On ne vend pas partout
Ils ont appris à leurs dépens que tous les lieux ne sont pas faits pour vendre des marchandises. Au nombre de 10 petits vendeurs, ils ont été pris le 17 juillet par des éléments de la police en service au district d’Abidjan. Ces vendeurs ambulants se trouvaient pour certains sur le boulevard Valéry Giscard Estaing à Marcory et pour d’autres sur le boulevard Latrille aux Deux-Plateaux. Ils vendaient des marchandises de toutes natures. Des tapis aux essuie-glaces en passant par les nappes. Le hic c’est que ces «businessmen» ne détiennent aucun registre de commerce. Daouda Kéita, 11 ans, le plus jeune parmi les fraudeurs, et neuf autres vendeurs ont été déférés au parquet général pour être jugés. Les prévenus ont plaidé coupable.
Le guérisseur se prenait pour un devin
Guélénan Bonnamou, 30 ans, guérisseur, promettait monts et merveilles à ses patients. Pour faire fructifier leurs activités, Guélénan usait de stratagèmes pour vendre du rêve à ses clients. Ses dernières victimes sont : Deloa François 25 ans, bijoutier, Haba Michel, 24 ans, tapissier et Kpogomou Fidel, 24 ans, tapissier. A Chacun d’entre eux, Guélénan a remis un talisman pour attirer «au bout de 10 jours» la clientèle dans leur atelier respectif. Les prétendants au «miracle» ont déboursé au total la somme de 500.000 Fcfa. Zéro pointé au bout du tunnel. Guélénan a été appréhendé par des éléments du commissariat de police du 12ème arrondissement.
Des porcs, portés disparus ?
Qui a volé les deux porcs de Mme Latte ? Seni Yacouba, 37 ans, qui est le fermier décline toute responsabilité. «Nous avons ensemble constaté la disparition de deux porcs et elle m’accuse de les avoir tués et vendus. Chose que je trouve bizarre. Je ne sais pas celui qui a volé les porcs», se défend-il. Mais, la maîtresse des lieux soutient le contraire. « Je l’ai embauché comme éleveur dans ma ferme au quartier Moussakro, à Port-Bouët. Après avoir fait le point, il s’est avéré que deux cochons manquaient ainsi que mes canards et mes poulets », précise Mme Latte qui est persuadée de la culpabilité de son employé. La balle se trouve donc dans le camp du juge.
S’est-on trompé de voleur !
«Non, ce n’est pas moi. Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. Je n’ai jamais volé dans ma vie», s’est écrié Diakité Oumar au 27ème arrondissement. Pourtant, le plaignant, O.A. est ferme. «C’est lui !», indique-t-il aux flics qui tiennent fermement Oumar. Oumar, 23 ans, est un jeune débrouillard qui porte les bagages au marché Gouro, contre rémunération. Selon O.A, il a pris ses deux balles de friperies d’une valeur de 160.000 Fcfa qu’il devait déposer au magasin. Malheureusement, au magasin on n’a vu ni Oumar, ni les balles. C’est ce 15 juillet qu’Oumar a été aperçu sur l’échangeur de la gare-nord. Malgré l’insistance d’O.A., le garçon reste ferme. Il était à la recherche de sa pitance quotidienne quand des flics sont venus l’arrêter.
Une sélection de OM
Ils ont appris à leurs dépens que tous les lieux ne sont pas faits pour vendre des marchandises. Au nombre de 10 petits vendeurs, ils ont été pris le 17 juillet par des éléments de la police en service au district d’Abidjan. Ces vendeurs ambulants se trouvaient pour certains sur le boulevard Valéry Giscard Estaing à Marcory et pour d’autres sur le boulevard Latrille aux Deux-Plateaux. Ils vendaient des marchandises de toutes natures. Des tapis aux essuie-glaces en passant par les nappes. Le hic c’est que ces «businessmen» ne détiennent aucun registre de commerce. Daouda Kéita, 11 ans, le plus jeune parmi les fraudeurs, et neuf autres vendeurs ont été déférés au parquet général pour être jugés. Les prévenus ont plaidé coupable.
Le guérisseur se prenait pour un devin
Guélénan Bonnamou, 30 ans, guérisseur, promettait monts et merveilles à ses patients. Pour faire fructifier leurs activités, Guélénan usait de stratagèmes pour vendre du rêve à ses clients. Ses dernières victimes sont : Deloa François 25 ans, bijoutier, Haba Michel, 24 ans, tapissier et Kpogomou Fidel, 24 ans, tapissier. A Chacun d’entre eux, Guélénan a remis un talisman pour attirer «au bout de 10 jours» la clientèle dans leur atelier respectif. Les prétendants au «miracle» ont déboursé au total la somme de 500.000 Fcfa. Zéro pointé au bout du tunnel. Guélénan a été appréhendé par des éléments du commissariat de police du 12ème arrondissement.
Des porcs, portés disparus ?
Qui a volé les deux porcs de Mme Latte ? Seni Yacouba, 37 ans, qui est le fermier décline toute responsabilité. «Nous avons ensemble constaté la disparition de deux porcs et elle m’accuse de les avoir tués et vendus. Chose que je trouve bizarre. Je ne sais pas celui qui a volé les porcs», se défend-il. Mais, la maîtresse des lieux soutient le contraire. « Je l’ai embauché comme éleveur dans ma ferme au quartier Moussakro, à Port-Bouët. Après avoir fait le point, il s’est avéré que deux cochons manquaient ainsi que mes canards et mes poulets », précise Mme Latte qui est persuadée de la culpabilité de son employé. La balle se trouve donc dans le camp du juge.
S’est-on trompé de voleur !
«Non, ce n’est pas moi. Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. Je n’ai jamais volé dans ma vie», s’est écrié Diakité Oumar au 27ème arrondissement. Pourtant, le plaignant, O.A. est ferme. «C’est lui !», indique-t-il aux flics qui tiennent fermement Oumar. Oumar, 23 ans, est un jeune débrouillard qui porte les bagages au marché Gouro, contre rémunération. Selon O.A, il a pris ses deux balles de friperies d’une valeur de 160.000 Fcfa qu’il devait déposer au magasin. Malheureusement, au magasin on n’a vu ni Oumar, ni les balles. C’est ce 15 juillet qu’Oumar a été aperçu sur l’échangeur de la gare-nord. Malgré l’insistance d’O.A., le garçon reste ferme. Il était à la recherche de sa pitance quotidienne quand des flics sont venus l’arrêter.
Une sélection de OM