Le gérant au frais
Le tribunal n’a pas tenu compte des dénégations du prévenu. Il l’a condamné à six mois fermes. La juge a reçu la constitution en partie civile de Mme Kouassi. A la fin de sa punition, Gnamakan Nestor, puisque c’est de lui qu’il s’agit, doit reverser à sa victime la somme de 12 millions Fcfa, à titre de dommages et intérêts. C’est la décision rendue le 27 juillet par le tribunal des flagrants délits à Yopougon. Tout commence en avril 2008. Mme Kouassi lance son activité de vente de poissons frais et de viandes importées. Elle s’attache alors les services de Nestor, en tant que gestionnaire de la chambre froide installée au quartier Koweït à Yopougon. Tout va bien jusqu’en avril 2009. Nestor met en place une stratégie pour subtiliser les cartons de poissons. C’est le 6 juin que la patronne des lieux découvre le pot aux roses. Conduit à la barre du tribunal de Yopougon, Nestor tente de réfuter les accusations. Peine perdue, les témoignages de la caissière et du magasinier assoient la conviction du tribunal. Selon Mme Kouassi, le préjudice des pertes s’élève à 12 millions de Fcfa. Nestor est donc au frais pour six mois.
Monsieur 10% en taule
L’appât du gain facile a conduit Kouassi Hyacinthe, 37 ans, en prison. «Dans l’affaire, je devais percevoir 10% de commission. Mme la juge, je n’ai pas pris le temps de vérifier la crédibilité de mon interlocuteur». Ce sont les mots de Hyacinthe, le 27 juillet à la barre du tribunal de Yopougon pour répondre des accusations d’escroquerie. Le tribunal l’a envoyé à la Maison d’arrêt et de correction (Maca). Les faits remontent au 15 juillet. Ce jour-là, Hyacinthe est contacté par un certain Kouamé qui serait le chef de production à la Sotaci. « Il m’a dit de chercher un marché pour lui. Il avait des matériaux de construction qu’il voulait vendre à des prix qui défient toute concurrence », affirme Hyacinthe. La mayonnaise prend jusqu’à Lanciné D., entrepreneur en bâtiment qui tombe dans le filet. « J’ai remis la somme de 800.000 Fcfa à Hyacinthe. C’est lui qui était l’intermédiaire. Il devait me livrer des barres de fer en béton et bien d’autres matériaux de construction », précise la victime qui dit ne jamais avoir reçu les marchandises. Hyacinthe a pris trois fermes assortis d’une amende de 50.000 Fcfa. Il doit reverser la somme de 800.000 Fcfa à Lanciné.
12 mois pour 100 g de cannabis
Koné Ismaël, 27 ans, apprenti chauffeur, n’a pas été plus rapide que les flics de l’unité de lutte contre les drogues et stupéfiants. A la suite d’une information anonyme, des éléments de la police antidrogue lancent dans la nuit du 18 juillet un raid contre un fumoir à Yopougon-Yaocehi. L’officier lève un coin du voile sur l’arrestation du toxicomane. «Nous avons mis en place le dispositif. Un individu en possession d’un sachet s’est glissé dans la pénombre. Aux aguets, nous avons attendu le moment propice pour lancer l’assaut contre le fumoir. Ce fût une débandade générale. Nous avons pu intercepter le nommé Koné Ismaël avec 100 grammes de cannabis», précise-t-il. A la barre du tribunal des flagrants délits de Yopougon, le 27 juillet, le prévenu reconnaît les faits. «Oui, c’est moi qui fumait la drogue», avoue Ismaël. Cet aveu a facilité la tâche au juge qui lui a collé douze mois fermes.
Une sélection de OM
Le tribunal n’a pas tenu compte des dénégations du prévenu. Il l’a condamné à six mois fermes. La juge a reçu la constitution en partie civile de Mme Kouassi. A la fin de sa punition, Gnamakan Nestor, puisque c’est de lui qu’il s’agit, doit reverser à sa victime la somme de 12 millions Fcfa, à titre de dommages et intérêts. C’est la décision rendue le 27 juillet par le tribunal des flagrants délits à Yopougon. Tout commence en avril 2008. Mme Kouassi lance son activité de vente de poissons frais et de viandes importées. Elle s’attache alors les services de Nestor, en tant que gestionnaire de la chambre froide installée au quartier Koweït à Yopougon. Tout va bien jusqu’en avril 2009. Nestor met en place une stratégie pour subtiliser les cartons de poissons. C’est le 6 juin que la patronne des lieux découvre le pot aux roses. Conduit à la barre du tribunal de Yopougon, Nestor tente de réfuter les accusations. Peine perdue, les témoignages de la caissière et du magasinier assoient la conviction du tribunal. Selon Mme Kouassi, le préjudice des pertes s’élève à 12 millions de Fcfa. Nestor est donc au frais pour six mois.
Monsieur 10% en taule
L’appât du gain facile a conduit Kouassi Hyacinthe, 37 ans, en prison. «Dans l’affaire, je devais percevoir 10% de commission. Mme la juge, je n’ai pas pris le temps de vérifier la crédibilité de mon interlocuteur». Ce sont les mots de Hyacinthe, le 27 juillet à la barre du tribunal de Yopougon pour répondre des accusations d’escroquerie. Le tribunal l’a envoyé à la Maison d’arrêt et de correction (Maca). Les faits remontent au 15 juillet. Ce jour-là, Hyacinthe est contacté par un certain Kouamé qui serait le chef de production à la Sotaci. « Il m’a dit de chercher un marché pour lui. Il avait des matériaux de construction qu’il voulait vendre à des prix qui défient toute concurrence », affirme Hyacinthe. La mayonnaise prend jusqu’à Lanciné D., entrepreneur en bâtiment qui tombe dans le filet. « J’ai remis la somme de 800.000 Fcfa à Hyacinthe. C’est lui qui était l’intermédiaire. Il devait me livrer des barres de fer en béton et bien d’autres matériaux de construction », précise la victime qui dit ne jamais avoir reçu les marchandises. Hyacinthe a pris trois fermes assortis d’une amende de 50.000 Fcfa. Il doit reverser la somme de 800.000 Fcfa à Lanciné.
12 mois pour 100 g de cannabis
Koné Ismaël, 27 ans, apprenti chauffeur, n’a pas été plus rapide que les flics de l’unité de lutte contre les drogues et stupéfiants. A la suite d’une information anonyme, des éléments de la police antidrogue lancent dans la nuit du 18 juillet un raid contre un fumoir à Yopougon-Yaocehi. L’officier lève un coin du voile sur l’arrestation du toxicomane. «Nous avons mis en place le dispositif. Un individu en possession d’un sachet s’est glissé dans la pénombre. Aux aguets, nous avons attendu le moment propice pour lancer l’assaut contre le fumoir. Ce fût une débandade générale. Nous avons pu intercepter le nommé Koné Ismaël avec 100 grammes de cannabis», précise-t-il. A la barre du tribunal des flagrants délits de Yopougon, le 27 juillet, le prévenu reconnaît les faits. «Oui, c’est moi qui fumait la drogue», avoue Ismaël. Cet aveu a facilité la tâche au juge qui lui a collé douze mois fermes.
Une sélection de OM