Droh Daniel (25 ans) et deux de ses amis ont récemment violé une jeune fille au cimetière de Williamsville dans la commune d`Adjamé.
Courant août, tard dans la nuit, de passage, une jeune fille est approchée par Droh Daniel, non loin des locaux de la ``Croix bleue``, à la montée du quartier de Williamsville, dans la commune d`Adjamé. La jeune fille qui croyait certainement avoir affaire à une honnête personne, prend soin d`écouter Droh qui l`a interpellé. A la fin de leur entretien, Droh l`invite à prendre un pot avec lui dans un maquis où l`attendent ses amis. Une fois loin des regards, dans les pénombres, Droh montre son vrai visage, celui d`un bandit en quête de proie. Sous la menace de son couteau, le délinquant a conduit la fille au cimetière du quartier où, en lieu et place d`un maquis, ses deux amis l`attendent. Sur place, maîtrisée solidement par les bandits, elle est violée et dépouillée de tout son argent et de son téléphone cellulaire par ses agresseurs. Après leur forfait, selon la victime, ses agresseurs, l`ont abandonné entre les tombes.
Malheureusement pour Droh et sa bande, le gardien du cimetière qui a été entre-temps réveillé les cris de la fille a réussi à mettre la main sur lui. Conduit au commissariat de police du 14ème arrondissement basé à Williasmville, l`indélicat violeur a été inculpé et déféré devant le parquet du Plateau. Droh Daniel était à la barre du tribunal des fragrants délits du Plateau pour les faits de «viol consommé avec violence et vol en réunion». Interrogé par le juge, le prévenu a tenté de nier les faits mis en sa charge. «Mon président, je ne reconnais pas les faits. Je jure que je ne connais pas cette fille. Je ne l`ai jamais vu encore moins violé», s`est-il défendu. Confondu par le témoignage de la victime, Droh est reconnu coupable à la limite des débats. Le ministère public, après analyse, a requis 10 ans de prison ferme. Quant au tribunal, compte tenu de la gravité des faits, selon son président, a suivi le Parquet
dans sa réquisition en écrouant le prévenu à 10 ans de prison ferme, 200 000 Fcfa d`amende, 10 ans de privation de ses droits civiques et 3 ans d`interdiction de paraître sur l`étendue du territoire ivoirien à l`exception de Danané, son département de naissance. Quant à ses deux autres complices, ils font l`objet de recherches.
Par Honoré Banhi
Courant août, tard dans la nuit, de passage, une jeune fille est approchée par Droh Daniel, non loin des locaux de la ``Croix bleue``, à la montée du quartier de Williamsville, dans la commune d`Adjamé. La jeune fille qui croyait certainement avoir affaire à une honnête personne, prend soin d`écouter Droh qui l`a interpellé. A la fin de leur entretien, Droh l`invite à prendre un pot avec lui dans un maquis où l`attendent ses amis. Une fois loin des regards, dans les pénombres, Droh montre son vrai visage, celui d`un bandit en quête de proie. Sous la menace de son couteau, le délinquant a conduit la fille au cimetière du quartier où, en lieu et place d`un maquis, ses deux amis l`attendent. Sur place, maîtrisée solidement par les bandits, elle est violée et dépouillée de tout son argent et de son téléphone cellulaire par ses agresseurs. Après leur forfait, selon la victime, ses agresseurs, l`ont abandonné entre les tombes.
Malheureusement pour Droh et sa bande, le gardien du cimetière qui a été entre-temps réveillé les cris de la fille a réussi à mettre la main sur lui. Conduit au commissariat de police du 14ème arrondissement basé à Williasmville, l`indélicat violeur a été inculpé et déféré devant le parquet du Plateau. Droh Daniel était à la barre du tribunal des fragrants délits du Plateau pour les faits de «viol consommé avec violence et vol en réunion». Interrogé par le juge, le prévenu a tenté de nier les faits mis en sa charge. «Mon président, je ne reconnais pas les faits. Je jure que je ne connais pas cette fille. Je ne l`ai jamais vu encore moins violé», s`est-il défendu. Confondu par le témoignage de la victime, Droh est reconnu coupable à la limite des débats. Le ministère public, après analyse, a requis 10 ans de prison ferme. Quant au tribunal, compte tenu de la gravité des faits, selon son président, a suivi le Parquet
dans sa réquisition en écrouant le prévenu à 10 ans de prison ferme, 200 000 Fcfa d`amende, 10 ans de privation de ses droits civiques et 3 ans d`interdiction de paraître sur l`étendue du territoire ivoirien à l`exception de Danané, son département de naissance. Quant à ses deux autres complices, ils font l`objet de recherches.
Par Honoré Banhi