Les convulsions ont repris à la Mutuelle d'assurance des taxis-compteurs d'Abidjan (Matca). Dans la matinée d'hier, un important détachement de la police a assiégé le siège social de la maison au Plateau.
Ils sont convaincus que c'est un «hold-up» que leur mutuelle vient de subir. Les dirigeants légaux de la Mutuelle d'assurance des taxis-compteurs d'Abidjan (Matca) n'ont pu intégrer les locaux de leur entreprise hier au Plateau. Un détachement impressionnant de la police a assiégé très tôt le matin la direction de la mutuelle, empêchant les responsables de reprendre le travail. Mieux, les forces de l'ordre ont laissé une nouvelle équipe s'installer avec un nouveau Pca autoproclamé, Adama Coulibaly. Ce dernier a estimé que «la page du défunt Pca, Kassoum Coulibaly, ne pouvait pas se tourner aussi simplement.» Selon le conseil d'administration par intérim, cette irruption dans ses locaux, qui a pris forme depuis la veille (jeudi à 19h) est «illégale et brutale», d'autant qu'aucune décision ne lui a été signifiée. Toute chose qui est confirmée par une source proche du dossier. Le tribunal, affirme-t-elle, n'a pas rendu de décision à ce sujet. Pour contre-attaquer, le conseil d'administration intérimaire brandit une ordonnance signée du juge du Tribunal de Première instance, Yapi Tobo Clément, en date du 27 août. «Au vue de cette ordonnance, Adama Coulibaly et ses amis ne peuvent prétendre être les organes statutaires de la Matca. Il ne peuvent en aucun cas se prévaloir de la qualité d'administrateurs ou de dirigeants de la Matca», clarifie-t-il. «Ceux qui sont en train de déstabiliser la Matca ont pris pour joker, Adama Coulibaly, le fils de Kassoum Coulibaly, pour légitimer leur action. Nos amis doivent comprendre que la Matca n'est pas une entreprise familiale», pestent les sociétaires de la mutuelle, très remontés. «Si cette injustice n'est pas réparer, nous allons, dès lundi, entamer une grève illimitée. Nous comptons tenir, de ce fait, un point de presse ce même jour dans les locaux de la Matca, quel que soit ce qui adviendra », ont menacé les transporteurs. L'actuel conseil d'administration intérimaire (son mandat coure jusqu'en 2011) précise que c'est pour éviter ces différentes campagnes de déstabilisation, qu'il a opté pour des élections anticipées. «En principe nous devons avoir une assemblée générale mixte le 12 septembre pour dresser le bilan et procéder au renouvellement des instances. Nos adversaires ne veulent pas aller à ces assises donc ils sèment le désordre », condamne le conseil d'administration.
Cissé Cheick Ely
Ils sont convaincus que c'est un «hold-up» que leur mutuelle vient de subir. Les dirigeants légaux de la Mutuelle d'assurance des taxis-compteurs d'Abidjan (Matca) n'ont pu intégrer les locaux de leur entreprise hier au Plateau. Un détachement impressionnant de la police a assiégé très tôt le matin la direction de la mutuelle, empêchant les responsables de reprendre le travail. Mieux, les forces de l'ordre ont laissé une nouvelle équipe s'installer avec un nouveau Pca autoproclamé, Adama Coulibaly. Ce dernier a estimé que «la page du défunt Pca, Kassoum Coulibaly, ne pouvait pas se tourner aussi simplement.» Selon le conseil d'administration par intérim, cette irruption dans ses locaux, qui a pris forme depuis la veille (jeudi à 19h) est «illégale et brutale», d'autant qu'aucune décision ne lui a été signifiée. Toute chose qui est confirmée par une source proche du dossier. Le tribunal, affirme-t-elle, n'a pas rendu de décision à ce sujet. Pour contre-attaquer, le conseil d'administration intérimaire brandit une ordonnance signée du juge du Tribunal de Première instance, Yapi Tobo Clément, en date du 27 août. «Au vue de cette ordonnance, Adama Coulibaly et ses amis ne peuvent prétendre être les organes statutaires de la Matca. Il ne peuvent en aucun cas se prévaloir de la qualité d'administrateurs ou de dirigeants de la Matca», clarifie-t-il. «Ceux qui sont en train de déstabiliser la Matca ont pris pour joker, Adama Coulibaly, le fils de Kassoum Coulibaly, pour légitimer leur action. Nos amis doivent comprendre que la Matca n'est pas une entreprise familiale», pestent les sociétaires de la mutuelle, très remontés. «Si cette injustice n'est pas réparer, nous allons, dès lundi, entamer une grève illimitée. Nous comptons tenir, de ce fait, un point de presse ce même jour dans les locaux de la Matca, quel que soit ce qui adviendra », ont menacé les transporteurs. L'actuel conseil d'administration intérimaire (son mandat coure jusqu'en 2011) précise que c'est pour éviter ces différentes campagnes de déstabilisation, qu'il a opté pour des élections anticipées. «En principe nous devons avoir une assemblée générale mixte le 12 septembre pour dresser le bilan et procéder au renouvellement des instances. Nos adversaires ne veulent pas aller à ces assises donc ils sèment le désordre », condamne le conseil d'administration.
Cissé Cheick Ely