Avant son dernier meeting dans le village de Mahounou Akoué samedi dernier, le président de l`Union des nouvelles générations s`est imprégné des réalités des populations de Subiakro.
“Cela fait belle lurette que nous souffrons. Nous n`avons pas de château d`eau afin de nous procurer l`eau potable, pourtant la plupart des partis politiques viennent tenir des meetings dans notre village. Alors, j`ai tenu à être présent pour dire cette vérité». Samedi Nanan Kouassi Elisé, chef du village de Subiakro (yamoussoukro), la gorge nouée par l`émotion, a crié la misère de ses sujets au président Stéphane Kipré. « Contrairement aux autres partis politiquesPar la suite, il a encouragé l`UNG pour ses actions entreprises en faveur des populations depuis 2007, à savoir : etc. «L`UNG visite les villages et hameaux les plus reculés pour se rendre compte des difficultés des populations et après, il fait parler son cœur. La distribution de kits scolaires, la fête des mères, la distribution du matériel agricole, l`abonnement CIE, C`est cela la politique. On ne fait pas la politique pour exhiber sa richesse et jeter son venin sur des personnes», a expliqué dans un tonnerre d`applaudissement, Nanan Kouamé Elisé. Expliquant que l`UNG considérée comme un petit parti en Côte d`Ivoire se distingue des grands par sa méthode sur le terrain. Premièrement, souligne l`orateur, l`UNG n`organise pas un meeting dans une localité sans en informer les autorités locales, brandissant, du coup, la lettre à lui adressée par les instances du parti contrairement à ceux dits grands qui débarquent dans les villages par «effraction». Deuxièmement, ajoute le chef, l`UNG ne donne jamais dans les injures au cours des meetings afin de créer le désordre, des malentendus ou encore exacerber les tensions. Troisièmement, Nanan s`est dit étonné de la politique du parti de Stéphane Kipré qui diffère de ceux qui ont écouté et côtoyé la politique de Feu Félix Houphouët-Boigny. «Subiakro n`est pas un champ de bataille. Qu`on ne vienne plus sur nos terres pour régler des
comptes. Nous voulons des actes concrets qui vont profiter aux populations», a-t-il souligné.
Prenant la parole, le président de l`Union des nouvelles générations (UNG) n`a pas changé son habitude. «Sortons des débats inutiles. En deux ans, nous avons parcouru environ 100 sous-préfectures. Certains veulent développer avec des promesses, avec des crédits. Alors qu`on peut développer un pays à partir de ses richesses», a invité M. Kipré. Pour lui, le pays doit éviter de tendre la main à l`extérieur. C`est dans ce sens qu`il a invité tous les fils du village à l`union afin de réaliser un château d`eau dans cette localité de Yamoussoukro. «Donnez-moi 6 mois, il y aura de l`eau potable dans ce village parce qu`on ne peut pas laisser mourir nos populations pour un château d`eau estimé à 30 millions de F CFA. Il faudrait qu`à partir de Subiakro, l`on découvre la nouvelle manière de faire la politique. La Côte d`Ivoire de demain est celle que nous préparons aujourd`hui. A savoir permettre aux populations de vivre dans de meilleures conditions», a-t-il ajouté sous un tonnerre d`applaudissements.
Cyrille Djedjed
(Envoyé spécial)
“Cela fait belle lurette que nous souffrons. Nous n`avons pas de château d`eau afin de nous procurer l`eau potable, pourtant la plupart des partis politiques viennent tenir des meetings dans notre village. Alors, j`ai tenu à être présent pour dire cette vérité». Samedi Nanan Kouassi Elisé, chef du village de Subiakro (yamoussoukro), la gorge nouée par l`émotion, a crié la misère de ses sujets au président Stéphane Kipré. « Contrairement aux autres partis politiquesPar la suite, il a encouragé l`UNG pour ses actions entreprises en faveur des populations depuis 2007, à savoir : etc. «L`UNG visite les villages et hameaux les plus reculés pour se rendre compte des difficultés des populations et après, il fait parler son cœur. La distribution de kits scolaires, la fête des mères, la distribution du matériel agricole, l`abonnement CIE, C`est cela la politique. On ne fait pas la politique pour exhiber sa richesse et jeter son venin sur des personnes», a expliqué dans un tonnerre d`applaudissement, Nanan Kouamé Elisé. Expliquant que l`UNG considérée comme un petit parti en Côte d`Ivoire se distingue des grands par sa méthode sur le terrain. Premièrement, souligne l`orateur, l`UNG n`organise pas un meeting dans une localité sans en informer les autorités locales, brandissant, du coup, la lettre à lui adressée par les instances du parti contrairement à ceux dits grands qui débarquent dans les villages par «effraction». Deuxièmement, ajoute le chef, l`UNG ne donne jamais dans les injures au cours des meetings afin de créer le désordre, des malentendus ou encore exacerber les tensions. Troisièmement, Nanan s`est dit étonné de la politique du parti de Stéphane Kipré qui diffère de ceux qui ont écouté et côtoyé la politique de Feu Félix Houphouët-Boigny. «Subiakro n`est pas un champ de bataille. Qu`on ne vienne plus sur nos terres pour régler des
comptes. Nous voulons des actes concrets qui vont profiter aux populations», a-t-il souligné.
Prenant la parole, le président de l`Union des nouvelles générations (UNG) n`a pas changé son habitude. «Sortons des débats inutiles. En deux ans, nous avons parcouru environ 100 sous-préfectures. Certains veulent développer avec des promesses, avec des crédits. Alors qu`on peut développer un pays à partir de ses richesses», a invité M. Kipré. Pour lui, le pays doit éviter de tendre la main à l`extérieur. C`est dans ce sens qu`il a invité tous les fils du village à l`union afin de réaliser un château d`eau dans cette localité de Yamoussoukro. «Donnez-moi 6 mois, il y aura de l`eau potable dans ce village parce qu`on ne peut pas laisser mourir nos populations pour un château d`eau estimé à 30 millions de F CFA. Il faudrait qu`à partir de Subiakro, l`on découvre la nouvelle manière de faire la politique. La Côte d`Ivoire de demain est celle que nous préparons aujourd`hui. A savoir permettre aux populations de vivre dans de meilleures conditions», a-t-il ajouté sous un tonnerre d`applaudissements.
Cyrille Djedjed
(Envoyé spécial)
