Après le calvaire des artistes ivoiriens en Centrafrique, des professionnels du show-biz se prononcent sur ce « drame ».
Durant plusieurs jours, 26 artistes ivoiriens (chanteurs et comédiens compris) ont été bloqués dans la capitale centrafricaine Bangui. Invités à participer à un concert, ils ont été victimes d'un promoteur de spectacle véreux, qui à pris la poudre d'escampette, une fois le spectacle terminé. Après quelques jours de galère, ils ont rejoint la capitale économique grâce à une implication personnelle du président de la République, Laurent Gbagbo, qui a mis à leur disposition un avion spécial. Les faits font ressortir que les artistes avaient été sollicités pour participer à un Festival à but humanitaire. Le concert fini, leur interlocuteur a disparu. C'est ainsi qu'ils ont décidé de retourner au pays sans la seconde moitié de leurs cachets. Mais à la grande surprise, l'agence de voyage qui leur a fournir les billets d'avion, leurs apprend que le chèque qui a servi au payement est sans provision. Ils ont donc eu recours à l'ambassade de Côte d'Ivoire au pays de Bozizé qui est rentrée en contact avec les autorités ivoiriennes. Suite à cette affaire, certains promoteurs de spectacles et managers d'artistes, dénoncent le manque de professionnalisme des créateurs ivoiriens. Selon eux, à y voir de près, aucune des stars n'a pris le temps d'aviser son manager. Qui en réalité, est la personne indiquée pour régler toutes les questions afférentes aux contrats relatifs à la participation de son artiste à un spectacle. Et même si cela a été fait, ce dernier n'a pas pris le temps d'analyser le dossier en profondeur. Pour Youl Sayal, manager d'artistes, certaines explications démontrent l'inorganisation des participants au voyage. « Comment comprendre, selon lui, que des '' professionnels'' acceptent-ils des billets d'avion aller, sans avoir les garanties d'un retour ». Il pense que certains artistes dans bien des cas, signent les contrats sans que le manager ne soit averti. De ce fait, ne connaissant pas les tenants et les aboutissants de telles affaires, ils s'exposent à des situations désagréables comme ce qui vient de se produire. Il pense donc que c'est l'attachement à l'argent qui fait que les artistes s'érigent en leur propre manager. Ce qui compromet durement leur carrière. «Les chanteurs ivoiriens n'ont dans la bouche que le terme ''gombo''. Alors qu'un artiste structuré doit se rassurer de toutes les dispositions pratiques avant de se déplacer pour honorer une invitation. Et ce travail se fait en amont par un manager », déplore-t-il. Pour Zach, promoteur de spectacles, l'analyse de certains contours peut amener l'artiste et son manager à se mettre à l'abri de promoteurs malhonnêtes. « Le manager d'artiste ou l'artiste lui-même ne peut pas honorer un spectacle sans avoir certaines informations. A savoir, des idées précises sur ce pour quoi il quitte son pays. Tels que : à quel type de spectacle est-il invité ? Qui en est le promoteur ? Quelle réputation a-t-il ? S'il n'a pas des réponses satisfaisantes, qu'il ne se déplace pas », précise-t-il. Pour ce qui est de la déconvenue de Bangui, les artistes avaient selon lui, de bonnes raisons de ne pas se faire gruger. D'autant plus que c'était une œuvre humanitaire. Ils devaient au moins avoir l'assurance que les billets d'avion retour avaient été réglés bien avant leur voyage. Joint au téléphone, Bohori Michel qui s'est prononcé au nom des artistes à leur retour, signale que les contrats ont été négociés individuellement et que des managers ont été associés aux négociations. Ce qui lui fait dire que les artistes ivoiriens sont bien encadrés. Seulement, ils pensent qu'ils ont été victimes de leur bonne foi.
S.A.
Durant plusieurs jours, 26 artistes ivoiriens (chanteurs et comédiens compris) ont été bloqués dans la capitale centrafricaine Bangui. Invités à participer à un concert, ils ont été victimes d'un promoteur de spectacle véreux, qui à pris la poudre d'escampette, une fois le spectacle terminé. Après quelques jours de galère, ils ont rejoint la capitale économique grâce à une implication personnelle du président de la République, Laurent Gbagbo, qui a mis à leur disposition un avion spécial. Les faits font ressortir que les artistes avaient été sollicités pour participer à un Festival à but humanitaire. Le concert fini, leur interlocuteur a disparu. C'est ainsi qu'ils ont décidé de retourner au pays sans la seconde moitié de leurs cachets. Mais à la grande surprise, l'agence de voyage qui leur a fournir les billets d'avion, leurs apprend que le chèque qui a servi au payement est sans provision. Ils ont donc eu recours à l'ambassade de Côte d'Ivoire au pays de Bozizé qui est rentrée en contact avec les autorités ivoiriennes. Suite à cette affaire, certains promoteurs de spectacles et managers d'artistes, dénoncent le manque de professionnalisme des créateurs ivoiriens. Selon eux, à y voir de près, aucune des stars n'a pris le temps d'aviser son manager. Qui en réalité, est la personne indiquée pour régler toutes les questions afférentes aux contrats relatifs à la participation de son artiste à un spectacle. Et même si cela a été fait, ce dernier n'a pas pris le temps d'analyser le dossier en profondeur. Pour Youl Sayal, manager d'artistes, certaines explications démontrent l'inorganisation des participants au voyage. « Comment comprendre, selon lui, que des '' professionnels'' acceptent-ils des billets d'avion aller, sans avoir les garanties d'un retour ». Il pense que certains artistes dans bien des cas, signent les contrats sans que le manager ne soit averti. De ce fait, ne connaissant pas les tenants et les aboutissants de telles affaires, ils s'exposent à des situations désagréables comme ce qui vient de se produire. Il pense donc que c'est l'attachement à l'argent qui fait que les artistes s'érigent en leur propre manager. Ce qui compromet durement leur carrière. «Les chanteurs ivoiriens n'ont dans la bouche que le terme ''gombo''. Alors qu'un artiste structuré doit se rassurer de toutes les dispositions pratiques avant de se déplacer pour honorer une invitation. Et ce travail se fait en amont par un manager », déplore-t-il. Pour Zach, promoteur de spectacles, l'analyse de certains contours peut amener l'artiste et son manager à se mettre à l'abri de promoteurs malhonnêtes. « Le manager d'artiste ou l'artiste lui-même ne peut pas honorer un spectacle sans avoir certaines informations. A savoir, des idées précises sur ce pour quoi il quitte son pays. Tels que : à quel type de spectacle est-il invité ? Qui en est le promoteur ? Quelle réputation a-t-il ? S'il n'a pas des réponses satisfaisantes, qu'il ne se déplace pas », précise-t-il. Pour ce qui est de la déconvenue de Bangui, les artistes avaient selon lui, de bonnes raisons de ne pas se faire gruger. D'autant plus que c'était une œuvre humanitaire. Ils devaient au moins avoir l'assurance que les billets d'avion retour avaient été réglés bien avant leur voyage. Joint au téléphone, Bohori Michel qui s'est prononcé au nom des artistes à leur retour, signale que les contrats ont été négociés individuellement et que des managers ont été associés aux négociations. Ce qui lui fait dire que les artistes ivoiriens sont bien encadrés. Seulement, ils pensent qu'ils ont été victimes de leur bonne foi.
S.A.