x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Faits Divers Publié le vendredi 31 juillet 2009 | Nord-Sud

Express

La mélodie maudite

Dimanche, Mohamed Gondeh, 18 ans, prend le portable de son ami G.K., un prêcheur. Il veut écouter une mélodie suave. G.K. le lui donne. Après avoir écouté sa musique, Mohamed ne revient pas avec le portable du «prêcheur». Celui-ci l’appelle. Mohamed lui répond au téléphone que l’appareil a été volé. Il refuse de rencontrer son ami qui veut être remboursé. Mohamed aurait-il été séduit par la mélodie à telle enseigne qu’il refuse de rendre le portable ? G.K., l’ignore. Il se lance à sa recherche et met la main sur le voleur à Port-Bouët. Le «prêcheur» conduit Mohamed à la gendarmerie de cette commune. Le prévenu continue d’affirmer que le portable lui a été volé pendant qu’il écoutait sa mélodie suave. Maudite mélodie.


Un gardien à surveiller de près

D’abord, il explique aux flics qu’il a déserté son poste mercredi pour aller voir sa famille à Abobo. Les voleurs en ont profité pour voler les 41 paquets de ciment. Coincé, il reprend qu’il avait préalablement volé 8 paquets de ciment lui-même sur le chantier qu’il surveille à la Riviera 3. A O.R., son patron, Yoro Jérémie Baudelaire, a affirmé qu’il dormait pendant le vol et que son « long » sommeil a fait qu’il n’a pas entendu le bruit des voleurs. Finalement, les versions du vigile se contredisent. Les policiers du 18ème arrondissement de la Riviera, insistent sur les 8 paquets de ciment que Baudelaire dit avoir volé. « Je les ai vendu à chaud-chaud », explique-t-il aux flics. Qui est «Chaud-chaud » ? demandent les policiers. « Il est innocent », se contente de dire le prévenu. En attendant, c’est Baudelaire qui risque d’avoir chaud s’il n’arrive pas à convaincre le juge des flagrants délits.


Attention Mesdames !

Si vous passez sous le pont, à Adjamé non loin de la gare Sotra, surveillez de près vos boucles d’oreilles. Mme Dosso D., 39 ans, a fait les frais des voyous de ce coin. Le 16 juillet, K. A, 26 ans, lui a arraché à l’oreille l’une de ses boucles en or. « Il s’est approché des issues de secours du véhicule. Puis, il a sauté pour arracher la bouche d’oreille que je portais sur mon oreille droit », confie Mme Dosso au poste de police du 27ème arrondissement. Le voleur n’aura pas le temps de fuir avec son butin car il est appréhendé par des vigiles postés à la gare. K.A tente de nier les faits bien qu’il soit arrêté en possession de l’objet volé.


Un agent de la Dst braqué

Le 17 juillet, une affaire bien curieuse arrive sur la table de la Police criminelle. Un agent de la Direction de la sécurité du territoire (Dst) a été braqué chez lui à domicile à Abobo-Avocatier. Il s’agit de S.K. Jeudi, alors qu’il regardait la télévision aux environs de 20h, 3 hommes armés à visage découvert , débarquent chez lui. Ils tiennent la famille en respect et fouille la maison. 190.000 Fcfa, 2 téléphones portables et le pistolet de S.K sont emportés. Après le départ des bandits, la servante de S.K. et quel?ques membres de la famille affirment avoir reconnu l’un des trois bandits. Il s’agirait de Konaté Yéfougni Siaka, l’ancien gérant de kiosque de S.K. Les deux hommes ne s’étaient pas séparés en de bons termes. Sur la base de ces témoignages, les flics mettent la main sur Konaté Yéfougni Siaka dans un atelier de soudure à Abobo-Anokoi. Le prévenu nie fermement les faits. Et la question qu’on se pose est : «Pourquoi Siaka serait-il allé braquer son ancien patron à visage découvert et continuer sa petite vie quotidienne sans songer à mettre les voiles ?»

“Je n’ai rien fait et puis on m’a arrêté”

«Je n’ai rien fait et puis on m’a mis en prison». C’était les plaintes d’Ondji Blika Noël, 20 ans, à la brigade des stupéfiants. Arrêté lundi à Abobo-Clotcha avec 2 boulettes de cannabis, il a tout nié. « A 19h, les gens vendaient de la drogue dans mon quartier. J’étais là, ils sont venus m’arrêter», ajoute-t-il. Mais, lorsqu’on lui fait savoir qu’il a été trouvé sur lui des boulettes de cannabis, le prévenu change de ton. Il met tout sur le dos d’un certain L. «La drogue saisie sur moi appartient à L., c’est lui qui vend là (dans la maison inachevée où Noël a été arrêté». Quand les flics lui disent qu’il ment, il rétorque : « je dois me défendre».

Maçon, vigile…et voleur

Il est reconnu pour être maçon. Mais, N’cho Valery a fait un petit champ sur le chantier «Prestige», pour y passer son temps libre. Dimanche, il est dans son champ. «L’un des responsables de Prestige m’a demandé de venir surveiller les graviers et les briques sur son chantier », explique-t-il. Et voilà notre maçon devenu vigile. Valery a sûrement décidé d’ajouter une autre corde à son arc. Alors qu’il quitte le chantier, le maçon s’empare de 10 chevrons et de 2 planches. «Je l’ai interpellé et je lui ai demandé qui lui avait donné ces matériaux», explique le vrai vigile du chantier qui conduit Valery au 22ème arrondissement. Valery insiste pouir dire qu’il a demandé la permission au «boss» du chantier avant de prendre les chevrons et les planches.

Son histoire semble difficile à suivre.
Une sélection de Raphaël Tanoh


Une sélection de Raphaël Tanoh
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Titrologie

Toutes les vidéos Titrologie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ