Il prend la clôture
Les voleurs usent souvent de méthodes bien drôles. Dans la nuit du 10 juillet aux environs de 23 heures, Franck O., 16 ans, escalade la clôture pour se glisser dans la cour voisine, à Port-Bouët derrière wharf. « J’ai trouvé une porte ouverte. C’est ainsi que je me suis introduit dans la maison. J’ai empoché les deux portables déposés sur la table au salon », relate le fripon. Cela ne lui suffit pas, il fonce dans la chambre à coucher. Là-bas, Franck emporte le lecteur VCD qui se trouvait dans la bibliothèque. Les bruits de ses pas réveillent la maisonnée. « Lorsque j’ai voulu sortir, j’ai vu quelqu’un entrer dans la maison. C’est ainsi que j’ai déposé le VCD par terre. Je me suis couché alors sur le matelas en faisant semblant de dormir », ajoute Franck qui est finalement pris par K. T, 29 ans, étudiant. Il est l’un des occupants du domicile cambriolé. Conduit au 33ème arrondissement, à Port-Bouët, Franck ne nie pas les faits. C’est le tribunal d’Abidjan qui rendra la sentence.
Ce n’est pas moi
K. K. Félix, 34 ans, soutient bec et ongles qu’il n’est pas l’auteur du vol des chaussures appartenant à Mme Traoré. Selon la victime, le préjudice s’élève à 100.000 Fcfa. C’est le 10 juillet aux environs de 8 heures que la scène se passe à proximité de la grande mosquée d’Adjamé. « Il a demandé à m’aider pour porter mon coli de chaussures. Pendant que je luttais pour emprunter mon gbaka, il a profité du cafouillage pour disparaître avec mes chaussures », avance dame Traoré qui dit avoir entrepris sur le champ des recherches dans l’espoir de retrouver sa marchandise. Le voleur n’est pas pourtant loin du lieu de son forfait. « En me rendant chez ma sœur pour lui porter la triste nouvelle je suis tombée nez à nez avec mon voleur. Voilà comment je l’ai attrapé », ajoute-t-elle. Toute chose que nie vigoureusement le concerné. « Tout ce qu’elle dit à mon égard n’est pas vrai. Je n’ai jamais volé et je ne mens pas car ce n’est pas moi le voleur », se défend Félix au commissariat de police du 3ème arrondissement, à Adjamé. Maintiendra-t-il cette ligne de défense au tribunal ?
Permis de frauder
Pour passer son permis de conduire, le fraudeur ne s’est pas gêné en se faisant passer pour quelqu’un d’autre. Le fraudeur, c’est Agbayahoude Tamaingnon Aristide. Il a 29 ans. Il s’est seulement servi de sa photo d’identité. Toutes les autres informations relatives aux documents administratifs du permis sont de K.Y.M. « C’est à partir de son extrait de naissance que j’ai pu le faire », avoue-t-il à la Starten technologie où il a passé son permis. Comment a-t-il pu se servir des documents de K.Y.M., qu’il ne connaît même pas ? C’est son cousin, à qui il a expliqué qu’il n’avait pas de papier, qui lui a procuré l’extrait de naissance. Ainsi, Aristide s’est permis de s’établir un faux certificat de nationalité et un faux permis de conduire. C’est le 2 juillet que le vrai K.Y.M. se présente à la Starten pour faire son permis. Et c’est ce jour que le pot- aux-roses est découvert. Conduit à la préfecture de police, Aristide a reconnu les faits.
Une sélection de OM
Les voleurs usent souvent de méthodes bien drôles. Dans la nuit du 10 juillet aux environs de 23 heures, Franck O., 16 ans, escalade la clôture pour se glisser dans la cour voisine, à Port-Bouët derrière wharf. « J’ai trouvé une porte ouverte. C’est ainsi que je me suis introduit dans la maison. J’ai empoché les deux portables déposés sur la table au salon », relate le fripon. Cela ne lui suffit pas, il fonce dans la chambre à coucher. Là-bas, Franck emporte le lecteur VCD qui se trouvait dans la bibliothèque. Les bruits de ses pas réveillent la maisonnée. « Lorsque j’ai voulu sortir, j’ai vu quelqu’un entrer dans la maison. C’est ainsi que j’ai déposé le VCD par terre. Je me suis couché alors sur le matelas en faisant semblant de dormir », ajoute Franck qui est finalement pris par K. T, 29 ans, étudiant. Il est l’un des occupants du domicile cambriolé. Conduit au 33ème arrondissement, à Port-Bouët, Franck ne nie pas les faits. C’est le tribunal d’Abidjan qui rendra la sentence.
Ce n’est pas moi
K. K. Félix, 34 ans, soutient bec et ongles qu’il n’est pas l’auteur du vol des chaussures appartenant à Mme Traoré. Selon la victime, le préjudice s’élève à 100.000 Fcfa. C’est le 10 juillet aux environs de 8 heures que la scène se passe à proximité de la grande mosquée d’Adjamé. « Il a demandé à m’aider pour porter mon coli de chaussures. Pendant que je luttais pour emprunter mon gbaka, il a profité du cafouillage pour disparaître avec mes chaussures », avance dame Traoré qui dit avoir entrepris sur le champ des recherches dans l’espoir de retrouver sa marchandise. Le voleur n’est pas pourtant loin du lieu de son forfait. « En me rendant chez ma sœur pour lui porter la triste nouvelle je suis tombée nez à nez avec mon voleur. Voilà comment je l’ai attrapé », ajoute-t-elle. Toute chose que nie vigoureusement le concerné. « Tout ce qu’elle dit à mon égard n’est pas vrai. Je n’ai jamais volé et je ne mens pas car ce n’est pas moi le voleur », se défend Félix au commissariat de police du 3ème arrondissement, à Adjamé. Maintiendra-t-il cette ligne de défense au tribunal ?
Permis de frauder
Pour passer son permis de conduire, le fraudeur ne s’est pas gêné en se faisant passer pour quelqu’un d’autre. Le fraudeur, c’est Agbayahoude Tamaingnon Aristide. Il a 29 ans. Il s’est seulement servi de sa photo d’identité. Toutes les autres informations relatives aux documents administratifs du permis sont de K.Y.M. « C’est à partir de son extrait de naissance que j’ai pu le faire », avoue-t-il à la Starten technologie où il a passé son permis. Comment a-t-il pu se servir des documents de K.Y.M., qu’il ne connaît même pas ? C’est son cousin, à qui il a expliqué qu’il n’avait pas de papier, qui lui a procuré l’extrait de naissance. Ainsi, Aristide s’est permis de s’établir un faux certificat de nationalité et un faux permis de conduire. C’est le 2 juillet que le vrai K.Y.M. se présente à la Starten pour faire son permis. Et c’est ce jour que le pot- aux-roses est découvert. Conduit à la préfecture de police, Aristide a reconnu les faits.
Une sélection de OM
