Des bandits sans pitié
Mambé, 48 ans, agent des Eaux et Forêts a passé une soirée éprouvante le 18 juillet aux environs de 23 heures. Cette nuit-là, au niveau de la piscine d’Etat à Treichville, il est tombé nez-à-nez avec des malfrats. «J’ai brusquement été accosté par trois individus, tous armés de couteaux. Il y a deux qui m’ont pointé leurs armes sur la tempe et le ventre tandis que le troisième m’a vidé les poches. Il m’a pris la somme de 37.000 Fcfa, mon téléphone portable, mes pièces d’identité et mon permis de conduire y compris les pièces du véhicule », explique-t-il au commissariat de police du 29ème arrondissement, à Treichville. Deux des trois malfrats ont été appréhendés par la police. Berte Mohamed, 19 ans, et Douda Diakité, 27 ans. Les bandits n’ont fait aucune difficulté pour reconnaître les faits de vol de nuit en réunion avec violence. Ils attendent donc leur jugement après avoir réitéré leur culpabilité au parquet général.
Une femme enceinte battue
La bagarre rangée entre les familles Diakité et Sisso restera dans les mémoires à Abobo-Sagbé. Les querelles en sourdine ont éclaté au grand jour le 15 juillet aux environs de 16 heures. Ces deux familles cohabitent dans une cour commune. « Ce jour-là, Mme Camara m’a approchée pour me dire que mon fils de 11 ans a violé sa fille de 12 ans. Je lui ai dit de se calmer en attendant qu’on interroge les enfants. Non contente de ma réaction, elle et ses enfants sont tombés sur moi pour me porter des coups au bas ventre, sachant bien que je suis enceinte de 6 mois », explique Mme Sisso. Selon elle, cette situation lui a causé une incapacité temporaire de travail de 14 jours. Mlle Diakité B, 20 ans, qui est la fille à Mme Camara soutient qu’elle ne pouvait pas rester les bras croisés au moment où sa mère « subissait les coups de Mme Sisso ». « Elle a l’habitude de provoquer ma maman. C’est son fils qui a violé ma sœur. Quand notre mère lui a signifié cela, elle s’est emportée et l’a poussée dans l’escalier. Je suis allée les séparer. Elle a pensé que je voulais la frapper dans son ventre », soutient-elle.
Le mariage se termine à la police
Diabaté D., 34 ans, prendra désormais ses dispositions lors des prochaines cérémonies de mariages auxquelles elle assistera. Le 17 juillet, à Port-Bouët, aux environs de 20 heures, au mariage de l’une des leurs elle a été prise à partie par une horde de jeunes filles « sans aucun motif ». Rixe selon elle au cours de laquelle, elle a perdu ses bijoux et son portable, le tout d’une valeur de 360.000 Fcfa. Selon l’examen médical, Diabaté souffre de douleurs musculaires suite aux coups reçus et de nombreuses blessures au cou. Par conséquent, conclut le médecin traitant, elle a bénéficié d’une incapacité temporaire de travail de 14 jours. L’une des meneuses du groupe, D. Mariam, 28 ans, soutient bec et ongles que c’est Diabaté qui « s’est jetée sur elle »pour lui porter des coups. « Ceux-ci m’ont occasionné des blessures comme l’atteste mon certificat médical ». Mariam déclare aussi avoir perdu son portable, la somme de 55.000 Fcfa et trois complets basins.
C’est pour ma mère, je prends
C’est de bonne guerre. Bitty A., 32 ans, reconnaît avoir pris le lot de matériels électriques de dame Séry. Selon la victime, le préjudice s’élève à 170.000 Fcfa. Mais, Bitty réfute la valeur que donne la plaignante aux objets qu’il a subtilisés. « C’est moi qui ai volé. Mais, ce que je récuse, c’est la valeur qu’elle accorde aux matériels. Je la considère comme ma mère, c’est pourquoi j’ai pris lesdits matériels », affirme Bitty. Selon lui, ce ne sont que des morceaux de fils électriques qu’il a volés. Au poste de police du 24èmearrondissement, à Port-Bouët, Mme Séry est sans équivoque. « J’ai constaté au matin du 17 juillet, que la fenêtre de mon magasin a été fracturée. Et le voleur a emporté tout le matériel d’une valeur de 170.000 Fcfa », précise-t-elle de nouveau. C’est le jeune Don Mike, selon la plaignante, qui lui a collé la puce à l’oreille. « C’est lui qui m’a révélé que le vol avait été commis par Bitty A. », ajoute-t-elle à la fin de sa déposition.
On fumait là-bas aussi
Des éléments de la Bclp appartenant à la police criminelle ont épinglé K. Dieudonné, 23 ans, en possession de 10 grammes de cannabis. Dans la nuit du 21 juillet à 00heure 30 à la Djibi, un quartier de Cocody, il a été surpris entre les tables des vendeuses du petit marché. Selon le sergent de police qui conduisait la patrouille cette nuit-là, ils ont interpellé puis palpé le suspect. « Nous avons découvert d’autres boules de cannabis sur lui. Ceci étant, nous l’avons conduit à la direction de la police des drogues et stupéfiants », précise-t-il dans son compte rendu au commandant de la Blcp. Dieudonné nie en bloc les faits. Ils m’ont soumis à une fouille, raconte-t-il, sans rien trouver. « C’est au poste de police qu’ils m’ont fait savoir qu’il s’agissait d’une affaire de drogue. Ils disent avoir trouvé sur moi de la drogue dont j’ignore totalement la provenance », se persuade Dieudonné qui soutient qu’au moment de son interpellation aucune drogue n’a été trouvée en sa possession. Au juge donc d’éclaircir l’affaire.
Une bagarre sans tête ni queue
Qui a envoyé le premier coup ? Difficile de répondre à cette question. En tout cas, c’est Yedo S. qui a été le premier à se plaindre, le 13 juillet, au commissariat de police du 36ème arrondissement, à Koumassi. Selon lui, Konan Guy lui a porté des coups au visage puis a tenté de l’étrangler avec la corde de son téléphone portable. «J’étais devant la vendeuse d’arachides en attendant ma commande lorsque Konan s’est présenté pour me dire de quitter devant lui. Je n’ai pas répondu à sa provocation mais, il s’est jeté sur moi pour me donner des coups de poing », explique Yedo qui accuse son adversaire de lui avoir déboîté l’épaule. Chose que réfute Konan qui dit ne pas comprendre l’attitude du plaignant qui « m’a dit de quitter devant lui pendant que j’attendais ma monnaie ». Selon lui, c’est Yedo qui l’a poussé, puis il s’est retrouvé à terre. « Je ne lui ai pas porté main. Je suis même surpris lorsqu’il dit que c’est moi qui l’ai blessé à l’épaule », se défend-il au poste de police.
Une sélection de OM
Mambé, 48 ans, agent des Eaux et Forêts a passé une soirée éprouvante le 18 juillet aux environs de 23 heures. Cette nuit-là, au niveau de la piscine d’Etat à Treichville, il est tombé nez-à-nez avec des malfrats. «J’ai brusquement été accosté par trois individus, tous armés de couteaux. Il y a deux qui m’ont pointé leurs armes sur la tempe et le ventre tandis que le troisième m’a vidé les poches. Il m’a pris la somme de 37.000 Fcfa, mon téléphone portable, mes pièces d’identité et mon permis de conduire y compris les pièces du véhicule », explique-t-il au commissariat de police du 29ème arrondissement, à Treichville. Deux des trois malfrats ont été appréhendés par la police. Berte Mohamed, 19 ans, et Douda Diakité, 27 ans. Les bandits n’ont fait aucune difficulté pour reconnaître les faits de vol de nuit en réunion avec violence. Ils attendent donc leur jugement après avoir réitéré leur culpabilité au parquet général.
Une femme enceinte battue
La bagarre rangée entre les familles Diakité et Sisso restera dans les mémoires à Abobo-Sagbé. Les querelles en sourdine ont éclaté au grand jour le 15 juillet aux environs de 16 heures. Ces deux familles cohabitent dans une cour commune. « Ce jour-là, Mme Camara m’a approchée pour me dire que mon fils de 11 ans a violé sa fille de 12 ans. Je lui ai dit de se calmer en attendant qu’on interroge les enfants. Non contente de ma réaction, elle et ses enfants sont tombés sur moi pour me porter des coups au bas ventre, sachant bien que je suis enceinte de 6 mois », explique Mme Sisso. Selon elle, cette situation lui a causé une incapacité temporaire de travail de 14 jours. Mlle Diakité B, 20 ans, qui est la fille à Mme Camara soutient qu’elle ne pouvait pas rester les bras croisés au moment où sa mère « subissait les coups de Mme Sisso ». « Elle a l’habitude de provoquer ma maman. C’est son fils qui a violé ma sœur. Quand notre mère lui a signifié cela, elle s’est emportée et l’a poussée dans l’escalier. Je suis allée les séparer. Elle a pensé que je voulais la frapper dans son ventre », soutient-elle.
Le mariage se termine à la police
Diabaté D., 34 ans, prendra désormais ses dispositions lors des prochaines cérémonies de mariages auxquelles elle assistera. Le 17 juillet, à Port-Bouët, aux environs de 20 heures, au mariage de l’une des leurs elle a été prise à partie par une horde de jeunes filles « sans aucun motif ». Rixe selon elle au cours de laquelle, elle a perdu ses bijoux et son portable, le tout d’une valeur de 360.000 Fcfa. Selon l’examen médical, Diabaté souffre de douleurs musculaires suite aux coups reçus et de nombreuses blessures au cou. Par conséquent, conclut le médecin traitant, elle a bénéficié d’une incapacité temporaire de travail de 14 jours. L’une des meneuses du groupe, D. Mariam, 28 ans, soutient bec et ongles que c’est Diabaté qui « s’est jetée sur elle »pour lui porter des coups. « Ceux-ci m’ont occasionné des blessures comme l’atteste mon certificat médical ». Mariam déclare aussi avoir perdu son portable, la somme de 55.000 Fcfa et trois complets basins.
C’est pour ma mère, je prends
C’est de bonne guerre. Bitty A., 32 ans, reconnaît avoir pris le lot de matériels électriques de dame Séry. Selon la victime, le préjudice s’élève à 170.000 Fcfa. Mais, Bitty réfute la valeur que donne la plaignante aux objets qu’il a subtilisés. « C’est moi qui ai volé. Mais, ce que je récuse, c’est la valeur qu’elle accorde aux matériels. Je la considère comme ma mère, c’est pourquoi j’ai pris lesdits matériels », affirme Bitty. Selon lui, ce ne sont que des morceaux de fils électriques qu’il a volés. Au poste de police du 24èmearrondissement, à Port-Bouët, Mme Séry est sans équivoque. « J’ai constaté au matin du 17 juillet, que la fenêtre de mon magasin a été fracturée. Et le voleur a emporté tout le matériel d’une valeur de 170.000 Fcfa », précise-t-elle de nouveau. C’est le jeune Don Mike, selon la plaignante, qui lui a collé la puce à l’oreille. « C’est lui qui m’a révélé que le vol avait été commis par Bitty A. », ajoute-t-elle à la fin de sa déposition.
On fumait là-bas aussi
Des éléments de la Bclp appartenant à la police criminelle ont épinglé K. Dieudonné, 23 ans, en possession de 10 grammes de cannabis. Dans la nuit du 21 juillet à 00heure 30 à la Djibi, un quartier de Cocody, il a été surpris entre les tables des vendeuses du petit marché. Selon le sergent de police qui conduisait la patrouille cette nuit-là, ils ont interpellé puis palpé le suspect. « Nous avons découvert d’autres boules de cannabis sur lui. Ceci étant, nous l’avons conduit à la direction de la police des drogues et stupéfiants », précise-t-il dans son compte rendu au commandant de la Blcp. Dieudonné nie en bloc les faits. Ils m’ont soumis à une fouille, raconte-t-il, sans rien trouver. « C’est au poste de police qu’ils m’ont fait savoir qu’il s’agissait d’une affaire de drogue. Ils disent avoir trouvé sur moi de la drogue dont j’ignore totalement la provenance », se persuade Dieudonné qui soutient qu’au moment de son interpellation aucune drogue n’a été trouvée en sa possession. Au juge donc d’éclaircir l’affaire.
Une bagarre sans tête ni queue
Qui a envoyé le premier coup ? Difficile de répondre à cette question. En tout cas, c’est Yedo S. qui a été le premier à se plaindre, le 13 juillet, au commissariat de police du 36ème arrondissement, à Koumassi. Selon lui, Konan Guy lui a porté des coups au visage puis a tenté de l’étrangler avec la corde de son téléphone portable. «J’étais devant la vendeuse d’arachides en attendant ma commande lorsque Konan s’est présenté pour me dire de quitter devant lui. Je n’ai pas répondu à sa provocation mais, il s’est jeté sur moi pour me donner des coups de poing », explique Yedo qui accuse son adversaire de lui avoir déboîté l’épaule. Chose que réfute Konan qui dit ne pas comprendre l’attitude du plaignant qui « m’a dit de quitter devant lui pendant que j’attendais ma monnaie ». Selon lui, c’est Yedo qui l’a poussé, puis il s’est retrouvé à terre. « Je ne lui ai pas porté main. Je suis même surpris lorsqu’il dit que c’est moi qui l’ai blessé à l’épaule », se défend-il au poste de police.
Une sélection de OM