Renforcer et approfondir la bonne gouvernance, oeuvrer aux côtés du gouvernement à la moralisation de la vie publique. Et aussi à contribuer à l'amélioration du climat des affaires. Afin de rendre la destination Côte d'Ivoire plus attrayante pour les investisseurs. Tels sont les objectifs que s'est assignés l'Ong Environnement économique sécurisé (Ess). Pour son président Zialo Daniel, qui a animé récemment un point de presse à la Chambre de commerce, il s'agit de mettre des balises pour créer une stabilité de la vie économique dans une Côte d' Ivoire post-crise. Cela n'est possible que par la reconnaissance des vertus de la bonne gouvernance. Selon le conférencier, la bonne gouvernance n'est pas l'aptitude de gouvernants à dialoguer et à établir un modus vivendi politique, un contrat de confiance avec la société entière. Mais plutôt, un cadre de partage de responsabilité et de dialogue entre l'Etat et d'autres acteurs sociaux sur des domaines de développement socio-économique et sociopolitique. Toutefois, selon lui, ce contrat impose un ensemble de règles, de méthodes et d'actes permettant l'expression de la souveraineté et des choix de projet de gouvernement. Pour illustrer ses propos, il a donné l'exemple avec les nouvelles exigences issues de la pratique de la bonne gouvernance. Aussi dira-t-il, les structures de l'administration publique sont appelées à innover en matière de gestion, en rapport avec la mise en œuvre des réformes. Zialo Daniel a souhaité que de nombreux outils soient mis en place afin de garantir la transparence et l'efficacité. Par ailleurs, il a également proposé que l'Etat mette à la disposition de la population des informations sur les activités, les programmes et projets qui sont financés. Car pour lui, il y a un déficit d'informations sur les dons et aides qui sont octroyés ainsi que l'utilisation qui en est faite. Et pourtant, la population a le droit de savoir, conclut-il.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi