, à Koumassi. Suivons l’interrogatoire du prévenu.
Combien de paires de chaussures reste-t-il ?
-Je ne sais pas, je n’ai pas compté. Même son frère m’a aidé à vendre les chaussures.
-Pourquoi, n’ayant pas trouvé un autre marché, n’avez-vous pas rendu les chaussures à son propriétaire ?
-Je pensais les lui rendre le lendemain et il s’est énervé.
-Où se trouve le reste des chaussures non vendues ?
-Je les ai finalement rendues. Je reconnais lui devoir la somme de 15.000 Fcfa. J’ai utilisé l’argent à des fins personnelles.
Son cousin le court-circuite
Octave, 49 ans, planton à Tabou, a passé un mauvais séjour à Abidjan. Venu le 13 juillet à son rendez-vous médical à l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma), il bénéficie de l’hospitalité de son oncle. Mais, l’un de ses cousins profite de son sommeil pour lui subtiliser son cellulaire et la somme de 25.000 Fcfa. « Kouya Takouo, mon cousin est rentré dans la chambre à coucher puis, il s’est dirigé vers le lit ou j’avais déposé mon portable et mon portemonnaie. Il les a pris pour fuir », affirme-t-il. Octave soutient qu’il a suivi tous les gestes de son cousin. Deux heures après son forfait, Kouya revient sur les lieux. Conduit au poste de police du 5ème arrondissement, il passe aux aveux.
Soro mettait les habits sous son pantalon
Soro Seydou, 45 ans, n’est pas un employé exemplaire. Il a ruiné en un clin d’œil la confiance que lui avait placée sa patronne. En effet, Soro qui travaille comme couturier chez Mme Hajarbie, prenait le malin plaisir de dissimuler sous son pantalon des habillages de matelas. A la fin de la journée, il partait les vendre au marché noir. Mais, Soro est pris la main dans le sac le 24 juillet. « Pendant qu’il était en train de coudre, j’ai remarqué que ses jambes étaient exagérément gonflées. Après un interrogatoire, il a commencé à trembler. Je lui ai demandé de soulever son pantalon, j’ai découvert des habillages pliés, enroulés et attachés solidement à ses jambes », explique la couturière en chef. Selon elle, il y avait une récurrence de larcin dans l’atelier. « Jusqu’au jour des faits, j’ai constaté un déficit de 100 habillages d’une valeur de 300.000 F cfa », précise la victime. Soro a reconnu les faits au commissariat de police du 3ème arrondissement, à Adjamé.
Le plaignant protège son voleur
Touboui Donatien, 22 ans, a manqué d’être lynché par la vindicte populaire le 23 juillet à 19 heures, au quartier Gobelet, à Cocody. Il s’est rendu coupable du vol d’une paire de chaussures appartenant à Maré S., 34 ans, carreleur. « Il est rentré nuitamment chez moi pour s’accaparer de mes chaussures dans l’intention d’aller les vendre », affirme Maré avant d’ajouter : « Pour éviter que le malfrat ne soit lynché par la foule, j’ai préféré le conduire au commissariat de police du 30èmearrondissement». Une décision que Donatien salue à sa juste valeur. « J’ai donc échappé au lynchage grâce au plaignant qui a accepté de me conduire à la police ».
Affaire de pagnes !
S’il y a une chose à laquelle les femmes tiennent particulièrement c’est bien le pagne. En la matière, les intrigues ou les coups bas sont monnaie courante. Ce n’est pas Traoré Awa, 30 ans, commerçante, qui dira le contraire. Elle a été contactée par Maman Kéita qui organisait en mars, à Adjamé-Macaci, le mariage de l’un des siens. « Elle souhaitait avoir quinze pièces de pagnes. Finalement je lui ai remis six pièces à 16.000 Fcfa l’unité d’où la valeur totale de 96.000 Fcfa », précise la commerçante qui soutient que sa cliente lui avait promis de régler la facture juste après la célébration du mariage. Ce n’était que du « bluff » car, Maman Kéita tourne en bourrique, sa créancière. « Elle est demeurée introuvable pendant un bon moment. C’est le 24 juillet que je l’ai attrapée », ajoute-t-elle à la brigade de gendarmerie d’Attécoubé. La prévenue reconnaît les faits mais, elle déclare qu’elle a vendu lesdits pagnes. « J’ai vendu les pagnes à crédit et après mes encaissements, j’ai reçu la somme de 45.000 Fcfa. J’ai remis l’argent à ma belle-sœur qui se trouve à Daloa au chevet de son frère malade », se défend-elle tout en demandant la clémence de la force publique et de la plaignante.
Une sélection de OM
Aflani, 26 ans, commerçant, n’aurait pas dû avoir une confiance aveugle en Adama Aboudou. Il lui a remis deux paires de chaussures à vendre. Mais, surprise. Adama donne la moitié de l’argent. « Il a promis me désintéresser entièrement les jours suivants. Chaque fois que je passe lui réclamer les 15.000 Fcfa restants, il me tourne en bourrique. Excédé j’ai donc porté plainte contre lui », déclaré Aflani au commissariat de police du 36ème arrondissement, à Koumassi. Suivons l’interrogatoire du prévenu.
Combien de paires de chaussures reste-t-il ?
-Je ne sais pas, je n’ai pas compté. Même son frère m’a aidé à vendre les chaussures.
-Pourquoi, n’ayant pas trouvé un autre marché, n’avez-vous pas rendu les chaussures à son propriétaire ?
-Je pensais les lui rendre le lendemain et il s’est énervé.
-Où se trouve le reste des chaussures non vendues ?
-Je les ai finalement rendues. Je reconnais lui devoir la somme de 15.000 Fcfa. J’ai utilisé l’argent à des fins personnelles.
Son cousin le court-circuite
Octave, 49 ans, planton à Tabou, a passé un mauvais séjour à Abidjan. Venu le 13 juillet à son rendez-vous médical à l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma), il bénéficie de l’hospitalité de son oncle. Mais, l’un de ses cousins profite de son sommeil pour lui subtiliser son cellulaire et la somme de 25.000 Fcfa. « Kouya Takouo, mon cousin est rentré dans la chambre à coucher puis, il s’est dirigé vers le lit ou j’avais déposé mon portable et mon portemonnaie. Il les a pris pour fuir », affirme-t-il. Octave soutient qu’il a suivi tous les gestes de son cousin. Deux heures après son forfait, Kouya revient sur les lieux. Conduit au poste de police du 5ème arrondissement, il passe aux aveux.
Soro mettait les habits sous son pantalon
Soro Seydou, 45 ans, n’est pas un employé exemplaire. Il a ruiné en un clin d’œil la confiance que lui avait placée sa patronne. En effet, Soro qui travaille comme couturier chez Mme Hajarbie, prenait le malin plaisir de dissimuler sous son pantalon des habillages de matelas. A la fin de la journée, il partait les vendre au marché noir. Mais, Soro est pris la main dans le sac le 24 juillet. « Pendant qu’il était en train de coudre, j’ai remarqué que ses jambes étaient exagérément gonflées. Après un interrogatoire, il a commencé à trembler. Je lui ai demandé de soulever son pantalon, j’ai découvert des habillages pliés, enroulés et attachés solidement à ses jambes », explique la couturière en chef. Selon elle, il y avait une récurrence de larcin dans l’atelier. « Jusqu’au jour des faits, j’ai constaté un déficit de 100 habillages d’une valeur de 300.000 F cfa », précise la victime. Soro a reconnu les faits au commissariat de police du 3ème arrondissement, à Adjamé.
Le plaignant protège son voleur
Touboui Donatien, 22 ans, a manqué d’être lynché par la vindicte populaire le 23 juillet à 19 heures, au quartier Gobelet, à Cocody. Il s’est rendu coupable du vol d’une paire de chaussures appartenant à Maré S., 34 ans, carreleur. « Il est rentré nuitamment chez moi pour s’accaparer de mes chaussures dans l’intention d’aller les vendre », affirme Maré avant d’ajouter : « Pour éviter que le malfrat ne soit lynché par la foule, j’ai préféré le conduire au commissariat de police du 30èmearrondissement». Une décision que Donatien salue à sa juste valeur. « J’ai donc échappé au lynchage grâce au plaignant qui a accepté de me conduire à la police ».
Affaire de pagnes !
S’il y a une chose à laquelle les femmes tiennent particulièrement c’est bien le pagne. En la matière, les intrigues ou les coups bas sont monnaie courante. Ce n’est pas Traoré Awa, 30 ans, commerçante, qui dira le contraire. Elle a été contactée par Maman Kéita qui organisait en mars, à Adjamé-Macaci, le mariage de l’un des siens. « Elle souhaitait avoir quinze pièces de pagnes. Finalement je lui ai remis six pièces à 16.000 Fcfa l’unité d’où la valeur totale de 96.000 Fcfa », précise la commerçante qui soutient que sa cliente lui avait promis de régler la facture juste après la célébration du mariage. Ce n’était que du « bluff » car, Maman Kéita tourne en bourrique, sa créancière. « Elle est demeurée introuvable pendant un bon moment. C’est le 24 juillet que je l’ai attrapée », ajoute-t-elle à la brigade de gendarmerie d’Attécoubé. La prévenue reconnaît les faits mais, elle déclare qu’elle a vendu lesdits pagnes. « J’ai vendu les pagnes à crédit et après mes encaissements, j’ai reçu la somme de 45.000 Fcfa. J’ai remis l’argent à ma belle-sœur qui se trouve à Daloa au chevet de son frère malade », se défend-elle tout en demandant la clémence de la force publique et de la plaignante.
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