Après la qualification des Eléphants au Mondial 2006, le pasteur Anégré Pacôme continue de réclamer sa part du gâteau. Entretien…
Comment a débuté cette histoire?
C’est en 2005. J’étais chez mon petit frère, avec mes enfants et ma femme. Nous étions dans une chambre parce que je n’avais pas de maison. Pendant les éliminatoires Can-Mondial 2006, la Côte d’Ivoire occupait la deuxième place. Le 4 septembre 2005, le Cameroun avait battu les Eléphants (3-2) au stade Félix Houphouët Boigny. Donc, il restait une dernière journée pour occuper la première place synonyme de qualification à la Coupe du monde 2006 en Allemagne : Côte d’Ivoire-Soudan et Egypte-Cameroun. C’est à ce moment que deux amis intimes du président de la Fif, Jacques Anouma, sont venus me voir, pour me demander d’aider les Eléphants à se qualifier. Je leur ai dit qu’il n’y avait pas de problème. Ce sont deux journalistes de la presse écrite qui sont des proches du président Jacques Anouma. Je leur ai dit que ce travail méritait d’être récompensé si la qualification était acquise. Ils ont vu Jacques Anouma et ils sont venus me dire que le président de la Fif était d’accord. Et que, si je fais le travail alors il allait me recevoir et que j’allais le connaître.
Qu’avez-vous fait ensuite ?
Je leur ai dit que comme le président Jacques Anouma a donné son accord, il pouvait me permettre d’être mieux logé. Ils m’ont donc mis dans une chambre d’hôtel à Yopougon. Le 26 septembre 2005, ils sont venus me réveiller à 20h chez mon petit frère et ils m’ont conduit dans cet hôtel. Ils ont payé l’hôtel (il montre les reçus). Ils m’ont fait savoir qu’ils ont payé l’hôtel à 5.000 Fcfa par jour et douze jours faisaient 60.000 Fcfa. J’ai regagné l’hôtel mardi 27 septembre 2005 à douze heures, j’ai abandonné mes enfants et ma femme et je suis allé là-bas.
En quoi consistait votre travail ?
J’ai fait un jeûne de douze jours, douze nuits sans manger ni boire. J’étais à l’hôtel pour prier pour la qualification des Eléphants de Côte d’Ivoire au Mondial 2006. Les premières quarante-cinq minutes, non seulement les Camerounais étaient leaders, en plus ils ont marqué leur but qui les permettait de se qualifier pour le mondial et ils ont sécurisé ce but jusqu’à la fin de la première mi-temps. Lors des quarante-cinq dernières minutes, j’ai demandé trois choses à Dieu. J’ai imploré le Seigneur afin que le but des Camerounais soit retiré, qu’ils ne marquent plus un autre but et que la Côte d’Ivoire batte le Soudan pour la qualification. Et c’est ce qui a été fait car à la 81ème minute, l’Egypte a égalisé et plus rien n’a été marqué. L’arbitre central a accordé cinq minutes de temps additionnel et un penalty a même été accordé aux Camerounais dans les ultimes minutes. Le penalty a été exécuté. Le portier égyptien a été battu. Il est tombé à droite et la balle est allée à gauche. Au lieu de prendre le chemin des filets, elle a tapé le poteau et est sortie du terrain. Dans le même temps, la Côte d’Ivoire battait le Soudan à domicile. C’est le miracle que Dieu a fait pour la qualification de la Côte d’Ivoire.
Puisqu’il s’agit d’un miracle, que revendiquez-vous ?
Le président Jacques Anouma m’a reçu en présence des deux journalistes le 24 octobre 2005 de 22h à minuit. J’étais avec un certain Julien. Le président Anouma m’a demandé ce que j’attendais en contrepartie. Je lui ai dit que je suis dans la maison de mon petit frère qui est en train de me chasser. J’avais besoin d’une maison. J’avais besoin aussi d’une sono pour parler de Dieu en public, un groupe électrogène pour alimenter la sono dans les lieux où il n’y a pas d’électricité et j’ai aussi demandé un véhicule.
Comment a réagi Jacques Anouma ?
Il m’a dit qu’il allait régler mes besoins. Mais comme il voyageait, il m’a demandé de chercher la maison rapidement. Il comptait régler tout le reste à son retour. En partant à la maison, il m’a remis 50.000 Fcfa comme frais de transport.
Ensuite…
Le jeudi 27 octobre 2005 à 23h, J’ai donc pris ma femme et nous sommes partis. On a trouvé quatre autres personnes là-bas avec nous et cela faisait six personnes au total. L’un de vos confrères m’a dit qu’il venait de voir Jacques Anouma et que ce dernier avait donné un million Fcfa pour ma maison. Sur le coup j’ai tiqué un peu. Devant les témoins il a préparé la décharge. J’ai pris la décharge, je l’ai lu et il était noté que le pasteur Anégbré Serges Pacôme reconnaissait avoir reçu des mains du journaliste en question un million de Fcfa pour la qualification des Eléphants au Mondial 2006. J’ai dit ok car j’étais coincé parce que la rentrée scolaire pointait et j’ai quatre enfants qui sont au privé.
En clair, vous avez pris l’argent…
J’ai lu et signé. Mon témoin a également signé. Le même journaliste a signé et son témoin a aussi apposé sa signature. Il avait la décharge, le million, il m’a posé une condition. Il m’a dit de lui rendre les reçus de l’hôtel où j’étais parce que sur ces reçus, il y a son nom et celui de son collègue. Je lui ai dit que comme il n’était pas question de reçus, je ne les avais pas apportés. Il m’a alors rétorqué qu’il ne me donnerait pas l’argent tant que je n’envoyais pas les reçus. Cinq minutes après, je lui ai demandé la décharge et il m’a demandé ce que je comptais en faire. Je lui ai dit que comme il ne voulait pas me donner mon argent, qu’il remette la décharge pour que je la brûle. Ainsi il ne pourrait pas faire ce qu’il veut de l’argent. Devant ma détermination, il a donné l’argent à un témoin qui était présent pour me remettre l’enveloppe. J’ai reçu l’argent et j’ai compté la somme qui était d’un million de Fcfa. J’ai insisté ensuite pour dire que je voulais une copie de la décharge du million. Il m’a dit qu’il ne me donnait pas et il ne m’a pas donné devant les témoins. Face à son refus, j’avais déjà tout compris et je suis parti. Ensuite, j’ai écrit une lettre à monsieur Jacques Anouma.
Que vouliez-vous encore de Jacques Anouma après avoir reçu l’argent ?
Dans la lettre, j’ai demandé une audience. J’ai déposé cette lettre à son domicile le 16 décembre 2005. J’ai expliqué dans la lettre tout ce qui s’est passé et comment j’ai été reçu. Jusque-là, je n’ai pas eu de réponse d’Anouma. Je suis passé par son service de communication. Celui-ci a convoqué les deux parties chez lui à la maison à Yopougon. Chacun s’est expliqué et c’est ensuite que j’ai eu la sono promise. J’ai reçu la sono avec décharge. Après six mois, j’ai envoyé Martin Fallet Lago de la radio vers Anouma. Il m’a trouvé à la Fif. Quand il a fini l’entretien avec Anouma, il m’a appelé et m’a demandé de l’attendre chez moi à 20h. J’ai appelé l’un de mes fidèles de l’Eglise pour être témoin, on a reçu Martin Fallet Lago.
Que vous a-t-il dit ?
Il m’a dit exactement que le million et la sono étaient des miettes. Il m’a dit aussi que les gens ont bouffé trop sur mon dos. Il a révélé que ces gens envoyaient des listes à Anouma pour dire que j’étais dans un camp de prière et présentaient mes besoins. Et Anouma leur donnait l’argent. Ils prenaient deux à trois fois plus d’argent que ce qui arrivait à destination. Fâché, le président Anouma leur a demandé de venir avec moi. Ils ont pris un autre pasteur pour le présenter à Anouma. Le président Anouma a alors posé la question à ce pasteur en ces termes : « Etes-vous le pasteur Anegbré Serges Pacôme ? ». Comme il ne s’attendait pas à cette question, il a dit non. J’ai rencontré l’avocat de la Fif. Il m’a demandé de lui adresser une lettre dans laquelle je devais détailler tout ce qui s’était passé. Je lui ai envoyé la lettre le 3 juillet 2007 et il m’a reçu à son cabinet . Quand il m’a reçu devant un témoin, il m’a dit qu’Anouma allait régler une fois pour toutes mon problème. Cela remonte à novembre 2007 avant le début de la Can 2008. J’ai attendu et je suis repassé chez l’avocat. Il n’a pas donné de suite favorable. Et il me dit par la même occasion que le président Anouma m’avait déjà donné une sono et 1 million de Fcfa, je devais me contenter de cela. C’est à ce moment que je l’ai pris comme témoin au dernier rendez-vous à son cabinet. Je lui ai donné ma photo.
Aujourd’hui, que voulez-vous?
Je n’ai pas reçu ce que j’ai demandé. J’ai envoyé deux journalistes témoins vers de la FIF. Ils ont dit que le président Anouma leur à confirmer que mes problèmes avaient été réglés. Mais Anouma pouvait dire aux journalistes de venir avec moi mais il ne le dit pas. Ou bien Anouma a réglé mon problème ou il n’a rien réglé. En ce qui me concerne, je réclame ma maison, mon groupe électrogène et mon véhicule.
En dépit de toutes vos démarches, le président Jacques Anouma refuse-t-il de vous recevoir ?
Il n’arrive pas à me recevoir. Et on dirait que ça cache quelque chose, je ne comprends pas. Voilà pourquoi je viens vers votre journal pour m’aider à l’interpeller.
Interview réalisée par Bahi K.
Comment a débuté cette histoire?
C’est en 2005. J’étais chez mon petit frère, avec mes enfants et ma femme. Nous étions dans une chambre parce que je n’avais pas de maison. Pendant les éliminatoires Can-Mondial 2006, la Côte d’Ivoire occupait la deuxième place. Le 4 septembre 2005, le Cameroun avait battu les Eléphants (3-2) au stade Félix Houphouët Boigny. Donc, il restait une dernière journée pour occuper la première place synonyme de qualification à la Coupe du monde 2006 en Allemagne : Côte d’Ivoire-Soudan et Egypte-Cameroun. C’est à ce moment que deux amis intimes du président de la Fif, Jacques Anouma, sont venus me voir, pour me demander d’aider les Eléphants à se qualifier. Je leur ai dit qu’il n’y avait pas de problème. Ce sont deux journalistes de la presse écrite qui sont des proches du président Jacques Anouma. Je leur ai dit que ce travail méritait d’être récompensé si la qualification était acquise. Ils ont vu Jacques Anouma et ils sont venus me dire que le président de la Fif était d’accord. Et que, si je fais le travail alors il allait me recevoir et que j’allais le connaître.
Qu’avez-vous fait ensuite ?
Je leur ai dit que comme le président Jacques Anouma a donné son accord, il pouvait me permettre d’être mieux logé. Ils m’ont donc mis dans une chambre d’hôtel à Yopougon. Le 26 septembre 2005, ils sont venus me réveiller à 20h chez mon petit frère et ils m’ont conduit dans cet hôtel. Ils ont payé l’hôtel (il montre les reçus). Ils m’ont fait savoir qu’ils ont payé l’hôtel à 5.000 Fcfa par jour et douze jours faisaient 60.000 Fcfa. J’ai regagné l’hôtel mardi 27 septembre 2005 à douze heures, j’ai abandonné mes enfants et ma femme et je suis allé là-bas.
En quoi consistait votre travail ?
J’ai fait un jeûne de douze jours, douze nuits sans manger ni boire. J’étais à l’hôtel pour prier pour la qualification des Eléphants de Côte d’Ivoire au Mondial 2006. Les premières quarante-cinq minutes, non seulement les Camerounais étaient leaders, en plus ils ont marqué leur but qui les permettait de se qualifier pour le mondial et ils ont sécurisé ce but jusqu’à la fin de la première mi-temps. Lors des quarante-cinq dernières minutes, j’ai demandé trois choses à Dieu. J’ai imploré le Seigneur afin que le but des Camerounais soit retiré, qu’ils ne marquent plus un autre but et que la Côte d’Ivoire batte le Soudan pour la qualification. Et c’est ce qui a été fait car à la 81ème minute, l’Egypte a égalisé et plus rien n’a été marqué. L’arbitre central a accordé cinq minutes de temps additionnel et un penalty a même été accordé aux Camerounais dans les ultimes minutes. Le penalty a été exécuté. Le portier égyptien a été battu. Il est tombé à droite et la balle est allée à gauche. Au lieu de prendre le chemin des filets, elle a tapé le poteau et est sortie du terrain. Dans le même temps, la Côte d’Ivoire battait le Soudan à domicile. C’est le miracle que Dieu a fait pour la qualification de la Côte d’Ivoire.
Puisqu’il s’agit d’un miracle, que revendiquez-vous ?
Le président Jacques Anouma m’a reçu en présence des deux journalistes le 24 octobre 2005 de 22h à minuit. J’étais avec un certain Julien. Le président Anouma m’a demandé ce que j’attendais en contrepartie. Je lui ai dit que je suis dans la maison de mon petit frère qui est en train de me chasser. J’avais besoin d’une maison. J’avais besoin aussi d’une sono pour parler de Dieu en public, un groupe électrogène pour alimenter la sono dans les lieux où il n’y a pas d’électricité et j’ai aussi demandé un véhicule.
Comment a réagi Jacques Anouma ?
Il m’a dit qu’il allait régler mes besoins. Mais comme il voyageait, il m’a demandé de chercher la maison rapidement. Il comptait régler tout le reste à son retour. En partant à la maison, il m’a remis 50.000 Fcfa comme frais de transport.
Ensuite…
Le jeudi 27 octobre 2005 à 23h, J’ai donc pris ma femme et nous sommes partis. On a trouvé quatre autres personnes là-bas avec nous et cela faisait six personnes au total. L’un de vos confrères m’a dit qu’il venait de voir Jacques Anouma et que ce dernier avait donné un million Fcfa pour ma maison. Sur le coup j’ai tiqué un peu. Devant les témoins il a préparé la décharge. J’ai pris la décharge, je l’ai lu et il était noté que le pasteur Anégbré Serges Pacôme reconnaissait avoir reçu des mains du journaliste en question un million de Fcfa pour la qualification des Eléphants au Mondial 2006. J’ai dit ok car j’étais coincé parce que la rentrée scolaire pointait et j’ai quatre enfants qui sont au privé.
En clair, vous avez pris l’argent…
J’ai lu et signé. Mon témoin a également signé. Le même journaliste a signé et son témoin a aussi apposé sa signature. Il avait la décharge, le million, il m’a posé une condition. Il m’a dit de lui rendre les reçus de l’hôtel où j’étais parce que sur ces reçus, il y a son nom et celui de son collègue. Je lui ai dit que comme il n’était pas question de reçus, je ne les avais pas apportés. Il m’a alors rétorqué qu’il ne me donnerait pas l’argent tant que je n’envoyais pas les reçus. Cinq minutes après, je lui ai demandé la décharge et il m’a demandé ce que je comptais en faire. Je lui ai dit que comme il ne voulait pas me donner mon argent, qu’il remette la décharge pour que je la brûle. Ainsi il ne pourrait pas faire ce qu’il veut de l’argent. Devant ma détermination, il a donné l’argent à un témoin qui était présent pour me remettre l’enveloppe. J’ai reçu l’argent et j’ai compté la somme qui était d’un million de Fcfa. J’ai insisté ensuite pour dire que je voulais une copie de la décharge du million. Il m’a dit qu’il ne me donnait pas et il ne m’a pas donné devant les témoins. Face à son refus, j’avais déjà tout compris et je suis parti. Ensuite, j’ai écrit une lettre à monsieur Jacques Anouma.
Que vouliez-vous encore de Jacques Anouma après avoir reçu l’argent ?
Dans la lettre, j’ai demandé une audience. J’ai déposé cette lettre à son domicile le 16 décembre 2005. J’ai expliqué dans la lettre tout ce qui s’est passé et comment j’ai été reçu. Jusque-là, je n’ai pas eu de réponse d’Anouma. Je suis passé par son service de communication. Celui-ci a convoqué les deux parties chez lui à la maison à Yopougon. Chacun s’est expliqué et c’est ensuite que j’ai eu la sono promise. J’ai reçu la sono avec décharge. Après six mois, j’ai envoyé Martin Fallet Lago de la radio vers Anouma. Il m’a trouvé à la Fif. Quand il a fini l’entretien avec Anouma, il m’a appelé et m’a demandé de l’attendre chez moi à 20h. J’ai appelé l’un de mes fidèles de l’Eglise pour être témoin, on a reçu Martin Fallet Lago.
Que vous a-t-il dit ?
Il m’a dit exactement que le million et la sono étaient des miettes. Il m’a dit aussi que les gens ont bouffé trop sur mon dos. Il a révélé que ces gens envoyaient des listes à Anouma pour dire que j’étais dans un camp de prière et présentaient mes besoins. Et Anouma leur donnait l’argent. Ils prenaient deux à trois fois plus d’argent que ce qui arrivait à destination. Fâché, le président Anouma leur a demandé de venir avec moi. Ils ont pris un autre pasteur pour le présenter à Anouma. Le président Anouma a alors posé la question à ce pasteur en ces termes : « Etes-vous le pasteur Anegbré Serges Pacôme ? ». Comme il ne s’attendait pas à cette question, il a dit non. J’ai rencontré l’avocat de la Fif. Il m’a demandé de lui adresser une lettre dans laquelle je devais détailler tout ce qui s’était passé. Je lui ai envoyé la lettre le 3 juillet 2007 et il m’a reçu à son cabinet . Quand il m’a reçu devant un témoin, il m’a dit qu’Anouma allait régler une fois pour toutes mon problème. Cela remonte à novembre 2007 avant le début de la Can 2008. J’ai attendu et je suis repassé chez l’avocat. Il n’a pas donné de suite favorable. Et il me dit par la même occasion que le président Anouma m’avait déjà donné une sono et 1 million de Fcfa, je devais me contenter de cela. C’est à ce moment que je l’ai pris comme témoin au dernier rendez-vous à son cabinet. Je lui ai donné ma photo.
Aujourd’hui, que voulez-vous?
Je n’ai pas reçu ce que j’ai demandé. J’ai envoyé deux journalistes témoins vers de la FIF. Ils ont dit que le président Anouma leur à confirmer que mes problèmes avaient été réglés. Mais Anouma pouvait dire aux journalistes de venir avec moi mais il ne le dit pas. Ou bien Anouma a réglé mon problème ou il n’a rien réglé. En ce qui me concerne, je réclame ma maison, mon groupe électrogène et mon véhicule.
En dépit de toutes vos démarches, le président Jacques Anouma refuse-t-il de vous recevoir ?
Il n’arrive pas à me recevoir. Et on dirait que ça cache quelque chose, je ne comprends pas. Voilà pourquoi je viens vers votre journal pour m’aider à l’interpeller.
Interview réalisée par Bahi K.